Rendu(s)
> Travail du groupe 1 – Solal Auriol, Edgar Monnet, Noémie Zandler, Raphaëlle Thiolat, Paolo Saillard, Mickaël Osorovitz : photos et vidéos : partie 1 et partie 2
> Travail du groupe 2 – Kemi-Gloria Honvou, William Traeton Janssens, Usman Malik, Kanzal-Noor Rana-Salamat, Lou-Ann Cariou : photos et vidéo.
> Travail du groupe 3 – Méline Frank, Miranda Tran, Aurélie Dezalot : photos et vidéo
> Travail du groupe 4 (Orphée Lagrange, Mira Mezher, Thelma Vedrine, Solène Hartmann, Manon Ferre, Gustave Rajalu) : photos et vidéos: partie 1 et partie 2
Descriptif de l’intensif
OBJECTIFS
– Constituer une équipe d’architectes, urbanistes, paysagistes, scientifiques, poètes, artistes partant à la recherche du Mont Analogue
– Développer des modes de représentation et des documents graphiques correspondant à un relevé de terrain sensible et imaginaire
– Construire un récit réaliste autour d’une situation fictive
– Concevoir une scénographie adaptée à cette narration
– Convaincre un auditoire, composé d’explorateur·rice·s certifié·e·s, que l’expédition a eu lieu et a apporté de nouvelles connaissances dans les domaines architectural, urbanistique et scientifique
CONTENU
“Monsieur, j’ai lu votre article sur le Mont Analogue. Je m’étais cru le seul, jusqu’ici, à être convaincu de son existence. Aujourd’hui, nous sommes deux, demain nous serons dix, plus peut-être, et on pourra tenter l’expédition. Il faut que nous prenions contact le plus vite possible. Téléphonez-moi dès que vous pourrez à un des numéros ci-dessous. Je vous attends. Pierre SOGOL, 37, passage des Patriarches, Paris.” René Daumal, Le Mont Analogue, 1952.
René Daumal commence la rédaction du Mont Analogue en 1939. Le roman relate la préparation et le départ d’une expédition vers la plus grande montagne jamais découverte sur Terre.
René Daumal décède en 1944, laissant le roman inachevé et l’expédition vers le Mont Analogue en suspens.
L’intensif propose aux étudiant·e·s de constituer une équipe d’explorateur·rice·s partant à leur tour en expédition vers leur propre Mont Analogue.
Le Mont Analogue est ici une métaphore d’un espace, un objet, un lieu, une personne : chaque groupe doit inventer son objectif de mission.
En groupe de 3 ou 4 élèves, il s’agit alors de tout imaginer, représenter et prouver.
La mise en place d’un récit réaliste et d’un protocole précis est demandée : constitution de l’équipage (personnalités, métiers, expériences, fonctions dans l’équipe), intuitions de départ, éléments nécessaires au bon déroulement de l’expédition (habillage, nourriture, outils,..) et autres.
Le voyage vers le(s) Mont(s) Analogue(s) et sa découverte seront archivés de multiples façons par des entretiens, photos, vidéos, carnets de bords, relevés de terrain, échantillons de site, etc.
L’intensif permet de se plonger dans un voyage poétique en forme d’analyse de site imaginaire. Les étudiant·e·s ont la possibilité de partir très loin s’il·elle·s le souhaitent, tant qu’il·elle·s rapportent de la connaissance analytique et scientifiques à la fois poétique et sensible. L’intensif permet de travailler ses talents d’orateur·ice·s afin de convaincre une assemblée d’explorateur·rice·s que des Mont(s) Analogue(s) existe(nt) bel et bien.