Palimpseste manifeste en lieu et place de la maison d’arrêt Saint-Michel à Toulouse
2020
Auteur(s)
Mathilde Henaux
Enseignant(s)
Jean-Pierre Vallier, Nicolas Gilsoul
Département
THP
– Intrigante – hors du champ de vision accessible à la plus grande majorité des individus, la prison est sujette à l’imagination et au mystère venant compenser l’absence d’expérience directe.
La typologie de la prison Saint-Michel à Toulouse, désaffectée depuis 2009, relève d’un fonctionnement d’une machine à contenir insérée dans la ville telle une enclave hermétique.
Que faire de cet héritage devenu embarrassant ? Comment, en s’écartant à la fois d’une conservation patrimoniale et d’une destruction pure et simple, le projet pourrait donner une nouvelle identité à ce patrimoine et être la base problématique d’un projet neuf? La posture du projet est de penser la reconversion de ce patrimoine, de créer un dialogue et une tension entre l’ancien et le nouveau, et de travailler la révélation par l’effacement de l’existant. Afin d’assumer et légitimer cette fonction initiale de machine à contenir, et ainsi justifier la conservation de certains principes architecturaux de la prison, le scénario programmatique se développe autour de la notion de contagion. Le projet envisage ainsi la transformation de cette prison non comme un squelette vide dénué de tout logique spatiale, mais comme un site composé de caractéristiques singulières, capable d’actualiser la notion de contagion.
Plus symboliquement la transmission d’un passé si singulier et d’une contagion historique.
A l’heure où les tentatives d’endiguement d’une contamination biologique mêlée à un flux d’informations incessant fait rage, le nouveau programme hybride est composé d’un laboratoire scientifique, un organe de presse, et un jardin public.
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