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Exposition "Et les frontières deviennent des ponts" (festival WE à l'Est)

21 Nov 2024 | 30 Nov 2024

Une exposition du festival Un week-end à l’Est


Galerie d’architecture Paris-Malaquais
1 rue Jacques Callot – Paris VIe

Du jeudi 21 au samedi 30 novembre
Accès libre tous les jours de 14h à 19h

Une exposition du festival Un week-end à l’Est


« Et les frontières deviennent des ponts »

« Qu’est-ce que l’art arménien contemporain et comment identifier le plus précieux parmi la diversité artistique d’un espace défini ? À ce moment de l’histoire où l’art occidental longtemps dominant se doit de composer avec la multitude des formes et des signes du monde, nous souhaitons, modestement, offrir une affiche variée, qui ne saurait être complète, traitant des diverses problématiques d’aujourd’hui. L’imaginaire arménien, nourri par l’errance et les récits héroïques, cède aujourd’hui le pas devant des tentatives de formuler une conception plus culturelle d’identité. L’art est un outil puissant pour remettre en question et élargir le récit national. En détournant les symboles et les techniques, les artistes évoquent les questions politiques et sociales et créent des dialogues entre les cultures, les médiums et les histoires. L’art est cet espace où penser et vivre l’étranger devient possible. »

Commissaires des expositions du festival Un week-end à l’Est : Alain Berland et Varduhi Kirakosyan

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« MOB (MILITARY MOBILIZATION) » Galerie d’archi Paris-Malaquais

Areg Balayan, Photographie

À travers cette série documentaire, créée pendant son service à l’armée du Haut-Karabakh en 2016, Areg Balayan réfléchit aux désastres de la guerre à travers l’objectif du photographe et celui du soldat. L’appareil photo devient un instrument ambivalent, capable de créer une distance émotionnelle entre l’événement et le spectateur, tout en reproduisant la brutalité du monde.

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« CHÈRE ARMÉNIE »

Narek Barseghyan, Peinture

À travers une pratique artistique nourrie par la psychologie, la philosophie et la théologie, Narek Barseghyan utilise différents médiums – les peintures numériques, les toiles à l’huile mêlées de texte et les aquarelles – pour développer son propre langage visuel. Ces paysages arméniens, bien qu’ils ne soient ni des interprétations photographiques ni topographiques, offrent une expression authentique des “portraits” sensibles des zones de conflit.

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« SANS TITRE »

Sona Khachikyan, Peinture

Sona Khachikyan pratique l’installation, la performance, le dessin et la peinture. Elle a pour sujet de recherche les représentations de la sexualité. Elle présente plusieurs toiles énigmatiques qui laissent deviner la violence qu’un corps peut exercer sur un autre corps.

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« LES INVISIBLES »

Sasun Margaryan, Sculpture

Les œuvres de Sasun Margaryan interrogent la nature ambivalente de l’être humain et les tentatives de définir le soi en relation avec l’autre. Dans « Les Invisibles », il soulève la problématique de la représentation des minorités au sein de la société arménienne. Ses boîtes en verre encadrent et obscurcissent la figure humaine tout en la mettant en lumière, reproduisant presque la manière dont la société dissimule et marginalise certains individus.

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« VISIONARIES »

Garush Melkonyan, Sculpture

Garush Melkonyan utilise la lithophanie, un précurseur des techniques cinématographiques, sur une assiette en porcelaine, auparavant invisible. Composée de différentes photographies préexistantes qui forment une série trouvant sa cohérence dans des attitudes corporelles similaires, pour créer une mise en abyme des images présentées.

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« SANS TITRE »

Araks Sahakyan, Dessin

Artiste transdisciplinaire et performeuse, Araks Sahakyan articule sa recherche autour des questions telles que la mémoire, le déracinement ou les migrations ; l’histoire individuelle et collective dans ses traductions possibles. Son répertoire esthétique puise dans la culture populaire des années 90 et dans l’héritage de son propre vécu partagé entre plusieurs pays.


Dans le cadre du festival Un week-end à l’Est, Paris-Malaquais accueille également la conférence « La cité de demain : architecture du modernisme soviétique » de Ruben Arevshatyan le 25 novembre > En savoir plus sur cette conférence


> Le site du festival Un week-end à l’Est

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