Mon travail se déploie entre différentes disciplines et tente à la fois de tracer des analogies et de repérer les fractures théoriques qui s’y jouent. La dimension du présent ou du réel – qui n’exclut bien entendu pas l’enracinement historique qui est le sien -, me semble un chantier passionnant. J’y formule en réalité trois types de questionnement : un premier, qui concerne la manière dont la culture contemporaine a reformulé le rôle et la fonction du travail intellectuel dans un contexte qui est désormais celui de l’économie cognitive ; un second, qui se concentre davantage sur la pensée politique contemporaine, interroge la notion de biopolitique ; et pour finir, un troisième, qui s’intéresse plus spécifiquement à l’architecture, à la question du projet dans toutes ses multiples échelles et la question de la métropole contemporaine saisie dans sa dimension politique, économique et culturelle.

Temporalités architecturales et urbaines (durée, obsolescence, démolition, cycles de vie, discordance des temps, rythmes) ; Critique de la modernité ; Ville et environnement (conflits environnementaux, économie circulaire) ; Pratiques professionnelles des architectes (éco-conception, responsabilité)

Santé et architecture/urbanisme, écologie, sobriété énergétique, densité, mixité et temporalité, architecture participative, éducation populaire, corps et espace, oeuvre de Charlotte Perriand

L’architecture est un dispositif politique au service des gens. Mes travaux portent sur la lecture et l’analyse de l’architecture et de ses effets, notamment des rapports de pouvoir qu’elle induit. Convoquant la socio-histoire et des méthodes ethnographiques, les principaux lieux d’investigation de mes recherches sont les projets d’habitation et les espaces domestiques. Au niveau pédagogique, je considère nécessaire l’articulation entre théorie, pratique et terrain. Je souhaite participer à la remise en question des canons de l’architecture par l’introduction des pensées du décentrage. "Architecture et féminisme" "Architecture, migrations et diasporas" "Lieux d’exercices et métiers de l’architecture"

Carlotta Darò est docteur en histoire de l’art, maître assistante à l'ENSA Paris-Malaquais depuis 2012 et membre du Laboratoire Infrastructure Architecture Territoire. Ses recherches explorent l'impact des technologies du son, des infrastructures de la télécommunication et des médias dans la culture architecturale et urbaine du XXème siècle. Elle a été chercheur invité au Centre Canadien d'Architecture (2008) et boursière Mellon à l'Université de McGill (2009-2011). Elle a aussi travaillé en tant que commissaire d'exposition et journaliste spécialisée en architecture, et est l'auteur du livre Avant-gardes sonores en architecture paru en 2013 (Presses du réel) et Les murs du son, le Poème électronique au Pavillon Philips (Editions B2, 2015). Centres d'intérêt : Histoire de l'art et de l'architecture du vingtième siècle ; Son et architecture; Télécommunication et infrastructures

Aurélien Davrius est ancien étudiant des universités de Nancy et La Sapienza de Rome. Il a suivi un premier doctorat (Histoire de l'art) en France, à l'EPHE-Sorbonne, puis un second en Italie (Histoire), à la Scuola normale superiore di Pisa, en cotutelle avec l'université de Montpellier (Architecture). Spécialisé dans l'architecture européenne (1500-1900), il a été boursier de l’École française de Rome (2014), a obtenu le prix de la fondation «Simone et Cino del Duca» (Institut de France), catégorie «Prix de soutien à la création littéraire» (2009) ; et le prix «Samuel H. Kress Foundation» de la Society of Architectural Historians (Chicago) (2014). Il a publié plusieurs ouvrages consacrés à Jacques-François Blondel, objet de sa thèse.

- Les mutations des formes d'habiter : La croissance des villes et l'abandon de la ruralité, la migration des populations et la précarisation de la société. - La structuration des territoires par les infrastructures. - La main mise des politiques sur nos modes d'habiter et les initiatives citoyens en face. - Les droits fondamentaux comme fondamentaux de l'architecture ( article 25 - d'avoir droit à un abri digne, accès à l'eau, la santé et l'éducation etc. )

Architecture et Urbanisme Ingénierie Environnementale avec des questionnements autour de : - Ville et Résilience - Symbioses énergétiques - Biomimétisme et Métabolisme Urbain - Energie Grise et "Slow Build"

Il s’agit de penser chaque projet comme un patrimoine à venir, de placer la question du temps au centre de la réflexion proposée. En manipulant des notions comme la valeur immatérielle, l’intelligibilité constructive, la durée de la forme, le potentiel de la matière, l’histoire du lieu ou le sens de bâtir, il est possible de questionner l’inscription temporelle de l’architecture contemporaine.

