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La forme de l’eau

Un ruisseau, une rue, quelques murs : réminiscences du Campus Buffon, Jardin des Plantes

2024

Auteur(s)

Luowei Ouyang

Enseignant(s)

Christelle Lecoeur, Gricha Bourbouze, Ariela Katz, Maud Lévy

Département

PASS

Dans l’ilot Buffon-Poliveau, un tilleul de Mongolie, planté en 1880, face à la salle de la girafe du plus ancien laboratoire d’anatomie comparée d’Europe doit se souvenir de l’édification de plusieurs laboratoires proches, dont celui de minéralogie, celui des arthropodes, l’atelier de moulages etc., tout comme il doit se rappeler des travaux de fermeture de la Bièvre entre 1910 et 1912.
Aujourd’hui, cet ilot n’est plus le même : ses laboratoires et la nature cohabitent difficilement. L’eau, à l’origine de l’ilot, les parcelles, les bâtiments, les cours, les jardins, et même le passage principal du campus, ne nous laissent plus qu’une trace difficilement saisissable. Le temps s’écoule comme l’eau mais, durant plus d’un siècle, ce ruisseau, cette rue et quelques murs du site ont raconté des rêveries muettes et inaudibles. Alors peut-on retrouver le langage perdu de la rivière, de l’architecture, de la nature en faisant renaître cette rivière vivante et vivace entre le jardin des Plantes et son champ de visibilité ? Et cet arbre historique, pourrait-il accompagner la renaissance de cette eau et la reviviscence du Campus Buffon ?
E pluribus unum.

version numérique en ligne

In the Buffon-Poliveau block, a Mongolian lime tree, planted in 1880, opposite the Salle de la Giraffe, the oldest Comparative Anatomy laboratory in Europe, is a reminder of the construction of several nearby laboratories, including the Mineralogy laboratory, the Arthropod laboratory, the molding workshop, etc., just as it is a reminder of the work carried out to close off the Bièvre between 1910 and 1912.
Today, this island is no longer the same: its laboratories and Nature coexist with difficulty. The water that created the block, the plots of land, the buildings, the courtyards, the gardens and even the main passageway through the campus all leave a trace that is hard to grasp. Time passes like water, but for more than a century, this stream, this street and a few of the site’s walls have spoken silent, unheard dreams. So can we rediscover the lost language of the river, of architecture, of Nature, by reviving this living, breathing river between the Jardin des Plantes and its field of vision? And could this historic tree accompany the rebirth of this water and the revival of the Buffon Campus?
E pluribus unum.

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