Le cas des hôtels Ibis et Mercure Montmartre
2022
Auteur(s)
Nour Sadsi El Idrissi
Enseignant(s)
Soline Nivet, Gricha Bourbouze
Département
PASS
La structure hôtelière est intéressante par sa capacité à s’adapter, à se réinventer et à se transformer pour faire face aux crises : la pandémie de CO-VID 19 par exemple. Elle présente un caractère flexible et ouvert à
l’évolution, et peut ainsi devenir un terrain d’expérimentation et de propositions architecturales.
La crise sanitaire a joué le rôle de catalyseur, ou parfois même de déclencheur de transformations ou mutations qui étaient déjà en cours. Il est fort probable que de grandes structures hôtelières, pensées pour un type de tourisme
bien précis (tourisme de masse et international), paraissent de plus en plus obsolètes, en laissant place à de grands espaces à re-penser et re-projeter entièrement.
Mon sujet de PFE s’intéresse à l’obsolescence des hôtels de grands gabarits : plus de 500 chambres. Principalement localisés à l’ouest parisien, ils représentent une minorité, soit 0,53 % de l’offre disponible. C’est ainsi que le complexe hôtelier Ibis et Mercure Montmartre, situé entre la place de Clichy et le cimetière Montmartre, est représentatif de sa catégorie. Il devient un échantillon de projet et de possibilités de transformations.
Le but est d’interroger le devenir de cette catégorie d’hôtels en proposant une réflexion sur l’hôtellerie du monde d’après (suites de la crise sanitaires), ou sur comment l’on peut imaginer un modèle résilient face à de futures crises, ou simplement qui répond aux nécessités et aux besoins de son temps. De ce fait, l’hôtel est considéré comme une machine à habiter les temps car il en est le reflet par les pratiques qu’il abrite et dans l’architecture qu’il propose.
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