Architecture, mémoire, écriture
mai 2121 Métis Presses
Auteur(s)
Dominique Rouillard
n°ISBN
9782940563876
Quel monument portera la mémoire la plus fidèle, durable, visible et compréhensible d’un peuple ? Dans un parallèle inédit, cet ouvrage analyse comment les écrits de la langue ont entretenu avec l’architecture une rivalité dans la mission commune d’élaborer et de conserver la mémoire d’une civilisation. Dès le XVIe siècle, les gens de lettres élaborent entre la langue et l’architecture une concurrence des mémoires. Au travers de ce conflit dans lequel l’architecture se voit pensée et théorisée de l’extérieur, on découvre comment une discipline peut apprendre de la langue d’une autre.
Mettre au jour cette architecture des philosophes, rhéteurs et poéticiens conduit à révéler la première critique qui se soit portée sur l’identité même de l’architecture. Les monuments de la langue donne à comprendre comment la défense de la langue française amène à désigner une architecture défaite par le temps, qui parle “mal” et trop lentement, un modèle de vulnérabilité, inefficace à durer comme à communiquer.
Peut-on faire confiance à l’architecture ? Dans sa préface, Dominique Rouillard met en perspective les enjeux théoriques et critiques de l’investigation, initiée dans le contexte de la postmodernité architecturale des années 1980, prise dans la question du “langage de l’architecture”. Elle met en lumière le devenir de la métaphore architecturale inversée avec des concepts qui rencontrent la théorie architecturale la plus actuelle : le modèle négatif en architecture, rendu opérationnel au cours des années 1960 comme pure narration, pour faire de nouveau, comme aujourd’hui, projet.
Dominique Rouillard est professeure HDR à l’école et directrice du Laboratoire Infrastructure, Architecture, Territoire
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