Valentine Guichardaz est diplômée de l’ENSA-Marseille en 2008, Elle fonde l’atelier RITA en 2016, à Paris. Elle est maitresse de conférences titulaire des écoles nationales supérieures d’architecture dans le champ théorie et pratique de la conception architecturale et urbaine. L’atelier RITA est lauréat de l’équerre d’argent 2017, dans la catégorie première œuvre, des Albums des Jeunes Architectes et Paysagistes 2018 (AJAP18), du prix spécial du jury pour les trophées de la construction Batiactu 2018, prix spécial du jury « traits urbains » dans la catégorie « urbanisme transitoire » 2018.

Dimitra Kanellopoulou, est architecte-ingénieure (NTUA), urbaniste (ENPC), maître de conférences à l’École Nationale Supérieure d’Architecture Paris-Malaquais (ENSAPM). Elle intervient à l’Ecole d’Urbanisme de Paris (EUP), au Cycle d’Urbanisme de SciencesPo Paris, à l’UFR de Géographie-Aménagement à Sorbonne Université ainsi qu’à l’Université Harokopio d’Athènes dans le cadre de l’International Master Sustainable Tourism. Entre 2015 et 2016 elle a été responsable (avec Maria Gravari-Barbas) du Master (double diplôme) ‘Gestion et Valorisation Touristique du Patrimoine Euro-méditerranéen’ à l’Université euro-méditerranéenne de Fès (UEMF). Sa thèse a eu comme sujet « La marche plurielle, aménagements, pratiques et expériences au centre historique d’Athènes ». Ses recherches portent sur l’expérience piétonne, les mobilités douces, les politiques d’aménagement d’espaces publics et le tourisme. En 2018, elle crée Politopia (www.politopia.eu) , bureau d’études, de programmation et de prospection spécialisé dans les sujets de la marche à pied et des espaces publics comme moyens d’appréhender et de fabriquer des lieux de vie dans un contexte urbain, périurbain.

Architecte et docteur en histoire de l'architecture. Maitre de conférences en HCA et TPCAU à l'ENSA Paris-Malaquais. Ancienne directrice du Columbia University GSAPP New York/Paris Program à Paris. Ancienne maître assistant associé à l'ENSAP Lille, à l'ENSA Versailles et à l'ENSA Paris-Belleville. Centres d'interêt: Histoire et théories de l'architecture du XXe siècle. Pratiques expérimentales et postures socio-politiques des architectes modernistes de l’entre-deux-guerres; échanges et interférences des savoirs et des acteurs dans l'architecture du XXe siècle au Moyen orient et en Afrique subsaharienne; retours critiques sur l'histoire des théories et pratiques récentes; enseignement croisé de l'histoire et du projet. Lauréate des bourses de recherche de New York University, de la SAH et de la Graham Foundation.

Structures légères Géométrie constructive Ingénierie des structures et enveloppes à géométrie complexe Techniques numériques (Modélisation graphique, programmation, optimisation)

Architecte DPLG spécialisé dans les espaces de performance et en scénographie de spectacle vivant, Rafaël Magrou est maître de conférence dans le champ TPCAU à l'École nationale supérieure d'architecture Paris-Malaquais. Il y a créé à son arrivée en 2016 un Studio Master abordant l'architecture théâtrale et la scénographie, avec comme partenaire La Comédie-Française. Observateur critique, ses centres d’intérêt et de recherche sont principalement articulés autour de ce domaine des arts vivants : la prospective en matière de lieux de spectacle, les mutations morphologiques des salles, les dispositifs évolutifs scéniques, les écritures de plateau, la place du spectateur et la construction de son regard. Il est membre chercheur de ENSAPM-ACS et de l’Université Bordeaux Montaigne-ARTES + membre de la Fédération internationale de la recherche théâtrale (groupe de travail Théâtre & Architecture). Il est, entre autres, en charge pour les revues Théâtre(s) et La Scène des pages dédiées aux nouveaux lieux scéniques.

