Métispresses, avril 2017.
Auteur(s)
Alain Guiheux
Résumé
« Les titres du journal Libération deviennent vite des projets d’architecture. Cette nouvelle situation n’est plus disciplinaire, elle capte tout ce qui vient d’ailleurs: la réponse de l’architecture aux sollicitations des tendances est immédiate. » Une capacité accélérée d’importer la nébuleuse imaginaire de l’instant, voici l’efficacité de l’architecture. C’est à elle de rendre possibles toutes les histoires que les humains se racontent, tous les désirs et toutes les tentations. Les dispositifs architecturaux travaillent les repré-sentations et les comportements, et réalisent ainsi la performance de l’architecture dans sa capacité à nous transformer. Architecte et théoricien, Alain Guiheux explore le déploiement de cette extension de l’univers ouvert de l’architecture au sein de l’ensemble des objets fabriqués et communicants. Au travers d’un parcours en six chapitres dans le mouvement des histoires, des évènements et des images, l’auteur nous conduit à en repenser quelques thèmes majeurs – l’urbanisme comme récit, le projet réflexif, le point de vue de l’expérience et de l’émotion, le patrimoine de l’instant, les scènes architecturale et cinématographique, la transluscence comme valeur. Et pourtant, il serait erroné d’en conclure à la dissolution de l’architecture: car c’est au final à l’architecture de conditionner la production même d’imaginaires et, plus radicalement, de transformer nos paradigmes. C’est en suivant les traces d’une quête qui, siècle après siècle, nous conduit au Grand espace commun, vers un dépassement émancipateur de toutes les différenciations binaires, qu’Alain Guiheux signe un livre engagé et confiant.
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