> Recherche > Soutenances > Marie Artuphel * La Promesse d’une ville. Le modèle idéologique des expériences mégastructurales de logements sociaux en Italie, entre conception, usages et réception (1956-2020)

Marie Artuphel * La Promesse d’une ville. Le modèle idéologique des expériences mégastructurales de logements sociaux en Italie, entre conception, usages et réception (1956-2020)

Soutenance de thèse de doctorat en architecture de Marie Artuphel

14 décembre 2023 thèse LIAT - ED VTT

Cycle - Année

Soutenance de thèse

Jeudi 14 décembre
14h30

École d’architecture Paris-Malaquais
14 rue Bonaparte – Paris VIe
Amphithéâtre d’honneur des Beaux-arts de Paris

Entrée libre dans la limite des places disponibles


Laboratoire de recherche : LIAT – Ecole d’architecture Paris-Malaquais
École doctorale : Ville, Transports et Territoires (VTT), Université Paris-Est Sup
Directrice de thèse : Dominique Rouillard (LIAT, ENSA Paris-Malaquais)


COMPOSITION DU JURY :

  • Ferdinando Fava, Professeur, Université de Padoue, Italie, examinateur
  • Roberto Gargiani, Professeur honoraire, École Polytechnique de Lausanne, Suisse, rapporteur
  • Guilherme Lassance, Professeur, Directeur de la faculté d’architecture de l’Université de Rio, Brésil, rapporteur
  • Anne Portnoï, Maitresse de Conférence, École nationale supérieure d’architecture Paris-La Villette, examinatrice
  • Nathalie Roseau, Professeure, École des Ponts Paris Tech, Présidente du jury
  • Dominique Rouillard, Professeure émérite, École nationale supérieure d’architecture Paris-Malaquais, directrice de thèse

RÉSUMÉ DE LA THÈSE :

Au cours des années 1960, une série de logements sociaux expérimentaux sont construits en Italie. Réunissant toutes les fonctions d’une ville en un seul objet architectural, ces complexes formulent une alternative critique aux modèles de logement adoptés dans l’après-guerre. En Italie, leur posture critique se dresse en particulier contre la « politique du quartier » héritée de l’unité de voisinage, et dont l’idéologie villageoise est alors jugée anachronique, voire réactionnaire. En réaction au « quartier », les expériences mégastructurales cherchent à restituer ce qui a pu être qualifié d’effetto-città (« effet-ville »). Il s’agit de reproduire le dynamisme, la permissivité et les vertus émancipatrices de la grande ville, tout en favorisant le lien social, perdu par le fonctionnalisme, d’une communauté d’habitants. A l’appui de 4 projets réalisés en près de 15 années d’écart (Sorgane, Giovanni Michelucci puis Leonardo Ricci, Leonardo Savioli et Ferdinando Poggi, à Florence, 1956-1966 ; Rozzol Melara, à Trieste, de Carlo et Luciano Celli et Dario Tognon, 1968-1981 ; Vigne Nuove à Rome, de Lucio Passarelli et Alfredo Lambertucci, 1971-1979 ; Le Vele, Naples, Francesco di Salvo, 1968-1980), la thèse vise d’une part à analyser le modèle idéologique incarné par ces projets et le mode de vie qu’ils encouragent, d’autre part à interroger leur permanence à l’épreuve des usages. Dans cette perspective, elle met en regard trois récits : le récit politique, le récit architectural, et celui des habitants.


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