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Ville et territoires (urbanisme et projet urbain) - VT• Les cartes sont indispensables à la compréhension des espaces contemporains. Elles sont des inscriptions majeures, elles codent et déchiffrent le rapport des sociétés humaines avec le sol sur lequel elles sont établies. Elles décrivent les paysages urbains et ruraux à toutes les échelles, selon une multitude d'écritures qui les apparentent à une idéographie générale de l'espace. Chaque ville au monde est affectée par toutes les autres, chacune appartient à sa manière singulière et différenciée à la grande mêlée urbaine. Entre toutes, circulent les multitudes, et les flots d'énergie qui les font vivre ou se consumer. La carte ne pose pas un problème graphique, elle pose un problème plastique. La carte invite à faire œuvre. Elle aspire à l'objet : par ses dimensions internes, par les liens qui l'unissent à d'autres cartes, par l'intimation du mouvement de sa lecture, de son déchiffrement, par l'inclination à y rechercher un pouvoir d'expression approprié à notre connaissance du monde habité.
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Sciences humaines et sociales (SHS)Département
TransitionsTemporalités architecturales et urbaines (durée, obsolescence, démolition, cycles de vie, discordance des temps, rythmes) ; Critique de la modernité ; Ville et environnement (conflits environnementaux, économie circulaire) ; Pratiques professionnelles des architectes (éco-conception, responsabilité)
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Sciences humaines et sociales (SHS)Considère l'architecture comme la science de l'organisation des espacements et conjointement l'art comme lieu des pratiques non conformes, c'est-à-dire paysage des revers du politique. S'intéresse de près aux réalismes actuels et particulièrement ce qui ressort d'une esthétisation et d'une mutation du politique. Après avoir élaboré, au regard des pratiques artistiques des années 80 et 90, une théorie de l'œuvre, façonne une théorie en perspectives en creusant ce qui des images, des personnes, des mises en scène, des sociétés et des subjectivités relance le présent. Dans ce contexte, il se passionne pour tous les possibles critiques (histoire, valeur, nature, responsabilité, technicité, animalité), les modes de gouvernance (dispositions régulières des hommes en sociétés), et les représentations (artistiques, médiatiques, symboliques).
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Sciences et techniques pour l’architecture (STA) - (STA) Construction, ingénierie, maîtrise des ambiancesDépartement
TransitionsMes recherches explorent les solutions pour améliorer les performances mécaniques et environnementales des systèmes constructifs, dans le domaine du bâtiment et des ouvrages d'art. Elles explorent le potentiel des matériaux renouvelables, naturels ou recyclés, mais aussi celui des composants structurels hybrides. Ces thématiques m'amènent à pratiquer l'évaluation environnementale et notamment la méthode d'analyse du cycle de vie (ACV) et à suivre ses évolutions. Mots clés : Structures en bois, structures hybrides, assemblages innovants, bois-béton, comportement des matériaux, recyclage, ré-usage, éco bilan et évaluation environnementale multicritères.
