2021
Auteur(s)
Lulua al Ajami, Sacha Daou
Enseignant(s)
Gilles Delalex, Georgi Stanishev
Département
THP
Cycle - Année
2021
L’explosion catastrophique, le 4 août 2020, dans le port de Beyrouth, laisse la ville dans un paysage post-apocalyptique sans précédent. Ayant dévasté une grande partie de Beyrouth, elle a été l’une des plus grandes explosions non-nucléaires de l’histoire.
L’un des quartiers les plus touchés par l’explosion est le quartier de la Quarantaine. Il est limitrophe du port et est considéré comme un quartier populaire, fragile, qui a subi une histoire mouvementée.
Nous avons construit notre propre vision et interprétation de ce quartier à partir d’une production de cartes d’époques différentes par superposition, de frises chronologiques, de dessins, d’analyses d’images et de tableaux, de textes historiques, d’articles et autres.
Ainsi, à travers cette recherche, un intérêt précis commence à émerger, celui du chaos et du désordre incarnés par ce quartier. Nous avons donc défini notre posture projective non-conventionnelle qui consiste à exploiter ce chaos comme matière de projet.
Dans un contexte qui relève d’une instabilité politique permanente à Beyrouth, la reconstruction post-catastrophe est remise en question et l’avenir est incertain.
Appréhender la réalité post-apocalyptique comme l’acceptation d’un destin, celui du cycle de destruction et de reconstruction récurrent, mais surtout de l’état de dégradation comme étant une composante architecturale et urbaine du paysage serait plutôt envisageable.
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