Architecture.s pour un corps immobile
2023
Auteur(s)
Radia Fanou Chraibi
Enseignant(s)
Susan Dunne, Jean-Pierre Vallier
Département
THP
L’architecture peut-elle immobiliser le corps ? Le doit-elle ? Quelles seraient les architectures pour un corps immobile ? L’année dernière, j’ai commencé à poser en tant que modèle vivante, cherchant à me réapproprier mon corps et à confronter le regard d’autrui.
Cette pratique m’a conduite à la découverte salvatrice de l’immobilité comme discipline, comme moyen d’habiter son corps, comme acte de résistance face à la vitesse du monde. Ce travail de fin d’études explore les relations entre immobilité et architecture en utilisant mon propre corps comme modèle d’application.
Trois cycles de réflexion appliquée se sont succédés :
1) Figer le corps à travers le modèle vivant, puis par le moulage de mon buste.
2) Performer le corps immobile : dans des espaces tels qu’une serre en ruine, une place publique ou un jury d’architecture, utilisant la performance comme moyen de médiation émotionnelle entre mon corps immobile et les spectateurs.
3) Architecture pour un corps immobile : une nouvelle forme émerge, une architecture dédiée à un singulier, prenant source dans les précédentes et s’ancrant délibérément au cœur de la ville.