Les centres d'intérêt sont illustrés par les principales publications : Phénomènes de métropolisation et globalisation: -"Chandigarh 50 ans après Le Corbusier", (en cours) -"Sports, portrait d'une métropole", direction de l’ouvrage avec NP2F, Pavillon de l’Arsenal, p.449 -"Rotterdam", portrait de ville avec S. Rousseau, IFA/Cité de l’architecture, p.100 Questions architecturales et urbaines du développement durable: -"Climats", conférences Malaquais 2009, direction scientifique de l’ouvrage avec J. Fol,F. Hertweck, V. Picon Lefebvre, InFolio, p.528 Le logement contemporain, conceptions et doctrines: -"Penser l’habité, le logement en question", avec M. Eleb, A-M. Châtelet, Mardaga, p.183 Théorie de l'architecture et de la construction, historiographie, représentation -"Entre raison et utopie, l’Histoire de l’architecture d’Auguste Choisy", Mardaga, p.319 Politiques publiques, ville et architecture années 1930: -"Toulouse 1920-1940. La ville et ses architectes", et al. p. 263

Né à Chicago en 1959 de nationalités américaine, canadienne et grecque. En 1985, il est diplômé en Architecture (B.Arch) à l’Université de Toronto, où il a également fait des études de musique. En 1992, il valide un DEA à l'Institut français d’urbanisme, Université Paris 8. Steven Melemis est architecte-urbaniste et historien de l’urbanisme. Membre du collectif BazarUrbain depuis 2004, il travaille sur des études d’urbanisme basées sur des recueils de paroles (habitants, usagers, acteurs) et sur l’exploration des dimensions sensibles du milieu urbain. Son travail d’historien se situe à l’intersection de deux axes principaux : 1) les interférences entre l’architecture, l’urbanisme, les sciences sociales et humaines et les domaines artistiques 2) les dispositifs d’observation et d’enregistrement des qualités sensibles du territoire en vue de sa transformation. Enseignement : Responsable du séminaire/studio de préparation au PFE (VAT-T9). Cours magistral d’histoire « Connaître et transformer l’urbain » (H4). Studios de projet P2 (Atelier Conception expérimentation fabrication) et P8 (Désapprendre d’Athènes). Membre du CEVE de l’ENSAPM. Il est responsable depuis 2011 d’une Action à l’international de l’ENSAPM au sujet de la métropole d’Athènes d’aujourd’hui. Maître assistant à l’ENSA Paris-Malaquais depuis 2009, à l’ENSA Grenoble de 2001 à 2009 (champs Villes et territoires/Urbanisme). Il a été Responsable du département VAT de 2011 à 2015. Il est membre associé du laboratoire IPRAUS (ENSA Paris-Belleville). Doctorat en cours.

Frank Minnaërt est un architecte et enseignant franco-australien. Il a été enseignant titulaire pendant 7 ans jusqu’en 2013 à l’Ecole d’Architecture de UTS (University of Technology Sydney) en Licence et Master. Frank a créé son studio pluridisciplinaire en 2006 à Sydney et à Paris en 2014, opérant dans de multiples champs: architecture, design, installation, commissariat d’exposition, recherche et publication. Ses projets sont publiés et exposés internationalement, incluant la Biennale d’Architecture de Venise.

