8 Apr 2021
Tomás Saraceno dont l’œuvre se déploie à la croisée des arts, de la science et de l’architecture, tisse des réseaux métaphoriques pour repenser la porosité entre l’humain et le non-humain au sein du cosmos. Endossant le rôle d’un éthologue, il observe le comportement des araignées dont il collectionne les toiles. Issue d’un principe de coexistence et de co-construction, chaque toile est une architecture spéculative visant à imaginer des relations interespèces. Par l’inclusion de l’humain dans des mondes sensibles animaux, l’artiste esquisse une recomposition du monde par l’élargissement de la socialité à tous les êtres.
Marie Siguier est historienne de l’art diplômée de l’École du Louvre et en esthétique de l’Université de Paris I-Panthéon-Sorbonne. Elle est assistante de projets curatoriaux et éditoriaux auprès du commissaire d’exposition Jérôme Sans, après avoir travaillé au Centre Pompidou et au studio Tomás Saraceno à Berlin.
Illustration :
Tomás Saraceno, Living at the bottom of the ocean of air, 2018
The artwork benefits from the support of Christian Just Linde.
Courtesy the artist; Andersen’s, Copenhagen; Ruth Benzacar, Buenos Aires; Tanya Bonakdar Gallery, New York/Los Angeles; Pinksummer Contemporary Art, Genoa; Esther Schipper, Berlin.
© Photography by Studio Tomas Saraceno, 2018
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