Quand l’enfoui refait surface
2022
Auteur(s)
Bérénice Bourgoin, Cyrille Moquet
Enseignant(s)
Mathias Gervais de Lafond, Marion Emery
Département
THP
À l’ère d’une société idéalisée entre transparence et végétal, comment imposer un modèle ″ d’architecture de déblai ″, opaque et ″ sale ″ ? Car, en France, le déblai d’excavation est considéré dès qu’il gagne la surface comme un ″ déchet ″ et doit alors être enf(o)ui. À l’heure du chantier de creusement des lignes du Grand Paris Express, déversant ses déblais, soit sur des terres agricoles extra muros, soit dans des carrières souterraines historiques de la ville de Paris, il est urgent de questionner le rapport contemporain amnésique à la construction, aux (déblais de) chantiers, et à la valeur de ces déblais mêmes sur notre ″ sol ″.
Ce travail a pour intention d’inverser le rapport à la figure ″ déblai/remblai ″, dans un manifeste sur la ″ non mise-en disparition ″ du patrimoine souterrain invisible. Le déblai est aujourd’hui lié à l’invisible, l’exil et l’inerte. Ce projet construit une nouvelle chaine du visible, qui manifesterait des ″ terres de déblais ″, à l’inverse, liées à la mise en visibilité, la présence, et la transformation, affirmant alors que l’architecture est en premier lieu, une construction, qui laisse ses ″ propres ″ traces.
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