Architectures intempestives
13 Nov 2025
Dans le cadre du séminaire de recherche du département THP (Théorie, Histoire, Projet)
Jeudi 13 novembre 2025
14h-16h
École d’architecture Paris-Malaquais
1 rue Jacques Callot (3e étage) – Paris VIe
Entrée libre dans la limite des places disponibles
Cette année, le séminaire de Master du département Théorie Histoire Projet (THP) a pour thème : « Infrastructures, objets, discours, imaginaires ». Dans ce cadre, plusieurs conférencières et conférenciers sont invités à partager leurs travaux au croisement de l’histoire de l’architecture, des techniques, de l’environnement, des études décoloniales et de genre.
Architectures intempestives
Can Onaner
Dire de l’architecture qu’elle est intempestive c’est y rechercher l’effet d’un temps sorti hors de son gond, une architecture ouverte à l’événement que l’on attend, sans savoir quand et comment il adviendra, ni quelles conséquences il aura. Dire que l’architecture est intempestive, quand elle semble si fixe et déterminée, c’est en faire le support de récits de débordements : débordements de ses limites physiques, autant que de son cadre de pensée disciplinaire et des protocoles qui guident sa conception. Architectures intempestives est le titre provisoire d’une HDR en cours, revenant sur un parcours de recherche autour des notions de suspens et de négativité, d’afoulement et d’émancipation, avec comme enjeu central la transgression de quelques limites que l’on assigne à la pratique et à la théorie de l’architecture.
Can Onaner est architecte et docteur en Histoire de l’architecture. Il est professeur titulaire à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Bretagne, à Rennes, membre du laboratoire LIAT à l’ENSA de Paris-Malaquais. En 2009, il crée son agence d’architecture avec laquelle il conçoit et réalise différents projets d’intérieur et participe à des concours d’équipements et de projets urbains. Il publie des articles pour des revues françaises et internationales. Ses livres, Aldo Rossi, Architecte du Suspens, puis Adolf Loos et l’humour masochiste, sont publiés aux éditions Métispresses en 2016 et 2019. Il a été commissaire pour les expositions Temps suspendu en 2013 à Bordeaux et La place comme théâtre de la foule révoltée à Paris en 2016. Il travaille actuellement sur les thèmes de la foule, de la révolte et de l’émancipation, qu’il analyse à travers le prisme de l’architecture du suspens.
Jeudi 13 novembre 2025
14h-16h
École d’architecture Paris-Malaquais
1 rue Jacques Callot (3e étage) – Paris VIe
Entrée libre dans la limite des places disponibles
Cette année, le séminaire de Master du département Théorie Histoire Projet (THP) a pour thème : « Infrastructures, objets, discours, imaginaires ». Dans ce cadre, plusieurs conférencières et conférenciers sont invités à partager leurs travaux au croisement de l’histoire de l’architecture, des techniques, de l’environnement, des études décoloniales et de genre.
Architectures intempestives
Can Onaner
Dire de l’architecture qu’elle est intempestive c’est y rechercher l’effet d’un temps sorti hors de son gond, une architecture ouverte à l’événement que l’on attend, sans savoir quand et comment il adviendra, ni quelles conséquences il aura. Dire que l’architecture est intempestive, quand elle semble si fixe et déterminée, c’est en faire le support de récits de débordements : débordements de ses limites physiques, autant que de son cadre de pensée disciplinaire et des protocoles qui guident sa conception. Architectures intempestives est le titre provisoire d’une HDR en cours, revenant sur un parcours de recherche autour des notions de suspens et de négativité, d’afoulement et d’émancipation, avec comme enjeu central la transgression de quelques limites que l’on assigne à la pratique et à la théorie de l’architecture.
Can Onaner est architecte et docteur en Histoire de l’architecture. Il est professeur titulaire à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Bretagne, à Rennes, membre du laboratoire LIAT à l’ENSA de Paris-Malaquais. En 2009, il crée son agence d’architecture avec laquelle il conçoit et réalise différents projets d’intérieur et participe à des concours d’équipements et de projets urbains. Il publie des articles pour des revues françaises et internationales. Ses livres, Aldo Rossi, Architecte du Suspens, puis Adolf Loos et l’humour masochiste, sont publiés aux éditions Métispresses en 2016 et 2019. Il a été commissaire pour les expositions Temps suspendu en 2013 à Bordeaux et La place comme théâtre de la foule révoltée à Paris en 2016. Il travaille actuellement sur les thèmes de la foule, de la révolte et de l’émancipation, qu’il analyse à travers le prisme de l’architecture du suspens.
