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Thèses soutenues

Marie Artuphel. "La promesse d'une ville. Le modèle idéologique des expériences mégastructurales italiennes, entre conception, usages, réception de 1956 à nos jours"

sous la direction de Dominique Rouillard Université Paris-Est, ED Ville, Transport et Territoire Soutenue le 14 décembre 2023 à l’ENSA Paris-Malaquais Au cours des années 1960, une série de logements sociaux e …

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sous la direction de Dominique Rouillard

Université Paris-Est, ED Ville, Transport et Territoire

Soutenue le 14 décembre 2023 à l’ENSA Paris-Malaquais

Au cours des années 1960, une série de logements sociaux expérimentaux sont construits en Italie. Réunissant toutes les fonctions d’une ville en un seul objet architectural, ces complexes formulent une alternative critique aux modèles de logement adoptés dans l’après-guerre. En Italie, leur posture critique se dresse en particulier contre la « politique du quartier » héritée de l’unité de voisinage, et dont l’idéologie villageoise est alors jugée anachronique, voire réactionnaire. En réaction au « quartier », les expériences mégastructurales cherchent à restituer ce qui a pu être qualifié d’effetto-città («effet-ville»). Il s’agit de reproduire le dynamisme, la permissivité et les vertus émancipatrices de la grande ville, tout en favorisant le lien social, perdu par le fonctionnalisme, d’une communauté d’habitants. A l’appui de 4 projets réalisés en près de 15 années d’écart (Sorgane, G.Michelucci puis L. Ricci, L. Savioli et F. Poggi, à Florence, 1956-1966 ; Rozzol Melara, à Trieste, de C. et L. Celli, D. Tognon, 1968-1981 ; Vigne Nuove à Rome, de L. Passarelli et A. Lambertucci, 1971-1979 ; Le Vele, Naples, F. di Salvo, 1968-1980), la thèse vise d’une part à analyser le modèle idéologique incarné par ces projets et le mode de vie qu’ils encouragent, d’autre part à interroger leur permanence à l’épreuve des usages. Dans cette perspective, elle met en regard trois récits : le récit politique, le récit architectural, et celui des habitants.

Cette thèse a été financée par un contrat doctoral 2018-2020 du Bureau de la Recherche Architecturale et Paysagère (BRAUP) du Ministère de la Culture et de la Communication

Bérénice Gaussuin. « Restaurer – Projeter. Les manières d’Eugène Viollet-le-Duc »

sous la direction de Dominique Rouillard Université Paris-Est, ED Ville, Transport et Territoire Soutenue le 26 janvier 2022 à l’ENSA Paris-Malaquais. La restauration suivant Eugène Viollet-le-Duc (1814-1879) a ét …

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sous la direction de Dominique Rouillard

Université Paris-Est, ED Ville, Transport et Territoire

Soutenue le 26 janvier 2022 à l’ENSA Paris-Malaquais.

La restauration suivant Eugène Viollet-le-Duc (1814-1879) a été tour à tour qualifiée de créative (unité de style, restauration d’un système), archéologique (conservation et reconstitution d’après les restes) et anthropologique (restauration de la société tout entière). Ces trois interprétations de la phrase restée célèbre « restaurer un édifice, ce n’est pas l’entretenir, le réparer ou le refaire, c’est le rétablir dans un état complet qui peut n’avoir jamais existé à un moment donné » (Dictionnaire raisonné de l’architecture du XIe au XVIe siècle, vol. 8, 1866) sont envisagées ici comme non exclusives les unes des autres, au contraire, il s’agit ici de les considérer simultanément afin de dénouer la complexité de l’acte de restaurer. À travers les projets de Viollet-le-Duc, cette recherche montre comment la pratique de la restauration de l’architecte est emprunte d’une constance, depuis ses premières expériences du tas jusqu’aux plus tardives. Sa restauration sur les monuments anciens déploie un éventail d’interventions (conservation, démolition, ajout) avec pour effet de supprimer la durée de ces objets résultant pourtant d’une stratification historique : dans ses projets, Viollet-le-Duc fait cohabiter l’état de référence qu’il détermine et son présent (synchronie) sans tenir compte des traces de ce qui s’est produit entre ces deux moments. À travers ses écrits, il s’agit au contraire de montrer la forge progressive d’une théorisation au fil de sa pratique, dont l’article « restauration » publié en 1866 fixe définitivement ce que veut dire restaurer, considérant toute sa pratique et refusant toute formule absolue en la matière si ce n’est d’aboutir à un état complet anhistorique. Cette définition figure dans son Dictionnaire raisonné de l’architecture publié entre 1854 et 1868, ouvrage dans lequel il conserve l’architecture médiévale (catalogue tant archéologique que formel à l’usage des architectes restaurateurs ou créateurs) et son processus de cristallisation lisible dans la présentation diachronique des éléments de l’architecture. Tout est restauration chez Viollet-le-Duc, y compris ses constructions nouvelles, car elles

