Ségrégation socio-spatiale en centre ancien
2020
Auteur(s)
Esther Burdet, Elise Coulon
Enseignant(s)
Marc Armengaud, Julien Zanassi
Département
Mutations
Catastrophes naturelles, politiques et économiques ont rythmé les évolutions urbaines de la ville de Lisbonne. Aujourd’hui, elle tente de résister à la crise économique et sociale de 2008, en instaurant une requalification urbaine de son centre-ancien.
Ainsi, les anciens quartiers ouvriers connaissent, depuis cinq ans, un regain d’attractivité mondiale et attirent des investisseurs, des étrangers issus de catégories sociales aisées. Cette reconquête est source de changements profonds qui affectent le paysage social et le quotidien de ces quartiers.
Les nouveaux résidents transforment la ville à leur image et contribuent à l’éviction des plus vulnérables, dûe à l’augmentation des valeurs foncières.
Ce processus, appelé gentrification, est contradictoire car la recherche de mixité aboutit à l’exclusion, par un rapport inégal à l’appropriation de l’espace.
Les habitants s’alarment d’une ville «malade» où le vivre ensemble disparaît derrière des quartiers ségrégés. Résilients, ils souhaitent croire en une ville plurielle, où l’humain est au centre des considérations.
Dans le prolongement de cette idéologie, notre recherche nous amène à poser la question suivante : comment penser la ville résiliente ?
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