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HCADépartement
THPFanny Lopez est historienne de l'architecture et des techniques (doctorat Université Paris I Panthéon-Sorbonne), Professeure habilitée à diriger des recherches à l’ENSA Paris-Malaquais et co-directrice du LIAT. Ses activités de recherche et d'enseignement portent sur l’impact spatial, territorial et environnemental des infrastructures énergétiques et numériques, ainsi que sur les imaginaires techniques associés. Ses travaux analysent l’évolution de la spatialité des régimes socio-techniques dans une perspective qui croise l’histoire et la théorie de l’architecture et de l’urbanisme avec l’histoire des techniques. Parmi ses ouvrages : Le rêve d'une déconnexion. De la maison autonome à la cité auto-énergétique (Ed. La Villette, 2014, traduit chez Manchester University Press, 2021) ; Les territoires de l'autonomie énergétique: espaces, échelles et politiques (Iste et Wiley 2019), L'ordre électrique, infrastructures énergétiques et territoires (Ed.Métis Presses 2019), À bout de flux (Ed. Divergences, 2022), Le feu numérique : spatialité et énergie des data centers (Ed.Métis Presses 2023). Prix 2011 de la thèse sur la ville (Aperau, Certu, Puca, SFU), Prix 2021 de l'Association académique pour la recherche historique et sociologique dans le domaine de l'énergie. En 2023 elle co-crée et co-dirige le festival sur les imaginaires techniques (à Mellionnec) : La machine dans le jardin. Mots clefs : architectures de l'électricité ; paysages de l’énergie ; urbanisme des réseaux ; infrastructures électriques et télécoms ; écologie des infrastructures ; imaginaire et utopie technique ; autonomie énergétique ; obsolescence, transformation et transition infrastructurelle ; technologie et politique
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Sciences et techniques pour l'architectureLazaros Mavromatidis est ingénieur architecte, docteur et habilité à diriger des recherches (HDR) en thermodynamique appliquée, constructale et théorique. Entre science et création, ses recherches relient la thermodynamique constructale à la morphogenèse architecturale, révélant des formes fluides où l’architecture devient le miroir des flux qui la traversent. Diplômé en 2007 de l’École Polytechnique d’Athènes – l’une des plus anciennes et prestigieuses écoles d’architecture en Europe – il a poursuivi son doctorat à l’INSA Lyon et à l’ENTPE, soutenu en 2011. Depuis 2014, il est maître de conférences à l’INSA Strasbourg et chercheur au laboratoire ICube (UMR 7357), au sein du groupe Génie Civil et Énergétique. Inspiré par la philosophie de Michel Foucault, il fonde en 2017 l’atelier expérimental « Hétérotopies Climatiques », intégré au cursus de 4e année du double cursus architecte - ingénieur, où sa recherche nourrit directement sa pédagogie. En 2021, il obtient son HDR au Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM) de Paris. Jusqu’en août 2025, il a exercé les fonctions de coordinateur des relations internationales et de coordinateur de la spécialité architecture à l’INSA Strasbourg, avant d’être recruté comme Professeur en Sciences et Techniques pour l'Architecture à l’ENSA Paris-Malaquais.
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Théories et pratiques de la conception architecturale et urbaine (TPCAU)Soline Nivet est architecte DPLG et docteure en architecture, professeure et membre du Laboratoire Architecture Culture Société, elle enseigne à l'ENSA Paris-Malaquais depuis 2010. Elle défend une position pédagogique volontairement transversale, entre théorie et pratique, recherche et métier, histoire et actualité, car tels sont les territoires de l’architecture aujourd’hui. Ses travaux explorent tant l’histoire immédiate de la métropole parisienne que les tensions et interactions entre la conception du projet architectural et les procédures ordinaires de sa production. Commissaire de plusieurs expositions et critique d’architecture elle est l’auteure de plusieurs ouvrages et de très nombreux articles. Formée aux techniques du documentaire et de l’écriture sonore, elle a consacré plusieurs créations radiophoniques à des phénomènes urbains contemporains. Centres d'intérêt : Histoire contemporaine de l’architecture, histoire(s) et mutations de la métropole parisienne, architecture de l’habitat, architecture et cinéma.
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Sciences et techniques pour l’architecture (STA) - Sous-champ : Construction, ingénierie, maîtrise des ambiancesDépartement
TransitionsMatteo Porrino est ingénieur diplômé de Université de Bologne et du Centre des hautes études de la construction - Paris, docteur en histoire de la construction (U. Bologne/U. Paris Descartes), HDR (U. Paris-Est), maître de conférences à l’ENSA Paris-Malaquais et chercheur au laboratoire GSA. Ses travaux portent sur l’histoire des sciences et des techniques, sur la construction et l’aménagement urbain aux XVIIIe-XXe siècles, sur la dimension patrimoniale des bâtiments spécialisés désaffectés et, plus récemment, sur le réaménagement et sur l’efficacité énergétique des stations et gares ferroviaires de la couronne parisienne. Il est responsable à l'ENSAPM de cours de statique/résistance des matériaux/science des structures et du cours d'histoire de la construction. Il a enseigné auparavant à la Faculté d’architecture de l’Université de Bologne et à l’ENSA de Strasbourg.
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