La thèse a reçu le soutien de la Fondation Palladio dans le cadre du programme des Bourses Palladio 2019

 

Pauline Detavernier. "Le marcheur de la gare. Généalogie des spatialités, conception des parcours, expression des cheminements piétons (1837-2030)"

thèse Cifre (AREP) sous la direction de Dominique Rouillard Université Paris-Est, ED VTT Soutenue le 10 janvier 2022 à l’ENSA Paris-Malaquais. Cette thèse en architecture interroge et documente la conception des es …

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thèse Cifre (AREP) sous la direction de Dominique Rouillard

Université Paris-Est, ED VTT

Soutenue le 10 janvier 2022 à l’ENSA Paris-Malaquais.

Cette thèse en architecture interroge et documente la conception des espaces dédiés à la pratique de la marche dans les grandes gares historiques européennes, par le prisme de trois objets d’étude : les gares de Paris Saint-Lazare (France), Utrecht Centraal (Pays-Bas) et Lausanne CFF (Suisse). Ce travail s’attache dans un premier temps à faire émerger les enjeux de la conception des espaces dédiés au cheminement piéton, les replaçant dans une généalogie de la conception des gares. La sédimentation de ces enjeux, et des dispositifs spatiaux apportés en réponse par les concepteurs, permettent de comprendre la complexité d’un espace-gare aux seuils mouvants. Dans un second temps, l’étude de projets contemporains renouvelant les dispositifs piétons au sein des trois gares observées met en avant une conception actuelle fondée sur une vision segmentée de la gare. Encadré par des études mathématiques de flux, et inspiré d’archétypes fonctionnels efficients (le centre commercial, l’aéroport, la rue), ce mode de conception donne peu de place au corps en marche. Il s’attache davantage aux zones fonctionnelles de la gare, aux seuils qui les segmentent puis seulement aux parcours opérants qui les relient. Le marcheur de la gare émerge alors comme une figure à part entière, liant cette hétérotopie architecturale au-delà des raisons de sa présence en gare. Voyageur, citadin, client, et souvent tout cela à la fois, ses caractéristiques et les traces corporelles de ses pratiques sont analysées afin de constituer une source de connaissances complémentaire à destination des concepteurs. La notion de conception hodologique est ici apportée afin de valoriser la pratique de la marche en gare.

Cette thèse a reçu le soutien de la Fondation Palladio dans le cadre des programmes des Bourses Palladio 2018 et 2019

 

Marika Rupeka. « La ville et le bien-être : 1900-2000. Généalogies plurielles de la doctrine socioéconomique dans l’innovation pour les déplacements à La Rochelle, Eindhoven, Milton Keynes et Göteborg »

sous la direction de Dominique Rouillard, Université Paris-Est (ED VTT), et Pieter van Wesemael, Université de Technologie d’Eindhoven La thèse a été soutenue le 25 mai 2021. Cette recherche doctorale s’intére …

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sous la direction de Dominique Rouillard, Université Paris-Est (ED VTT), et Pieter van Wesemael, Université de Technologie d’Eindhoven

La thèse a été soutenue le 25 mai 2021.

Cette recherche doctorale s’intéresse à l’histoire urbaine sous l’angle des déplacements en s’appuyant sur un ensemble de projets novateurs dans quatre villes européennes d’échelle moyenne : Eindhoven (Pays-Bas), Göteborg (Suède), La Rochelle (France) et Milton Keynes (Royaume-Uni). Un corpus de projets d’une grande diversité typologique – réseaux de transports publics, aménagement de la voirie, flottes de véhicules électriques, services d’information des voyageurs – nous permet d’analyser les stratégies d’argumentation mises en place au cours des cinquante dernières années. Parmi les stratégies discursives en faveur de l’innovation et de l’infrastructure plus généralement, la grande vedette est l’évaluation socioéconomique – une incarnation doctrinaire de l’économie du bien-être. Ce constat nous amène à réaliser une étude généalogique des liens entre l’urbanisme et l’économie du bien-être et d’analyser les tiraillements entre l’idéal rationaliste et les réalités socio-spatiales et politiques urbaines, plus complexes, inconsistances, contradictoires et parfois opportunistes.

