2020
Auteur(s)
Abla Tahri
Enseignant(s)
Christian Pottgiesser, Catherine Clarisse
Département
AAP
L’architecture pénitentiaire, au-delà de ses cellules et de ses grilles, se définit spécialement, et pour la majorité, par son mur d’enceinte. Un détenu qui entre en prison le traverse, les voisins et passants le longent et le libéré le quitte. Il sépare l’espace, le temps et les corps. Il définit un intérieur et un extérieur.
Le projet Libérés sans contraintes s’intéresse à la maison d’arrêt de Caen.
Il questionne l’architecture pénitentiaire dans la ville, sa mémoire, sa place, et son avenir. Comment intervenir sur une architecture au lourd passé et à l’imaginaire riche ? Le projet se positionne comme alternative à la démolition complète d’un lieu. Il réside en un retournement complet de la figure massive de la maison d’arrêt par l’épaississement du mur qui, de minceur infranchissable, devient un contenant d’un programme urbain autour d’un intérieur qui rassemble. Ainsi, une stratégie de transformation architecturale et paysagère est mise en place, tout en maintenant une volonté de conserver une part de la mémoire du lieu. Le mur devient ainsi ville et vie.
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