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Attention, Accueil !

La Bibliothèque, redécouverte d’un édifice d’hospitalité Urbaine.

Auteur(s)

Margaux Tissot

Département

AAP

Enseignement

PFE

Cycle - Année

cycle 2 - Année 5

Résumé

« Les mettre à l'abri », cette initiative, présentée comme bienveillante face à l'urgence, a révélé de profonds stigmates dans le paysage nord parisien. Avant même que de grandes silhouettes aseptisées aient terminé de faire disparaître au karcher toutes traces de ces corps, que celles d'une hostilité latente les avaient remplacées. La généreuse spontanéité qui c’était créée entre les réfugiés et les parisiens est alors recluse au silence quant elle s’affichait sur la place publique quelques jours auparavant. Les échanges qui se jouaient alors étaient pourtant primordiaux à l’insertion sociale des réfugiés et à l’évolution de leur situation. En hôte accompli, la ville de Paris n’aurait elle pas du répondre au maximum des besoins des ses invités, en considérant ce qui se développait sous ses yeux ? Prendre le soin d’accueillir c’est considérer le droit à l’autre d’habiter l’espace dans lequel on l’invite à évoluer. Habiter défini ici au sens de vivre dans un espace qui offre les conditions nécessaires de vie et de développement1. Les aménagements de la Mairie de Paris semblent répondre temporairement à des critères de survie. Mais ne faut-il pas ici imaginer et développement des ménagements, pérennes, de vie ? Dans une ville comme Paris, que signifie la construction d’un camp en bordure du périphérique ? Un reniement des ressources dont elle dispose, plus encore qu’un éloignement volontaire ? En s’appuyant sur les actions et sur les institutions qui existent d’ores et déjà, on peut encore faire ressurgir l’hospitalité. On échapperait alors aux souffrances de « l’enfer » qualifiées ici par Italo Calvino : « L’enfer des vivants n’est pas chose à venir : s’il y en a un, c’est celui qui est déjà là, l’enfer que nous habitons tous les jours, que nous formons d’être ensemble. Il y a deux façons de ne pas en souffrir. La première réussit aisément à la plupart : accepter l’enfer, en devenir une part au point de ne plus le voir. La seconde est risquée et elle demande une attention, un apprentissage, continuels : chercher et savoir reconnaitre qui et quoi, au milieu de l’enfer, n’est pas l’enfer, et le faire durer, et lui faire de la place. »2 1. Définition du Centre National de ressources textuelles et lexicales 2. Les Villes Imaginaires

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