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Femmes peintres du Hazaribagh

7 Oct 2016 | 3 Dec 2016

Photographies de Deidi von Schaewen présentées par l’association « Femmes du Hazaribagh »


___ Exposition prolongée jusqu’au 3 décembre 2016___

Une tradition multimillénaire est en train de s’éteindre peu à peu, dans l’indifférence générale. Celles des murs peints par les femmes des tribus du Hazaribagh, un district en Inde dont le nom signifie « mille jardins ».

Inlassablement, mousson après mousson, elles repeignent les murs des maisons des villages, à partir de pigments naturels, longuement travaillés avant d’être appliqués.

Cette tradition remonte à l’âge rupestre.

Les scènes colorées sont élaborées pour les fêtes d’après la moisson.

Les chefs d’œuvre en noir et blanc sont réservés aux mariages, la mère de la jeune épouse décore elle-même la chambre où la mariée passera sa première nuit avec son mari.

L’extension des mines d’or et de charbon crée une véritable catastrophe écologique, menace le territoire des villages et les zones de ravitaillement. Il est de plus en plus difficile pour les habitants d’obtenir de quoi assurer leur subsistance et de perpétrer cette tradition ancestrale.

Parce qu’une femme parmi les femmes…

En 2009, la photographe Deidi von Schaewen découvre ces maisons peintes et rencontre alors Bulu Imam, le défenseur de ces femmes et de leur civilisation en Inde.

Après son deuxième voyage en 2014, au cours duquel elle découvre que plus de la moitié des peintures ont disparu, elle décide d’apporter son aide en créant l’association « Femmes du Hazaribagh ». Les fonds recueillis permettent aux artistes de relancer ou poursuivre la tradition des maisons peintes.


Deidi von Schaewen

Après des études à l’école des beaux-arts de Berlin, Deidi von Schaewen choisit la photographie comme moyen d’expression. Ayant vécu à Barcelone et à New-York, elle s’installe à Paris et voyage autour du monde. Depuis 1974, elle expose photos et vidéos dans les musées et galeries internationales.

D’abord connue comme photographe d’architecture, elle accompagne l’émergence des nouveaux talents dans les années 1980, de Ricardo Bofill à Franck Gehry, de Tadao Ando à Jean Nouvel. Par l’image et par le film, elle suit également l’œuvre d’Andrée Putman. En 1984, elle réalise un film sur Man Ray.

En parallèle, elle mène une recherche personnelle sur l’éphémère, l’inattendu, l’insolite. Avec son premier livre, « Murs » (1977), elle révèle la poésie des murs mis à nu dans les quartiers en démolition. La série « trottoirs » montre la ville par des reflets et par des traces au sol. Pour les séries « bâches » et « échafaudages », elle collectionne, d’Egypte en Inde, d’Afrique en Europe, des monuments, immeubles, voitures ou autres objets, soustraits à la vue et offrant des formes éphémères et surprenantes. Les cabanes en tôles de récupération en Afrique ou en Inde n’échappent pas à son regard. D’autres séries concernent les formes végétales extraordinaires, ainsi que les arbres sacrés de l’Inde. Pour ses livres (une vingtaine), Deidi von Schaewen parcourt le monde à la recherche d’artistes qui inventent des paysages domestiques avec des matériaux de récupération (« Mondes imaginaires », Taschen, 2000). Dans « Intérieurs de l’Inde » (Taschen, 2001) ou dans « Inside Africa » (2 vol. Taschen, 2003), elle montre la créativité moderne et la force des traditions, notamment par les rituels des peintures murales et le lien très fort qui relie ces pratiques ancestrales à l’art d’aujourd’hui.


ENSA Paris-Malaquais
Espace Callot
1 rue Jacques Callot 75006 Paris
Entrée libre du lundi au vendredi de 10h à 20h30 et le samedi de 10h à 18h30

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