De la confiscation à la communauté
Résidences étudiantes pour la reconstruction sociale
2024
Auteur(s)
Brunella Formicola
Enseignant(s)
Maria Salerno, Federico Ferrari, Orfina Fatigato, Maria Cerreta
Département
AAP
Ce projet concerne la réutilisation, à des fins sociales, de biens immobiliers confisqués aux mafias à Naples. Il s’agit de biens qui, dans le passé, ont conta- miné le tissu urbain et aujourd’hui représentent une grande opportunité pour le rachat de la ville. Sur le territoire napolitain, il y a une multiplicité de typologies de biens immobiliers confisqués : appartements, immeubles, rez-de-chaussée et terrains. Depuis 2010, ces propriétés sont gérées par l’Agence des biens confisqués (ANBSC), qui doit les destiner à un usage public. Ce sont surtout les institutions locales qui sont responsables de leur transformation en écoles, bureaux ou de leur intégration dans la liste des lieux mis à disposition d’associations d’intérêt public. Celui qui gère un bien confisqué devient le protagoniste d’un processus de restitution à la collectivité de ce qui, sous d’autres formes, lui a été retiré par la criminalité mafieuse. Cette étude explore une méthodologie d’intervention qui ne traite pas ces biens au cas par cas mais propose de construire un projet général pour opérer une transformation en profondeur du tissu urbain et social de la ville.
version numérique consultable à la bibliothèque de l’école
This project concerns the social reuse of real estate confiscated from mafias in Naples. These properties, which in the past contaminated the urban fabric, now represent a major opportunity for the city’s redevelopment. There are many different types of confiscated property in Naples: apartments, blocks of flats, first floors and plots of land. Since 2010, these properties have been managed by the Confiscated Property Agency (ANBSC), which is responsible for putting them to public use. It is mainly local institutions that are responsible for transforming them into schools or offices, or for including them in the list of places made available to public-interest associations. Those who manage confiscated property become protagonists in a process of returning to the community what, in other ways, has been taken away from it by mafia criminals. This study explores an intervention methodology that does not deal with these assets on a case-by-case basis, but proposes to build a general project to bring about an in-depth transformation of the city’s urban and social fabric.
