Ruine vivante
À la lisière des mondes
2023
Auteur(s)
Solène Hartmann
Enseignant(s)
Marie Menant, Anne-Lise Seusse
Département
AAP
L’homme, le pic-vert, le chevreuil, le papillon, la chauve-souris, l’écureuil, font partie d’un même tout : le vivant.
Le site de projet est une papeterie abandonnée dans le sud des Alpes. Des pierres qui tombent, déséquilibrées par les racines du lierre et l’épreuve du temps. Mais dans les cavités, les fissures, les reliefs, une nouvelle vie s’installe. Mousses, plantes grimpantes, lézards, insectes, oiseaux, chauve-souris et écureuils, animaux de toutes sortes et de toutes tailles. La ruine, jugée inutile par l’homme, devient le support d’une vie riche. Ce travail propose de réimaginer un site en prenant en compte les formes multiples du vivant qui l’occupent ; d’observer un lieu comme une multitude de milieux.
Le projet est un travail de diplomatie, d’harmonisation entre vivants, où l’on propose un ensemble de gestes architecturaux qui répondent aux interactions qui caractérisent chaque espace bâti. La ruine est acceptée comme un milieu vivant, le bâtiment est pensé comme un environnement où chacun a sa place.
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