Pour un sol libre et vivant à la Noue
Générer un écosystème soucieux du bien être humain dans la dalle de la Noue en établissant un sol résilient interagissant avec les vivants
2023
Auteur(s)
Angèle Poupin
Enseignant(s)
Martin Gillot, Meriem Chabani
Département
Transitions
Les zones urbaines, ces systèmes complexes, dynamiques et stratifiés dans lesquels nous vivons aujourd’hui génèrent des ruptures de relations avec le vivant. Cette perte de sens de la ville engendre des déséquilibres (sanitaires, climatiques) encore plus visibles dans les quartiers populaires. Toutefois la ville reste vivante aujourd’hui grâce à ceux qui l’habitent. La dalle de la Noue à Bagnolet, décrite par son architecte comme « un socle d’activités qui fédère un morceau de ville », a vu ses habitants s’approprier collectivement ce site en intégrant dans son socle interne de nouveaux usages : recyclerie, maison de l’écologie populaire, jardins partagés, etc. Cette volonté de casser l’emmurement, promouvoir l’entraide et ouvrir le champ des possibles est néanmoins immobilisée par ce sol artificiel, non conçu pour ses citoyens vulnérables. Comment retrouver des chemins d’alliances entre ville et vivant ? Nous pourrions repartir de ce socle et le faire dialoguer verticalement avec le sol vivant et le contexte environnant afin d’obtenir une synergie et un rapport d’équilibre entre tous ces éléments. La Noue deviendrait alors accueil de cet écosystème libre et soutenable pour tous.
