22 Feb 2017
Mercredi 22 février 2017 de 18h à 20h
à l’École nationale supérieure d’architecture Paris-Malaquais, site Jacques Callot, 1 rue Jacques Callot, Paris 75006, premier étage
Dans les œuvres d’Amin Maalouf la ville de Beyrouth est subordonnée à une présence implicite. Explorant à la fois cette absence et cette omniprésence, l’auteur dissimule au gré de ces pages d’écriture, son incapacité de dire par les mots le traumatisme de la guerre civile, encore trop proche de sa résurgence. Dans un contexte de mutation urbaine permanente et toujours précipitée : on se demandera alors comment cette ville-martyre pourrait édifier une identité collective et pour chacun juxtaposée à cette présence fantomatique rémanente.
Juliette El-Abiad est chercheuse en anthropologie. Son projet de thèse s’intitule : Ecriture de l’histoire et effacement des traces, ruines de guerre et politique de mémoire, Beyrouth centre-ville (1975-1990). Elle est l’auteure de l’ouvrage intitulé Le patrimoine culturel immatériel, publié aux éditions l’Harmattan en mars 2014.
Cycle de conférences-débats organisé par Pierre Hyppolite, Fabrice Moulin, Marc Perelman et Jean-Pierre Vallier dans le cadre d’un séminaire de recherche conjoint ENSAPM (département THP et Laboratoire GERPHAU) et Paris Ouest Nanterre – CSLF, EA 1586 et Histoire des Arts et des Représentations, EA 4414.
{{title}}
Mettez à jour votre navigateur pour afficher correctement ce site Web. Mettre à jour maintenant