"Ordinaires - Quand l’édifice fait l’expérience de la durée" - François Brugel
24 Oct 2024
Dans le cadre du cycle de conférences "Construire une pensée"
Captation vidéo de la conférence
Jeudi 24 octobre
18h30
École d’architecture Paris-Malaquais
14 rue Bonaparte – Paris VIe
Amphithéâtre 2 des Loges
Entrée libre dans la limite des places disponibles
Conférence suivie d’un apéritif en mezzanine
Diffusion en direct sur la chaine YouTube de l’école et sur Instagram live
Ce cycle de conférences interroge des praticiens et des théoriciens sur l’identité du monde que l’on est en train de construire. L’acte de construire est un moment essentiel dans la fabrication de l’architecture. Il est pourtant possible de construire sans faire d’architecture. L’intelligibilité constructive d’un bâtiment nécessite d’être portée par l’engagement de son concepteur. Comment l’architecte peut-il encore construire une pensée aujourd’hui ? * Commissaire : Matthias Gervais de Lafond
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« Il s’agit donc d’écouter comme il faut, de s’approcher comme il faut, de toucher avec justesse pour toucher au vif de lutter contre les bâclages, en attention, en pensée et en geste. Or le juste toucher, le tact décidément, c’est une affaire de syntaxe, c’est-à-dire d’efforts pour créer des liens et en défaire d’autres, nouer, dénouer, renouer avec justesse les choses et les gens. »
Marielle Macé, Nos cabanes, Editions Verdier, 2019. Page 107
Sur la question du complexe et de l’hybride, peu de voix portent aujourd’hui. Pourtant, les architectes sont amenés à prendre la mesure des situations contradictoires ou des valeurs contraires. Cela implique une pensée sur plusieurs niveaux de signification et des stratégies de « coexistence ». Nous prendrons donc le temps de nous arrêter sur des projets rejoignant ces thèmes qui nous sont chers, projets développés, construits ou non, parfois en accord avec l’intelligence culturelle de notre époque.
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François Brugel a fondé son agence en 1992 pour porter une réflexion sur des questions que pose l’évolution de la ville et de ses édifices sur la longue durée, son équipement et ses logements plus spécifiquement. Il a consacré la majeure partie de ses 30 ans de carrière à l’habitat social et est lauréat de l’Équerre d’argent 2023 en association avec l’agence h2o, pour la reconversion en logements sociaux de l’îlot Saint-Germain à Paris. Il a enseigné à l’Ensa Paris-Belleville et est actuellement professeur à l’Ensa Marseille.
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Discussion animée par Brice Chapon, enseignant à l’école.
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> Télécharger l’affiche (création graphique : studio Taniguchi Ambos)
Les conférences de ce cycle :
« Ordinaires – Quand l’édifice fait l’expérience de la durée » – François Brugel
« Le mythe de nos forêts – Construire en bois, embrasser la contrainte » – Alice Mucchielli
« Atemporalité d’une pensée – Les enseignements de l’œuvre de Kay Fisker » – Luca Ortelli
« Penser, Bâtir, Habiter » – Odile Seyler
« Building Knowledge – Pour une architecture performative » – Adrien Verschuere
« La masse comme protagoniste – Entre désirs et ressources » – Marlène Leroux
Jeudi 24 octobre
18h30
École d’architecture Paris-Malaquais
14 rue Bonaparte – Paris VIe
Amphithéâtre 2 des Loges
Entrée libre dans la limite des places disponibles
Conférence suivie d’un apéritif en mezzanine
Diffusion en direct sur la chaine YouTube de l’école et sur Instagram live
Ce cycle de conférences interroge des praticiens et des théoriciens sur l’identité du monde que l’on est en train de construire. L’acte de construire est un moment essentiel dans la fabrication de l’architecture. Il est pourtant possible de construire sans faire d’architecture. L’intelligibilité constructive d’un bâtiment nécessite d’être portée par l’engagement de son concepteur. Comment l’architecte peut-il encore construire une pensée aujourd’hui ? * Commissaire : Matthias Gervais de Lafond
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« Il s’agit donc d’écouter comme il faut, de s’approcher comme il faut, de toucher avec justesse pour toucher au vif de lutter contre les bâclages, en attention, en pensée et en geste. Or le juste toucher, le tact décidément, c’est une affaire de syntaxe, c’est-à-dire d’efforts pour créer des liens et en défaire d’autres, nouer, dénouer, renouer avec justesse les choses et les gens. »
Marielle Macé, Nos cabanes, Editions Verdier, 2019. Page 107
Sur la question du complexe et de l’hybride, peu de voix portent aujourd’hui. Pourtant, les architectes sont amenés à prendre la mesure des situations contradictoires ou des valeurs contraires. Cela implique une pensée sur plusieurs niveaux de signification et des stratégies de « coexistence ». Nous prendrons donc le temps de nous arrêter sur des projets rejoignant ces thèmes qui nous sont chers, projets développés, construits ou non, parfois en accord avec l’intelligence culturelle de notre époque.
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François Brugel a fondé son agence en 1992 pour porter une réflexion sur des questions que pose l’évolution de la ville et de ses édifices sur la longue durée, son équipement et ses logements plus spécifiquement. Il a consacré la majeure partie de ses 30 ans de carrière à l’habitat social et est lauréat de l’Équerre d’argent 2023 en association avec l’agence h2o, pour la reconversion en logements sociaux de l’îlot Saint-Germain à Paris. Il a enseigné à l’Ensa Paris-Belleville et est actuellement professeur à l’Ensa Marseille.
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Discussion animée par Brice Chapon, enseignant à l’école.
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> Télécharger l’affiche (création graphique : studio Taniguchi Ambos)
Les conférences de ce cycle :
« Ordinaires – Quand l’édifice fait l’expérience de la durée » – François Brugel
« Le mythe de nos forêts – Construire en bois, embrasser la contrainte » – Alice Mucchielli
« Atemporalité d’une pensée – Les enseignements de l’œuvre de Kay Fisker » – Luca Ortelli
« Penser, Bâtir, Habiter » – Odile Seyler
« Building Knowledge – Pour une architecture performative » – Adrien Verschuere
« La masse comme protagoniste – Entre désirs et ressources » – Marlène Leroux
