En Islande, l’urgence climatique impose de reconfigurer les concepts d’architecture et d’urbanisme.
Comment ? En intégrant la production alimentaire au cœur même de l’habitat, en valorisant les ressources géothermiques, et en reconnaissant l’interdépendance de l’humain avec le vivant.
Le mois dernier, un groupe d’étudiantes et d’étudiants de master est parti à la découverte de l’Islande pour imaginer ce que pourrait être une cité productive nordique, liée à la terre, à la mer et aux forces profondes du sol.
Dans le cadre d’un workshop international faisant l’objet d’un partenariat avec le département d’Architecture de l’Iceland University of the Arts et l’Université de Luxembourg, ils ont réfléchi à des propositions architecturales et urbaines localisées à Hveragerði, ville-jardin bâtie sur un terrain géothermique qui façonnent l’urbain.
Sur 5 ans, le projet se développera sur 4 autres sites :
Vestmannaeyjar : l’archipel résilient rescapé de la lave
Fáskrúðsfjörður : le fjord des Français
Reykholt : où littérature médiévale et agriculture thermique se rencontrent
Reykjavík : la capitale en expansion, où les friches sont à reconvertir en espaces productifs
Hveragerði : la ville-jardin bâtie sur un champ géothermique, où serres et vapeur façonnent l’urbain
Reykjavík : la capitale en expansion, où les friches sont à reconvertir en espaces productifs
Au-delà de la viabilité technique, il s’agit d’élaborer des architectures vivables et équitables. Des villes qui ne nous éloignent plus de la nature, mais nous reconnectent à la « symbiose fragile » dont nous faisons partie.
Cet enseignement est un programme intensif hybride (blended intensive programme) bénéficiant de financements d’Erasmus +.