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Nature morte


 

Media issus de cet intensif

 

> Présentation générale des travaux des étudiants

> Travail de Manila Sudaros et Julien Belanger : Couches dévastratrices – film

> Travail d’Anaïs Collet et Ambre Leronseur : Compression – film partie 1film partie 2film partie 3

> Travail de Jeanne Benisri et Eglantine Lauret : De l’esprit à la façade – film


 

Descriptif de l’intensif

 

OBJECTIFS

Reposant sur la considération incertaine des liens qui unissent l’être humain à son écosystème, l’intensif Nature Morte souhaite mettre en valeur la capacité de l’architecte-étudiant à questionner, à construire ou à déconstruire des réalités par la mise en scène et le détournement d’éléments communs composant les milieux urbains. En se basant sur le concept de la Nature Morte, l’exercice propose de donner vie à ces choses inanimées et banales, à ces conglomérats d’objets hétéroclites pour ainsi les réintégrer à un débat précurseur d’architecture. A travers la recherche d’une scénographie mettant en relation ces objets, couplée à un travail de représentation et de communication de cette dernière, les étudiants auront l’opportunité d’esquisser un changement de paradigme, ou une nouvelle perception de ces éléments communément intégrés. Dans un contexte où la production d’objets architecturaux ex-nihilo questionne les véritables rapports entre les différents milieux constituant l’habitat, l’objectif de l’intensif est autant l’amorçage d’une ré-appropriation partielle de ces derniers que l’ouverture du processus de conception vers des alternatives basées sur les concepts de co-existence et de conscience du lieu.

CONTENUS

Afin d’apporter aux étudiants une vision et une interprétation diversifiées du sujet, l’intensif s’articulera autour de réflexions pratiques et théoriques : ainsi, la partie théorique sera séquencée par la participation d’intervenants ayant par exemple développé une pratique basée sur l’exploitation d’un nouveau paradigme et par la présentation de références architecturales, littéraires, d’outils et de concepts ancrant le sujet dans un contexte à la fois historique et géographique. La partie pratique prendra la forme de laboratoire expérimental physique et/ou virtuel afin de mettre en place le détournement des éléments considérés par la production de données iconographiques – corpus d’images, photos, documents visuels, et par la scénographie – maquettes, mises en scène.

Partie théorique :

En échappant à la confrontation nature-artefact, l’enjeu est de proposer aux étudiants des outils leur permettant d’inscrire leurs pratiques d’architectes dans une certaine forme de transition écologique. Ainsi, l’être humain ayant fait de la ville son habitat de prédilection, les défis de régénération de ces milieux saturés et peu altruistes résident autant dans leurs compréhensions que dans leurs capacités de résilience. Si « habiter c’est être présent au monde et à autrui », l’idée est de percevoir l’art d’édifier comme « le travail des liens », afin « d’optimiser (…) les rapports de l’anthropisation au milieu naturel et les conditions du vivre-ensemble » : penser la ville avec l’ambition du réenchantement et de ses multiples réalités – matérielle, historique, sociale, politique – comme premier lien de questionnement et de mise en place d’un dispositif architectural « qui sache s’évader de son milieu et le recomposer ».

Si cet appel au détournement est inhérent au travail d’Ugo La Pietra dans les années 1970, il pourra s’illustrer de manière plus contemporaine par l’intervention de BC Architects dont la pratique est construite autour de la re-qualification du matériau Terre dans les processus de conception et de construction du projet. Plus qu’une notion de réemploi, c’est toute la démarche qui est ici transformée et adaptée aux objectifs de perspectives durables. Le travail de RethinkX et le développement d’un centre de recherche au cœur de la jungle tropicale indienne par les encadrants serviront également de support concret aux questionnements soulevés : des pratiques expérimentales à la recherche de coexistences, d’émerveillement par le banal et de compréhension de « l’ethos » et de ses multiples milieux.


L’équipe d’encadrement

 

  • Enseignants responsables : Elie Bogino et Mathilde Lasserre
  • Enseignant parrainant l’intensif : Emilien Cristia

Les étudiants

 

Félicie Baguette Dit Michael, Salomé Begou, Julien Belanger, Jeanne Benisri, Giovanna Buzzi, Maxime Charbit, Anaïs Collet, Majdi Daifa, Corentin Dumeyniou, Duaa Haitham Mohammed Karam, Elias Jean, Wassim Karray, Eglantine Lauret, Ambre Leronseur, Gohar Manukyan, Kelly Sapotille, Mykola Semeniv, Suin Son, Manila Sudaros, Maria Zuniga Mera


 

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