À la recherche d’une nouvelle monumentalité
2022
Auteur(s)
Dusica Eric
Enseignant(s)
Georgi Stanishev, Yann Rocher
Département
THP
Ce projet porte sur la question de la nouvelle monumentalité, définissant une typologie d’ANTI-monuments, adaptés à la société d’aujourd’hui. Les caractéristiques de l’ANTI-monument, extraites de plusieurs études de cas, ont été appliquées sur un site particulier : les fondations du Musée de la révolution populaire yougoslave, jamais construit, situées dans le centre de Belgrade sous une grande nappe verte. Ces fondations, ruines de l’ancien chantier de construction, redeviennent dans le projet un chantier archéologique. Le cycle de la vie de cet objet est ainsi rouvert, créant les conditions d’une transformation éternelle du monument à la ruine, de la ruine au monument.
Cette ruine moderne a été révélée au public : le dévoilement des couches du sol peut être symboliquement comparé aux couches de mémoires refoulées liées à la Yougoslavie. Les fondations du musée deviennent ainsi un espace ouvert, un nouvel équipement, un lieu public et un carrefour de mémoires. On peut l’aborder de multiples manières : en s’immergeant dans l’histoire ou en observant la surface, en suivant la promenade qui dévoile une vue sur les édifices emblématiques qui entourent le site. Ainsi, l'(ANTI) Monument devient un objet qui interroge et recueille des fragments de souvenirs sans imposer une mémoire unique. La fragilité de sa structure le place dans un moment précis du présent suggérant qu’aucun monument n’est éternel, tout comme aucune mémoire n’est éternelle.
version numérique consultable uniquement sur place à la bibliothèque de l’école
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