Ou comment penser la métamorphose d’un canal industriel pour une nouvelle entrée à Sète
2023
Auteur(s)
Marie Bongiorno
Enseignant(s)
Thierry Mandoul, Sandrine Puech
Département
Transitions
2 kilomètres c’est la distance qu’il faut parcourir pour atteindre la ville désirée de Sète depuis l’entrée est de la ville par le canal rectiligne de la Peyrade digne d’un tracé de Le Nôtre. On y découvre au lointain la petite « Venise du Sud » qui jouit d’une situation géographique et urbaine exceptionnelle avec sa presqu‘ile du Mont Saint Clair.
Seulement pour apprécier ce cadre de vie urbain exceptionnel, il faut parcourir le portrait à charge d’une « entrée de ville » où seule l’infrastructure hydraulique est sublime et où ses rives sont composées d’un bric-à-brac de hangars, d’espaces publics délaissés, de voies rapides bruyantes et de panneaux publicitaires surcolorés.
Comment donner un sens plus ambitieux à cette entrée de ville que celui d’une esthétique qui rendrait « belle » ce que certains urbanistes ou architectes appellent la « ville moche » ?
Sans doute en l’adaptant aux exigences de l’évolution écologique. En refaisant la ville sur elle-même par considérations économiques, environnementales et culturelles, en prenant en compte simultanément les enjeux sociaux, de l’urbanisme à l’architecture pour et avec les habitants ainsi que le biotope.
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