Philippe Morel is an architect, theorist and entrepreneur, co-founder of EZCT Architecture & Design Research (2000) and initiator and founding CEO of the large-scale 3D-printing corporation XtreeE (2015). He currently teaches as an Associate Professor at the École nationale supérieure d'architecture Paris-Malaquais, where he headed the Digital Knowledge department (co-founded with Pr. Girard), and at UCL Bartlett where he held a Visiting Professorship position. Before teaching at ENSA Paris-Malaquais and the Bartlett, he was a seminar and studio Professor at the Berlage Institute in Rotterdam, and a history and theory seminar and AADRL tutor at the Architectural Association in London. In 2017, he co-edited the book "Computational politics and architecture: From Digital Philosophy to the End of Work" (Editions ENSA Paris-Malaquais). In February 2007, he curated the exhibition "Architecture Beyond Forms: The Computational Turn" at the Maison de l’architecture et de la ville PACA in Marseille. Explicitly departing from Eisenman PhD’s dissertation from 1963 – "The Formal Basis of Modern Architecture" –, the exhibition addressed both historically and theoretically the current linguistic and computational turns in architectural design. Philippe Morel has published more than 35 essays, lectured in many universities around the world (Harvard GSD, ETH Zurich, Columbia GSAPP, Princeton, Pratt Institute, MIT, TU Delft, EHESS, ENS Lyon, TU Wien, IaaC, Centre Pompidou, etc.) and presented his work in numerous exhibitions (MNAM – Centre Pompidou; Mori Art Museum, Tokyo; Museum of Art & Design, New York). His work and the one of his office are part of private and public collections, including FRAC Centre and Centre Pompidou permanent collections.

Minh Man Nguyen est professeur associé sur les outils numériques et a coordonné le groupe de réflexion sur le numérique et sa pédagogie à l’Ecole Spéciale d’Architecture. Il enseigne aussi à l’ENSA Paris Malaquais dans les intensifs et dans les studios de projet au sein du département Digital Knowledge. Il a travaillé notamment pour Mack Scogin Merill Elam Architecture, agence d’Atlanta. Puis il a intégré le bureau d’étude structure RFR à Paris, entre autre dans le département « géométrie complexe » où il participe au programme de recherche avec l’Université Technologique de Vienne sur les applications d’algorithmes d’optimisation en architecture et collabore sur des projets à forme complexe telle que la fondation LVMH. Il cofonde en 2011 l’agence d’architecture WAO, avec laquelle il développe une réflexion basée sur le « faire ». En 2014, il cofonde WoMa, fabrique de quartier, un espace qui promeut le collaboratif tant au niveau du travail que celui de la fabrication.

Matteo Porrino est ingénieur diplômé de Université de Bologne et du Centre des hautes études de la construction - Paris, docteur en histoire de la construction (U. Bologne/U. Paris Descartes), HDR (U. Paris-Est), maître de conférences à l’ENSA Paris-Malaquais et chercheur au laboratoire GSA. Ses travaux portent sur l’histoire des sciences et des techniques, sur la construction et l’aménagement urbain aux XVIIIe-XXe siècles, sur la dimension patrimoniale des bâtiments spécialisés désaffectés et, plus récemment, sur le réaménagement et sur l’efficacité énergétique des stations et gares ferroviaires de la couronne parisienne. Il est responsable à l'ENSAPM de cours de statique/résistance des matériaux/science des structures et du cours d'histoire de la construction. Il a enseigné auparavant à la Faculté d’architecture de l’Université de Bologne et à l’ENSA de Strasbourg.

DATA, Fondamentaux – Bâtiments essentiels - Nous cherchons à concevoir des projets spécifiques, adaptés à leurs usages et fonctions, caractérisés par la simplicité de leur géométrie et de leurs dispositifs, et dont les principes reposent sur une forme d’analyse « objective » des contextes – environnement(s) (site, programme, utilisateurs, climats). Bâtiments durables - Notre approche de la « durabilité » en architecture ne se veut pas technique ou normative, elle se transcrit plutôt par une recherche d’économie de moyens et une préoccupation constructive liée à l’évolutivité et la capacité de transformation des bâtiments. Combinaison de ces deux paradigmes, la conception s’apparente ainsi chez nous à une réduction perpétuelle du projet à ses fondamentaux, sans superflu. Élément par essence non réductible, la structure est pensée comme capable, génératrice, les bâtiments opérant alors à la manière d’infrastructures ouvertes et potentielles. Fondée en 2010 à Paris par Léonard Lassagne et Colin Reynier, l’agence DATA opère dans les champs de l’architecture, de l’urbanisme, du design et de la recherche.

