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Thèses en cours

Matthias Brissonnaud, "De la forme des objets techniques à l’architecture du territoire. Le cas du milieu techno-géographique de plaine du Forez et son système d’irrigation"

ED 540, ENS PSL Sous la direction de Fanny Lopez Le travail de thèse porté par Matthias Brissonnaud vise à démontrer la capacité de la discipline architecturale à représenter, penser et organiser des relations sai …

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ED 540, ENS PSL

Sous la direction de Fanny Lopez

Le travail de thèse porté par Matthias Brissonnaud vise à démontrer la capacité de la discipline architecturale à représenter, penser et organiser des relations saines entre des systèmes techniques et un milieu géographique, à savoir celui de la région naturelle du Forez, actuel département de la Loire. Cette région, haut-lieu de la naissance de l’industrie contemporaine, constitue en effet un cas d’études porteur de forts enjeux sociaux, écologiques et techniques.

Marion Emery "Traverser Paris par l’autoroute : contestations, mobilisations, alternatives (1956-1976)"

ED540 ENS, Université PSL. LIAT sous la direction de Dominique Rouillard Les résistances contre les autoroutes ne sont pas la conséquence de la crise environnementale de ces dernières décennies. Elles cohabitent à …

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ED540 ENS, Université PSL. LIAT
sous la direction de Dominique Rouillard

Les résistances contre les autoroutes ne sont pas la conséquence de la crise environnementale de ces dernières décennies. Elles cohabitent à partir des années 1950 avec la concrétisation de projets d’autoroute. Si le rapport que l’infrastructure entretient avec le paysage qu’elle traverse est complexe, celui de l’autoroute urbaine avec la ville ancienne s’annonce encore plus problématique : la coupure urbaine qu’elle entraine compromet dans la grande majorité des cas sa concrétisation. Dès sa conception est projeté sur l’autoroute urbaine un double point de vue ambivalent, qu’il s’agit d’éclairer. D’une part celui des aménageurs et des concepteurs pour qui l’autoroute urbaine constitue la réponse héroïque et moderne aux problèmes urbains de la fin dans années 1950 : résoudre le problème de la circulation généré par l’essor flamboyant de l’automobile ; tout en permettant aux territoires urbains qu’elle traverse considérés comme « délaissés » de retrouver leur « équilibre ». L’infrastructure est ainsi conçue comme une nouvelle centralité, un monument moderne générateur de projets garant d’un rayonnement urbain certain. D’autre part, parallèlement à la publication de réseaux d’autoroutes qui quadrillent les villes, un autre rapport à l’infrastructure s’établit. La confrontation de l’infrastructure à la ville ancienne provoque de nombreuses contestations, exprimées aussi bien par les mobilisations citoyennes que par des architectes et des urbanistes critiques. A la promesse de la toute-puissance technique et infrastructurelle s’oppose la défense d’un cadre de vie. L’héritage moderne est malmené, le futur de la ville est controversé et la question urbaine devient publique.

Le cas d’étude auquel la thèse s’attache et celui de Paris, et son plan autoroutier qui propose en 1959, une multitude d’autoroutes, de radiales, de voies express, dont l’objectif est de traverser et de desservir la ville le plus vite possible et de relier son cÅ“ur aux autoroutes qui convergent vers elle. Cette recherche vise à analyser la participation des discours critiques et contestataires dans la disparition des tracés d’autoroutes traversant les villes des grands plans d’aménagement après 1975, et la relation qui peut être établie entre le discours critique du milieu architectural et le discours contestataire des citoyens contre les infrastructures. Du débat urbain public que ces projets infrastructurels ont provoqué, remettant en cause le bien-fondé de la modernité et du progrès, émerge des questions patrimoniales et environnementales ainsi qu’une multitude d’alternatives. Elles ont pour conséquence la disparition de l’autoroute urbaine des grands centres anciens – d’un point de vue formel d’abord, par l’enterrement de son tronçon quand cela est économiquement envisageable – puis sa disparition définitive, par l’abandon de nombreux tracés.

 

Valentine Ballouhey, "Les architectures de la compensation carbone : échelles et dispositifs spatiaux de capture et stockage"

ED 540, ENS PSL Sous la direction de Fanny Lopez Une forêt de cinq hectares, un béton à base de chanvre, un dispositif de filtrage d’air à l’aide d’immenses ventilateurs à filtres chimiques, un écoparc indust …

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ED 540, ENS PSL

Sous la direction de Fanny Lopez

Une forêt de cinq hectares, un béton à base de chanvre, un dispositif de filtrage d’air à l’aide d’immenses ventilateurs à filtres chimiques, un écoparc industriel… la compensation carbone prend des formes diverses : paysage, matériaux, dispositif technique, typologie industrielle. Elle s’inscrit depuis le début du 19e siècle dans la structuration d’un marché d’échanges de droits à polluer et est devenu le principal cadre de déploiement de programmes variés d’élimination de carbone. Au-delà de l’analyse métrique et économique, ce projet de recherche s’intéresse à leurs aspects spatiaux peu étudiés, et veut retracer l’histoire de l’élimination de carbone dans l’architecture.

Il s’agit de positionner l’avènement de la compensation carbone organisée à l’échelle planétaire dans une histoire environnementale de l’architecture, ce sujet étant ontologiquement liée à la manière de concevoir des ensembles bâtis et de penser les cycles de matières et le renouveau métabolique. L’enjeu est également de visibiliser le phénomène et de la compensation et ses dysfonctionnements en dégageant des outils de représentation.

Sans être solutionniste, cette thèse pourrait permettre d’identifier quelques pistes de recommandation pour la profession qui est en peine sur ce sujet.

Pierre-Thomas Demars, "Technodiversité territoriale et résilience : l’architecture des réseaux électriques au prisme de la low-tech"

 Dans la lignée des questions infrastructurelles du LIAT, l’hypothèse de recherche explore le potentiel de la technodiversité pour renforcer la résilience des réseaux électriques français, en mettant l’ac …

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 Dans la lignée des questions infrastructurelles du LIAT, l’hypothèse de recherche explore le potentiel de la technodiversité pour renforcer la résilience des réseaux électriques français, en mettant l’accent sur une approche transdisciplinaire tout en s’appuyant sur le prisme conceptuel de la low-tech. La thèse vise alors à établir un lien entre le génie électrique et l’urbanisme en intégrant les considérations spatiales et socio-environnementales souvent ignorées par les recherches en génie électrique, pour mieux appréhender la forme et l’impact des infrastructures électriques sur le territoire. Les résultats attendus comprennent l’analyse de l’aménagement réticulaire du territoire ainsi qu’une mise en perspective de certaines pratiques de génie électrique suivi de l’élaboration de scénarios de réseaux électriques alternatifs pour les territoires étudiés, contribuant à de nouvelles perspectives en génie électrique. De plus, une analyse des résultats obtenus permettra de tirer des enseignements sur l’intérêt de l’approche transdisciplinaire, sur la pertinence du concept de low-tech appliqué à des réseaux énergétiques ainsi que sur la relation entre technodiversité et résilience territoriale.

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