Le vivant et l’infrastructure
2022
Auteur(s)
Mohammed Bouras, Amira Mesbahi
Enseignant(s)
Sarah Bitter, Soline Nivet
Département
PASS
Ce projet de fin d’études est une opportunité d’expérimenter de nouveaux modes de conception et de questionner l’impact immédiat et futur du projet. Travailler sur les réservoirs d’eau non potable de Passy et de Grenelle pousse d’autant plus ces interrogations, il s’agit de regarder le bâtiment sous ses multiples facettes, comprendre le contexte de son édification, sa position dans un réseau à l’échelle de la ville, son évolution dans le temps et relever son impact sur son environnement. En opérant ainsi, nous relevons dans les deux gisements, divers univers autour de l’eau de l’infrastructure et du vivant, autour desquels sera centrée la réflexion.
Ces univers impliquent l’intégration des usagers non humains, à travers laquelle nait la démarche conceptuelle du projet, qui réside dans les besoins d’interaction ou de séparation entre différentes formes de vie habitant le lieu, de manière pérenne ou temporaire, et donc la conception de différents milieux de vie. Il sera proposé alors, à travers une architecture, un contrôle sur les milieux créés et préservés, sur les déplacements des espèces, leurs cheminements, les points de rencontre et d’interaction, la hiérarchisation de ces interactions, tout en sachant que ce contrôle ne peut être entièrement maitrisé, ″ Il s’agit de multiplier les mondes, pas de les réduire aux nôtres ″.
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