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Projets d’écoles

2024

Auteur(s)

Ulysse Denon

Enseignant(s)

Pierre David, Alice Sotgia

Département

AAP

Peut-on questionner son école et y faire projet ? Depuis une enquête de l’Union nationale des étudiants en architecture et paysage (UNEAP) de 2018, le sujet souvent tabou de la mauvaise santé des étudiants en architecture est de plus en plus présent dans les discussions. Les enquêtes se succèdent et l’École nationale supérieure d’architecture de Paris-Malaquais ne déroge pas à ce constat, notamment en ce qui concerne l’alimentation, le manque d’espace pour d’autres pédagogies, pour l’intimité, le repos ou encore pour le sport. Le sujet de la santé a beau être discuté, il n’y a que peu de réflexions sur ses espaces en partie partagés avec l’École des Beaux- arts de Paris et qui se trouvent en plein centre de la capitale. Des travaux à venir sur le Palais des Études des Beaux-arts rebattent les cartes et ouvrent un espace de projet inattendu. Les projets d’écoles proposés commencent par imaginer une série de possibles, des jardins où planter les graines de lieux plus soucieux du vivant ; répondant aux problèmes des étudiants, tout en permettant de nouvelles pédagogies pour l’apprentissage de l’architecture à l’école de Paris-Malaquais.

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Can you question your school and make a project there? Since a survey by the Union Nationale des Étudiants en Architecture et Paysage (UNEAP) in 2018, the often taboo subject of the poor health of architecture students has featured more and more in discussions. One survey follows another, and the École Nationale Supérieure d’Architecture de Paris-Malaquais is no exception, particularly when it comes to diet, the lack of space for other teaching methods, privacy, rest or even sport. While the subject of health may be discussed, there has been little thought given to its spaces, which are partly shared with the École des Beaux-Arts de Paris and are located right in the centre of the capital. Upcoming work on the Palais des Études des Beaux-Arts is reshuffling the deck and opening up an unexpected space for projects. The proposed « Projets d’Écoles » begin by imagining a series of possibilities, gardens in which to plant the seeds of places that are more concerned with living things; responding to students’ problems, while at the same time enabling new pedagogies for learning architecture at l’École de Paris-Malaquais.

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