Cette thèse a été financée par un contrat doctoral 2015-2017 du Bureau de la Recherche Architecturale et Paysagère (BRAUP), Ministère de la Culture et de la Communication.

 

Georgi Stanishev. "La liberté tragique de la périphérie intérieure. Comment se particularise l’universalisme soviétique dans huit pays socialistes : RPS d’Albanie, RP de Bulgarie, RP de Pologne, RD Allemande, RS de Roumanie, RP de Hongrie, RS Tchécoslovaque, RFS de Yougoslavie (1945 - 1989)"

Sous la direction de Dominique Rouillard et Konstantine Boyadzhiev  Université Paris Est, EDVTT Soutenue le 10 décembre 2019 à l’ENSA Paris-Malaquais Soulevant le Rideau de fer qui a caractérisé la grande div …

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Sous la direction de Dominique Rouillard et Konstantine Boyadzhiev 

Université Paris Est, EDVTT

Soutenue le 10 décembre 2019 à l’ENSA Paris-Malaquais

Soulevant le Rideau de fer qui a caractérisé la grande division de toute la seconde moitié du XXe siècle, nous portons notre attention sur l’espace géographique et culturel de huit pays socialistes situés au centre topologique de la Guerre froide, entre l’URSS et le monde occidental. Les processus culturels qui se développent dans cet espace que nous nommons au travers de l’oxymore de la « périphérie intérieure », font voir la lutte interne entre plusieurs vecteurs conceptuels qui informent à la fois le destin du modèle soviétique universel et sa stratégie de généralisation, les visées des nationalismes particuliers et leurs expressions conservatrices, et l’idéalisation du singulier, comme une valeur d’émancipation.

Camille Reiss. "Imaginaire et futur de la mobilité dans les quartiers informels d'Amérique du Sud. Rio de Janeiro (Brésil) et Medellín (Colombie)"

Sous la direction de Dominique ROUILLARD et Guilherme Lassance Université Paris Est / EDVTT Soutenue le 22 janvier 2020 Dans les années 1990, les quartiers informels d’Amérique du Sud sont officiellement reconnus co …

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Sous la direction de Dominique ROUILLARD et Guilherme Lassance

Université Paris Est / EDVTT

Soutenue le 22 janvier 2020

Dans les années 1990, les quartiers informels d’Amérique du Sud sont officiellement reconnus comme des entités constitutives de la ville. Une série d’infrastructures de transport collectif est alors implantée, afin d’intégrer ces quartiers enclavés au reste de la ville. La mise en place de systèmes conventionnels ayant été empêchée par la forte déclivité des sites, des solutions innovantes de type téléphérique, funiculaire, ascenseur et escaliers mécaniques sont imaginées. Connectant ces territoires au réseau de transport en commun de la ville et diminuant les temps de trajets internes, le Metrocable de Medellín (2004) et le téléphérique du Complexe de l’Alemão à Rio de Janeiro (2011) permettent d’améliorer (en partie) les conditions de mobilité des habitants. On constate cependant que les nombreuses expropriations et délocalisations que ces projets étatiques engendrent, conduisent une partie de la population à s’opposer à la réalisation d’autres projets du même type. Peut-on alors considérer que l’implantation de ce type d’infrastructures, soit garante d’un accès plus égalitaire à la ville ? La persistance du transport informel et coopératif à desservir certains quartiers de Medellín et de Rio, semble aller à l’encontre de cette première observation. Opéré par des vans, des kombis, des carritos (taxis collectifs) et des motos-taxis, ce réseau se caractérise par sa capacité à infiltrer la microéchelle urbaine, tout en relayant les transports de masse. Ce principe de complémentarité tend vers une desserte homogène des échelles globale et locale de la ville. Pour autant, est-ce que l’irrigation rhizomique du territoire en transport est une condition inhérente au droit à la ville ? Permet-elle de lutter efficacement contre la fragmentation et la ségrégation sociospatiale ? Définit-elle une stratégie urbaine contribuant à un développement plus durable des villes ? La recherche pose comme hypothèse que la reconnaissance des quartiers informels comme entités constitutives de la ville ne passerait pas par un processus d’urbanisation traditionnel visant à leur intégration, mais plutôt par la préservation de la condition urbaine qui leur est spécifique et des systèmes auto-organisationnels qui les régissent. La lutte contre la ségrégation sociale ne passerait donc pas nécessairement par la lutte contre la fragmentation spatiale, en ce sens que la diversité des entités disparates qui constituent les villes contemporaines peut être considérée comme une plus-value nécessaire afin d’imaginer leurs futurs. L’étude du contexte sud-américain a révélé en ce sens que le renforcement d’un certain degré d’autonomie de ces quartiers, en termes économiques, culturels, éducatifs, etc., était un moyen supplémentaire d’agir en faveur de leur intégration, sans imposer de pratiques issues d’une vision top-down peu adaptée au contexte local.

