14 Jun 2018 |
L’extraordinaire plasticité de Tokyo et sa transformation perpétuelle semblent échapper à toute pensée orthodoxe de la ville, à toute élaboration discursive de l’urbanisme, ou sur l’urbanisme. Pour comprendre ce phénomène, il est utile d’explorer la métaphore hybride du corps humain, à la fois organique et mécaniciste. C’est ce que propose le « prostho-urbanism, ou « urbanisme prothétique » : envisager l’urbain dans ses capacités plastiques d’adaptation aux évolutions de son milieu environnant, et les relations de l’architecture à ses composantes comme celle d’une prothèse à son corps, certes central mais peut-être vide…
Correspondant au Japon pour la revue d’architecture italienne Domus, Rafael A. Balboa vit à Tokyo depuis 13 ans. Après avoir obtenu un master à l’université de Tokyo dans le studio Chiba Manabu Lab (précédemment nommé le Tadao Ando Lab), il réalise un doctorat dans la même université sous la direction du professeur Kengo Kuma. Il est désormais chercheur invité à l’université de Tokyo et à l’université de Keio, ainsi que conférencier dans plusieurs écoles d’architecture au Japon et à l’étranger. Ses travaux de recherches portent sur l’application des métaphores urbaines, avec un intérêt particulier pour le “Prostho-urbanisme” et la “Tératologie urbaine”.
Membre de la JIA (Japan Institute of Architects), il co-fonde et dirige son agence d’architecture et d’urbanisme STUDIO WASABI depuis 2013, réalisant des projets diversifiés de l’échelle domestique à l’echelle urbaine, au Japon, Mexique, Latvia et à Jakarta. Depuis 2017, il est le directeur de Casa Nano, une résidence artistique de Tokyo qui fait partie de la fondation Casa Wabi au Mexique qui a été conçue par Tadao Ando en 2014.
Jeudi 14 juin 2018 à 18h30, salle 206, à l’École nationale supérieure d’architecture Paris-Malaquais, 14 rue Bonaparte, Paris 75006
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