Le cas de la gare routière Charles Helou, la vieille ville, la mer
2021
Auteur(s)
Charbel Tannous
Enseignant(s)
François Gruson, Anne-Mie Depuydt
Département
MutationS
Avec une urbanisation rapide au cours des dernières décennies, Beyrouth a connu l’inauguration de nouveaux projets d’infrastructures facilitant le trafic mais affectant aussi le public. Le problème avec les infrastructures, en particulier les autoroutes, est qu’en plus de relier les zones entre elles, elles agissent comme des frontières physiques entre les communautés, impactant le tissu urbain et social.
Le site d’intervention est à Beyrouth. C’est le pont formé par l’autoroute et la gare routière de Charles Helou. Au fil du temps, l’infrastructure s’est développée, créant une limite entre la ville et la mer. L’objectif de ce projet est de transformer les sous -ponts en lieux de connexions, de rassemblements et d’invitations, puisque ces espaces sont déjà disponibles et appartiennent au domaine public. La reconversion du viaduc ne vise pas uniquement à la pourvoir d’un nouvel usage, elle envisage sa réintégration dans son environnement existant : un contexte urbain en voie de mutation. Pour cela l’intervention proposée ne se veut pas nécessairement pérenne, il s’agit d’un état répondant aux enjeux d’une période donnée, pouvant évoluer en fonction des besoins du site et de l’évolution du plan d’aménagement global du nouveau quartier au niveau du port de la ville. Une articulation de l’existant qui aura donc pour ambition de transformer cette frontière en une nouvelle polarité.
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