Thèses soutenues avant 2019

Carlotta Darò, « La dimension sonore en architecture : l’expérience du “paysage sonore” (1969- 1982) ». 30 mars 2007, Université Paris I Panthéon Sorbonne, sous dir. Prof. Dominique Rouillard Ghislain His, …

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Carlotta Darò, « La dimension sonore en architecture : l’expérience du “paysage sonore” (1969- 1982) ». 30 mars 2007, Université Paris I Panthéon Sorbonne, sous dir. Prof. Dominique Rouillard

Ghislain His, « Le nuage de Coop Himmelblau en 1968. Emergence du nuage comme problématique architecturale contemporaine». 13 décembre 2007, Université Paris I Panthéon Sorbonne, sous dir. Prof. Dominique Rouillard

Judith Lemaire de Romsée, « La grammaire participative. Théories et pratiques architecturales et urbanistiques – 1904-1968 ». 17 février 2009, Université Paris I Panthéon Sorbonne, sous dir. Prof. Dominique Rouillard

Valéry Didelon, « L’affaire Learning from Las Vegas. Productions et réceptions (1968-1988) ». 6 mars 2010, Université Paris I Panthéon Sorbonne, sous dir. Prof. Dominique Rouillard

Fanny Lopez, « Déterritorialisation énergétique : de la maison autonome à la cité auto-énergétique, le rêve d’une déconnexion 1970-1980 ». 22 juin 2010, Université Paris I Panthéon Sorbonne, sous dir. Prof. Dominique Rouillard

Can Onaner, « Le suspens en architecture. Adolf Loos et Aldo Rossi ». 17 janvier 2011 Université Paris I Panthéon Sorbonne, sous dir. Prof. Dominique Rouillard

Marie Bernard, « Roadtown. La genèse d’une forme d’urbanisation du territoire : Etats-Unis 1914- 1955 ». 11 février 2013, Université Paris I Panthéon Sorbonne, sous dir. Prof. Dominique Rouillard

Zou Qiang, « Fabriquer pour la Chine 1978-2008. Théories et pratiques des architectes occidentaux sur les projets étatiques chinois ». 22 mai 2014 Université Paris I Panthéon Sorbonne, sous dir. Prof. Dominique Rouillar,

Valérie de Calignon, « Architecture Intérieure, processus d’indépendance, 1949- 1972. Une autonomie réinventée ou la révolution du composant ». 14 décembre 2015, Université Paris I Panthéon Sorbonne, sous dir. Prof. Dominique Rouillard Stanislas Henrion, « Le ruralisme en trois temps, 18 50-1916-1959 et 1960, une autre proposition pour une ville globale ». 11 juin 2014, Université Paris-Est, sous dir. Prof. Dominique Rouillard

Sébastien Bourbonnais, « Sensibilités technologiques: Expérimentations et explorations en architecture numérique 1987-2010 ». 27 octobre 2014, Université Paris-Est, sous dir. Prof. Dominique Rouillard

Emile Duhart, « Obsolescences aéroportuaires dans le cône Sud de l’Amérique Latine». 7 décembre 2015, Université Paris-Est, sous dir. Prof. Dominique Rouillard

Véronique Patteeuw, « Architectes sans architecture. Le dispositif éditorial et les aspirations à la figure de l’architecte — intellectuel (Paris 1958-1974) ». 9 janvier 2016, Université Paris-Est, sous dir. Prof. Dominique Rouillard

Dimitri Toubanos, Les projets de logements en Europe à l’aune du développement durable : adaptations, transformations, innovations et obstacles dans la conception architecturale (2005-2015), 25 mai 2018, Université Paris-Est, sous dir. Prof. Virginie Picon-Lefèbvre

 

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