> Événements > Conférences > Séminaire du LIAT

Séminaire du LIAT

10 Dec 2024

Laboratoire Infrastructure, Architecture, Territoire


Mardi 10 décembre 2024
de 14h à 19h
Salle Gertrude Jekyll, Bâtiment Perret – escalier Nord

École nationale supérieure d’architecture Paris-Malaquais
14 rue Bonaparte – Paris VIe


Recherches au croisement de l’histoire de l’architecture, des techniques et de l’environnement 

Les doctorants du LIAT et les étudiants de Master 2 en séminaire de recherche THP présenteront leurs sujets de thèse et leurs mémoires de recherche.

L’après-midi se terminera par une conférence d’Antoine Perron, architecte HMONP docteur IPRAUS/UMR AUSser.

Programme
version pdf

14h00 Tour de table des étudiants de Master en parcours recherche THP

Discussion

 15h30 Ali Alix Sanaa, architecte et ingénieur
Post Master Ensa Paris-La Villette, recherche « Aménager l’électrification du transport de marchandise en zone urbaine », projet de thèse en cours
16h00 Marion Emery, architecte, MCFA Ensa Paris-Malaquais
Thèse en cours de finalisation sous la direction de Dominique Rouillard : « 
Les projets d’autoroutes urbaines parisiennes du Ministère de l’environnement 1971-1976″
16h30 Valentine Ballouhey, architecte diplômée de l’ENSA Versailles
Thèse en cours, financement BRAUP, sous la direction de Fanny Lopez : « 
Les architectures de la compensation carbone : échelles et dispositifs spatiaux de capture et stockage »
17h00 Pierre-Thomas Demars, ingénieur en électricité diplômé de Grenoble INP
T
hèse en cours, financement ADEME, sous la direction de Fanny Lopez : « Technodiversité et résilience territoriale : l’architecture des réseaux électriques au prisme de la low-tech »
18h00 Conférence

Antoine Perron, architecte HMONP docteur IPRAUS/UMR AUSser

La machine contre le métier
Les architectes et la critique de l’industrialisation du bâtiment (France 1940-1980)

L’industrialisation du bâtiment recouvre un large ensemble de transformations techniques et économiques, incluant notamment la rationalisation et la mécanisation du travail, la standardisation et la préfabrication des éléments constructifs, la concentration des entreprises et la collaboration étroite entre concepteurs et constructeurs. Comme dans tous les autres secteurs économiques, le processus d’industrialisation tend à marginaliser certaines techniques et certains métiers, jugés archaïques. En France, au XXe siècle, les architectes ont considéré que leur rôle dans l’acte de bâtir était menacé par l’industrialisation. Ils ont donc développé une critique extrêmement riche de ce phénomène. Aux considérations strictement professionnelles se mêlaient des arguments esthétiques, techniques, sociaux, économiques et même environnementaux ou sanitaires. Cette thèse propose d’exhumer ces critiques qui, jusqu’alors, n’ont pas fait l’objet d’une étude historique approfondie. L’objectif de cette démarche est triple. Tout d’abord, elle vise à remettre en question les récits dominants faisant des « Trente glorieuses » une période de concorde et d’insouciance marquée par un zeitgeist productiviste. Ensuite, en élaborant une généalogie de la critique de l’industrialisation du bâtiment, elle cherche à mieux comprendre ses racines idéologiques, ses méthodes de persuasion, ses contre-projets, mais aussi ses limites et ses impasses théoriques. Enfin, elle permet de jeter les bases d’une histoire critique de l’industrialisation du bâtiment, histoire qui semble plus que jamais nécessaire à l’heure où les discours néo-industrialistes et techno-solutionnistes proposent à nouveau de résoudre les grands problèmes de l’Humanité par toujours plus de productivité.

Cité de la Muette Drancy, 1932, illustration tirée de la thèse d’Antoine Perron

19h00 Fin du séminaire

 

{{title}}

{{message}}

{{validate.label}}
{{cancel.label}}

{{title}}

{{message}}

Ete vous sure

Votre navigateur est désuet!

Mettez à jour votre navigateur pour afficher correctement ce site Web. Mettre à jour maintenant

×