"Comment combiner l'espace d'exposition analogique et le monde numérique ?" - Thomas Hirschhorn
10 Dec 2025
Dans le cadre de "L'entour", enseignement scénographie d'exposition
Mercredi 10 décembre 2025
10h
Beaux-Arts de Paris
14 rue Bonaparte 75006 Paris
Le cycle international de conférences « Scénographie d’exposition », débuté en 2018, est piloté par Yann Rocher (Ecole d’architecture Paris-Malaquais – PSL) et Thierry Leviez (Pavillon Bosio), avec un comité de programmation constitué d’Alexis Bertrand (Beaux-Arts de Paris), Mathilde Roman (Pavillon Bosio), Annabel Vergne, Véronique Massenet et Marie Gaspar (École des arts décoratifs – PSL), Stéphanie Quantin-Biancalani (Centre Pompidou).
Il est organisé dans le cadre de l’enseignement de master « L’entour », consacré à l’histoire et à la technique de la scénographie d’exposition, commun à l‘Ecole d’architecture Paris-Malaquais – PSL, aux Beaux-Arts de Paris, au Pavillon Bosio de Monaco, à l’Ecole des arts décoratifs – PSL et au Centre Pompidou.
***
« Cette conférence vise à présenter et à discuter du défi que représente l’exposition d’une œuvre d’art dans un espace d’exposition classique de type « cube blanc », en abordant la question de l’influence des réseaux sociaux, du métaverse, de l’intelligence artificielle et de l’idéologie du « Fake it till you make it » (Fais semblant jusqu’à ce que tu y arrives).
Dans cette conférence, à la suite de cette confrontation, je partagerai l’expérience de la création de « Fake it, Fake it – till you Fake it » (Fais semblant, fais semblant, jusqu’à ce que tu y arrives), exposée début 2024 à la Gladstone Gallery, à New York, et plus récemment (novembre 2025) au Museo Helga de Alvear, à Cáceres, en Espagne. »
***
Thomas Hirschhorn est né à Berne (Suisse) en 1957. Il a étudié à la Kunstgewerbeschule de Zürich de 1978 à 1983, avant de s’installer à Paris en 1983, où il vit depuis.
Son travail est montré dans de nombreuses institutions, galeries et expositions internationales, parmi lesquelles la Biennale de Venise (1999 et 2015), Documenta 11, Kassel (2002), la 27ème Biennale de Sao Paolo (2006), 55ème Carnegie International, Pittsburgh (2008), le Pavillion Suisse – 54ème Biennale de Venise (2011), La Triennale au Palais de Tokyo, Paris (2012), la 9ème Biennale de Shanghaï (2012), Manifesta 10 à Saint-Petersbourg (2014), South London Gallery (2015), The National Gallery of Kosovo (2018), MoMa PS1 New York (2019), MAAXI, Museo nazionale delle arti del XXI secolo, Rome (2021), et Museum of Contemporary Art à Busan (2024).
Ses récentes expositions personnelles sont “Fake It, Fake It, Till you Fake It” à New-York, Gladstone Gallery (2024), “LAST CHANCE: What can we learn from History of Art, for today’s understanding?” à la Galerie Chantal Crousel, Paris (2024), “Laboratoire des Monuments tombés” à l’Artothèque, Caen (2025).
Thomas Hirschhorn affirme, à chacune de ses expositions – dans un musée, une galerie ou un lieu alternatif – son engagement envers le public non-exclusif, comme en témoignent ses nombreux projets (plus de 78) réalisés dans l’espace public, dont les plus récents sont “Sense of Safety. Exhibition”, Yermilov Centre, Kharkiv, Ukraine (2024) et “Art Shelter”, Art-Station- Dubulti, Jurmala, Riga, Latvia (2022).
Ses projets conçus selon sa ligne de conduite “Présence et Production” avec des collaborations locales sont preuve de cet engagement. On peut citer “Robert Walser-Sculpture” à Biel/Bienne en 2019, “What I can learn from you. What you can learn from me (Critical Workshop)”, Remai Modern, Saskatoon, 2018, “Flamme éternelle” au Palais de Tokyo en 2014, le « Gramsci Monument » dans le Bronx à New York en 2013, ”The Bijlmer Spinoza Festival”, Amsterdam, 2009 ou encore le « Musée Précaire Albinet » à Aubervilliers en 2004.
Des sélections de ses écrits ont été publiées par The MIT Press (October Books): « Critical Laboratory: The Writings of Thomas Hirschhorn » (2013), et aux éditions Macula “Une volonté de faire, Thomas Hirschhorn”, collection Les in-disciplinés-e-s (2015), et en 2024 “Thomas Hirchhorn, Quand les faibles se prennent pour des forts ». Son livre d’artiste “V.C.R.T.” est publié par La Fábrica, Madrid / Bombas Gens Centre d’Art, Valencia (2022).
