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Axes de recherche

Axes de recherche

L’unité est structurée en trois axes de recherche couvrant son champ scientifique et thématique : axe 1 : Histoire et Théories. Transitions infrastructurelles ; axe 2 : Projets et réalisations. Conditions infrastr …

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L’unité est structurée en trois axes de recherche couvrant son champ scientifique et thématique : axe 1 : Histoire et Théories. Transitions infrastructurelles ; axe 2 : Projets et réalisations. Conditions infrastructurelles de l’urbain : formes, figures, matérialités ; Axe 3 : Images et symboles. L’infrastructure comme étendue : conquêtes, frontières, pionniers et migrations).

Les axes se partagent l’analyse du spectre des interactions que l’unité identifie entre l’architecture (entendue comme un ensemble de situations projetées, théorisées, construites, représentées, imaginées, à l’échelle des édifices, de la ville, des territoires, des paysages, …) et les aménagements d’infrastructures et de grands équipements qui les impactent, aux divers niveaux de leurs effets – réels, imaginaires, symboliques.

Axe 1. Histoire et Théories. Transitions infrastructurelles

Equipe engagée sur le projet : Marie Artuphel, Stéphane Degoutin, Bérénice Gaussuin, Fanny Lopez, Dominique Rouillard (coordination). Doctorant.e.s : Marion Emery, Matthias Brissonnaud Le premier axe de l’unité a …

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Equipe engagée sur le projet : Marie Artuphel, Stéphane Degoutin, Bérénice Gaussuin, Fanny Lopez, Dominique Rouillard (coordination). Doctorant.e.s : Marion Emery, Matthias Brissonnaud

Le premier axe de l’unité a placé la question de la « transition » au cœur de ses investigations, corrélée à la problématique des infrastructures. Il inscrit plus spécifiquement la notion de transition dans la « crise de l’idéal infrastructurel moderne ». Cette crise infrastructurelle est d’abord environnementale, elle est ensuite technique. Elle renvoie d’un côté à l’obsolescence et à la durée de vie des systèmes historiquement orientés sur la croissance, la consommation de masse et les énergies non renouvelables, et d’un autre côté sur des évolutions technologiques comme la production d’énergie distribuée et le numérique qui modifient la forme et la matérialité des infrastructures. En lien étroit avec les dimensions environnementales et techniques, c’est aussi une crise politique. L’idéal social du service public qui alliait économie d’échelle, fiabilité technique, service de qualité et solidarité territoriale a été déstabilisé depuis les années 1990 par les capitaux privés de l’économie libérale. Dans ce contexte de crise multidimensionnelle, le LIAT s’inscrit dans un renouvellement de l’approche sur l’infrastructure. Le renouveau d’intérêt pour les communs atteste de la quête d’une gouvernance plus collective des services essentiels. Dans le champ des infrastructural studies, les notions de décroissance et de bifurcation, de soin et de maintenance, de transformation et de redirection, ont ouvert des voies de réflexion stimulantes que l’axe se propose de poursuivre en revenant au plus près de l’architecture et de sa théorie.

La recherche pour cerner cette hypothèse principale de l’axe sur les transitions infrastructurelles se développe à partir de trois entrées : Nature – culture : revisiter l’histoire de l’aménagement infrastructurel du territoire ; Mobilités durables en transition ; Rupture ou transition ? Résistances, contestations, alternatives.

 

Axe 2. Projets et réalisations. Conditions infrastructurelles de l’urbain : formes, figures, matérialités

Équipe engagée sur le projet : Zeila Tesoriere (coordinatrice), Pauline Detavernier, Renzo Lecardane, Mathieu Mercuriali, Marika Rupeka, Maria Salerno, Wei Xiaoli. Doctorant : Yao Sagna Les recherches de l’axe 2 in …

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Équipe engagée sur le projet : Zeila Tesoriere (coordinatrice), Pauline Detavernier, Renzo Lecardane, Mathieu Mercuriali, Marika Rupeka, Maria Salerno, Wei Xiaoli. Doctorant : Yao Sagna

Les recherches de l’axe 2 interrogent l’infrastructure comme objet du réel en cherchant à cerner comment l’infrastructure peut être considérée comme condition sine qua non de l’urbain. La ville n’étant plus un lieu mais une condition, l’hypothèse principale des recherches de l’axe est de considérer qu’elle est avant tout une condition infrastructurelle. C’est l’évolution de ces conditions infrastructurelles de l’urbain qu’on se propose d’étudier, dans une période de fragmentation – affaiblissement, dispersion, substitution – et de réorganisation des forces et des processus qui font l’urbain et son architecture. Simultanément, l’enjeu des recherches est de saisir la transformation, existante ou en cours, d’un certain nombre de morphologies d’infrastructures – lignes, réseaux, plateaux, interfaces, périmètres.

Les recherches questionnent trois niveaux de positionnement des équipements : le sous-sol, le sol, l’aérien. Un large éventail de typologies infrastructurelles est ainsi convoqué, renvoyant aux infrastructures du transport et de la mobilité et aux infrastructures hydrauliques, saisies pour leurs traits saillants dans la définition de l’urbain.

Axe 3. Images et symbole. L’infrastructure comme étendue : conquêtes, frontières, pionniers et migrations 

Équipe engagée sur le projet : Gilles Delalex (coordinateur), Alice Carabédian,  Carlotta Daro, Alain Guiheux, Luca Merlini, Can Onaner, Georgi Stanishev Le troisième axe de recherche, consacré à l’imaginair …

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Équipe engagée sur le projet : Gilles Delalex (coordinateur), Alice Carabédian,  Carlotta Daro, Alain Guiheux, Luca Merlini, Can Onaner, Georgi Stanishev

Le troisième axe de recherche, consacré à l’imaginaire de l’infrastructure, interprète cette figure comme représentation de la frontière et du désir de conquête. Le terme anglais frontier désigne dans l’imaginaire de la conquête de l’ouest américain la limite entre les territoires civilisés et les territoires vierges. Il ne désigne donc pas strictement une limite ou une ligne de démarcation entre deux états, mais une condition au-delà de laquelle s’étend un territoire inconnu. Il renvoie à un imaginaire du sauvage, de la liberté, mais également du danger et de la cruauté. Il désigne une terre vide et ouverte, un territoire des possibles. C’est par le prisme de cet imaginaire que la notion d’infrastructure est interrogée afin de mieux comprendre l’évolution de son rôle dans un monde qui semble désormais entièrement colonisé.

Cette recherche sur l’imaginaire des dispositifs de conquête renvoie à l’actualité des théories post-colonialistes portant notamment sur l’impact des infrastructures numériques. Elle vise à travers ses différents thèmes à resituer la notion d’infrastructure dans l’histoire technologique du capitalisme et de ses protestations, en soulignant les injustices sociales et environnementales que certains grands projets tendent à reproduire, prolongeant ainsi le concept de colonialisme environnemental.

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