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Des phares éclairent aussi la vallée

Les moulins de veille de la Seine

2024

Auteur(s)

Odile Tang

Enseignant(s)

Pierre David, Anne-Lise Seusse, Bertrand Lamarche

Département

AAP

Odeur significative de limons accumulés sous la ligne d’eau d’un bief de la Seine. Sa présence nous parvient par son bruit blanc, la constance d’un fluide en mouvement sous nos pieds. Autrefois on entendait pleinement sa prouesse cinétique par un engagement circulaire, les crissements métalliques et le craquement du bois. La secousse engageait alors l’ensemble de son enveloppe, comment la pierre vibre sous l’effet augmenté d’une force qui lui est allogène. Elle s’est tue et d’une manière plus ténue, poursuit son cours. On la respire, la considère dans la saisie que l’interface sensible de notre corps en fait, l’eau dans l’air. On soulève le voile d’une ouverture, la lumière perce. Elle découvre les couleurs de peau du moirage de la pierre. Son odeur calcaire nous parvient alors, car c’est aussi en voyant que l’on sent, l’odeur des pierres mouillées. L’encadrement de la fenêtre évoque nécessairement son propre reflet, le soleil anime son empreinte changeante sur les surfaces attenantes. La rugosité et la patine du bois et de la pierre informent leur récit. Il s’agit de porter la promesse de ce qui deviendra, quand viendra le temps de sa réalisation.

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The significative smell of silt gathered under the water surface of a millstream. Its presence is revealed by a white noise, a fluid in motion running regularly under our feet. Once, we could fully hear its kinetic feats through a circular motion, metallic screeching and wood cracking. The tremor was engaging the whole structure, or how stone vibrates under the increased effect of an allochthon potency. It stopped but continues its faint course. We can breathe it, consider it through our body’s sensitive interface, water in air. Lifting the veil of an aperture, light pierces through. It discovers the stone’s moiré like skin shadings. Its calcareous smell comes at us then, because it is also by seeing that we can smell, the scent of wet stones. The window frame evokes necessarily its own reflection, the sun animates its shifting imprint on adjacent surfaces. The stone roughness and wood patina inform their stories. It is about bringing the promise of what will become, while its realization is yet to come.

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