Thomas Hirschhorn a reçu plusieurs prix, parmi lesquels: “Preis für Junge Schweizer Kunst” (1999), “Prix Marcel Duchamp” (2000), « Rolandpreis für Kunst im öffentlichen Raum » (2003), “Joseph Beuys-Preis” (2004) and the “Kurt Schwitters-Preis” (2011) et le « Prix Meret Oppenheim » (2018).
Mercredi 10 décembre 2025
10h
Beaux-Arts de Paris
14 rue Bonaparte 75006 Paris
« Cette conférence vise à présenter et à discuter du défi que représente l’exposition d’une œuvre d’art dans un espace d’exposition classique de type « cube blanc », en abordant la question de l’influence des réseaux sociaux, du métaverse, de l’intelligence artificielle et de l’idéologie du « Fake it till you make it » (Fais semblant jusqu’à ce que tu y arrives).
Dans cette conférence, à la suite de cette confrontation, je partagerai l’expérience de la création de « Fake it, Fake it – till you Fake it » (Fais semblant, fais semblant, jusqu’à ce que tu y arrives), exposée début 2024 à la Gladstone Gallery, à New York, et plus récemment (novembre 2025) au Museo Helga de Alvear, à Cáceres, en Espagne. »
***
Thomas Hirschhorn est né à Berne (Suisse) en 1957. Il a étudié à la Kunstgewerbeschule de Zürich de 1978 à 1983, avant de s’installer à Paris en 1983, où il vit depuis.
Son travail est montré dans de nombreuses institutions, galeries et expositions internationales, parmi lesquelles la Biennale de Venise (1999 et 2015), Documenta 11, Kassel (2002), la 27ème Biennale de Sao Paolo (2006), 55ème Carnegie International, Pittsburgh (2008), le Pavillion Suisse – 54ème Biennale de Venise (2011), La Triennale au Palais de Tokyo, Paris (2012), la 9ème Biennale de Shanghaï (2012), Manifesta 10 à Saint-Petersbourg (2014), South London Gallery (2015), The National Gallery of Kosovo (2018), MoMa PS1 New York (2019), MAAXI, Museo nazionale delle arti del XXI secolo, Rome (2021), et Museum of Contemporary Art à Busan (2024).
Ses récentes expositions personnelles sont “Fake It, Fake It, Till you Fake It” à New-York, Gladstone Gallery (2024), “LAST CHANCE: What can we learn from History of Art, for today’s understanding?” à la Galerie Chantal Crousel, Paris (2024), “Laboratoire des Monuments tombés” à l’Artothèque, Caen (2025).
Thomas Hirschhorn affirme, à chacune de ses expositions – dans un musée, une galerie ou un lieu alternatif – son engagement envers le public non-exclusif, comme en témoignent ses nombreux projets (plus de 78) réalisés dans l’espace public, dont les plus récents sont “Sense of Safety. Exhibition”, Yermilov Centre, Kharkiv, Ukraine (2024) et “Art Shelter”, Art-Station- Dubulti, Jurmala, Riga, Latvia (2022).
Ses projets conçus selon sa ligne de conduite “Présence et Production” avec des collaborations locales sont preuve de cet engagement. On peut citer “Robert Walser-Sculpture” à Biel/Bienne en 2019, “What I can learn from you. What you can learn from me (Critical Workshop)”, Remai Modern, Saskatoon, 2018, “Flamme éternelle” au Palais de Tokyo en 2014, le « Gramsci Monument » dans le Bronx à New York en 2013, ”The Bijlmer Spinoza Festival”, Amsterdam, 2009 ou encore le « Musée Précaire Albinet » à Aubervilliers en 2004.
Des sélections de ses écrits ont été publiées par The MIT Press (October Books): « Critical Laboratory: The Writings of Thomas Hirschhorn » (2013), et aux éditions Macula “Une volonté de faire, Thomas Hirschhorn”, collection Les in-disciplinés-e-s (2015), et en 2024 “Thomas Hirchhorn, Quand les faibles se prennent pour des forts ». Son livre d’artiste “V.C.R.T.” est publié par La Fábrica, Madrid / Bombas Gens Centre d’Art, Valencia (2022).
Thomas Hirschhorn a reçu plusieurs prix, parmi lesquels: “Preis für Junge Schweizer Kunst” (1999), “Prix Marcel Duchamp” (2000), « Rolandpreis für Kunst im öffentlichen Raum » (2003), “Joseph Beuys-Preis” (2004) and the “Kurt Schwitters-Preis” (2011) et le « Prix Meret Oppenheim » (2018).