Mes enseignements et recherches portent principalement sur : L'histoire et la conception des lieux scéniques, l'acoustique, la scénographie d'exposition et la construction de l'espace par la vision (https://www.lentour.org/), l'architecture comme outil géographique ou astronomique, l'analyse du projet architectural et des représentations, la narration et la modélisation architecturales. L’utopie architecturale.

Construire dans la ville ancienne, La restauration du patrimoine du XXème siècle, Rénovation et reconversion du patrimoine architectural, Innovation énergétique dans le construit, Pédagogie pour un chantier lisible, Les corridors en Afrique de l’Est, développement et stratégies territoriales, Heritage Tourism Landscapes

Mes recherches portent sur deux thèmes principaux. Le premier est l’habiter, décliné autant comme production de logements que comme manière de signifier et d’adapter/s’adapter à l’espace. Notamment, je m’intéresse aux effets des processus de patrimonialisation sur les espaces habités, mais aussi à la manière dont l’habiter devient un objet de patrimonialisation et une figure mobilisée pour accompagner, et quelques fois justifier, des opérations de transformation urbaine et architecturale. Le deuxième thème est celui de la dimension performative des récits produits par les acteurs de la fabrique urbaine. Une recherche en cours interroge l’émergence du récit de la « ville d’après » comme un modèle générique de développement des territoires post-covid, présenté́ comme alternatif au modèle métropolitain. Ces différentes activités ouvrent un questionnement méthodologique fort sur comment la recherche en sciences humaines et sociales, et plus particulièrement l’enquête socio-anthropologique, peut contribuer à des processus de projets architecturaux, urbanistiques et paysagers.

Transformation de la ville et des territoires, Europe, XIXe-XXe siècles

Jean-Pierre Vallier est architecte DPLG et titulaire d'un DEA en philosophie obtenu sous la direction de J. Derrida et G. Didi-Huberman à l’EHESS en 1998. Il est maître-assistant en Théorie et Pratique de la Conception Architecturale et Urbaine depuis 2002 et enseigne à l'ENSA Paris-Malaquais depuis 1996. Ses participations à des concours d’architecture sur des programmes variés et ses réalisations ont fait l’objet de publications (articles de revue et ouvrages monographiques) en France et à l’étranger. L'ensemble de ses recherches, de ses publications et des modalités pédagogiques mises en œuvre dans son enseignement, tentent en particulier avec le concours de la référence philosophique, de comprendre et de dépasser l'isolement caractéristique du champ architectural vis-à-vis du mouvement général de la culture et de révéler le potentiel d'interactions entre pratique et théorie architecturales. Ses recherches de doctorat en cours portent sur la déconstruction du concept d’architecture. Ses centres d’intérêts associent les interactions directes et potentielles entre l’architecture et les autres disciplines à dominante artistique ou intellectuelle, les pratiques expérimentales du projet (rapports processus / conceptualisation / fictionnalisation / transformation de l’espace réel), les questions de sociétés et aspects institutionnels, l’histoire des idées et des institutions (y compris les bouleversements apportés sur les plans de la représentation du réel et de l’éthique par les développements technoscientifiques contemporains), la théorie de l’architecture (toutes les questions touchant aux rapports pensée/architecture/expérience/perception/symptômes de résistance à l'explicitation théorique, …), ... Il est co-responsable du Séminaire de Recherche Espaces Ecritures Architectures (Partenariat Université Paris Ouest / ENSAPM) et du Cycle de conférences mensuelles associé. Il participe à l’évaluation scientifique d’articles pour la revue américaine Architecture Philosophy (Oklahoma State University and the Delft University of Technology). Il a été Membre élu du Conseil Scientifique Supérieur de l'Enseignement de l'Architecture de 2004 à 2007, puis Membre nommé élu vice-président de 2007 à 2010 de ce conseil, il a été aussi Représentant élu à la CAP de 2011 à 2013. Il est Chercheur au sein du Laboratoire GERPHAU et Membre du Réseau International Architecture & philosophie.

Mehdi Zannad est architecte DPLG, diplômé de l’ENSA de Nancy. Graveur et dessinateur des villes, son travail est intégré en 2016 aux collections du FRAC PACA. Il expose régulièrement ses dessins et travaille comme illustrateur pour différentes agences d’architecture.