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Là où les rêves viennent mourir

2024

Auteur(s)

Manon Juillet, Grégoire Leroy Noiton

Enseignant(s)

Marion Emery, Georgi Stanishev

Département

THP

L’ordinaire voudrait que la mort soit invisible. Un tabou en contradiction avec son omniprésence dans notre commun, notamment source d’inspiration inépuisable de l’art. Elle surgit dans la conscience collective seulement à travers la perte de son prochain, d’autrui ou d’un ensemble de personnes. Elle suppose l’imaginaire du deuil, et par extension des architectures funéraires et sacrées.
Pourtant, une omniprésence de la mort suppose une présence dans le banal. Un langage caché inhérent à des objets, une multitude de signes à révéler, une poétique architecturale spécifique. En nous concentrant sur la chambre, le monde de l’individu, nous réinvestissons un espace supposément bien vivant. Cet archétype nous permet d’expliciter comment le morbide s’immisce dans des systèmes, des méthodes et des incarnations, et crée ainsi les conditions pour une architecture de la mort, omniprésente et dissimulée.
L’architecture morbide serait l’architecture malade. La cabane primitive qui expose à l’événement mortel, le tumulus originel qui incarne un état de latence et de suspens.
Ici, notre architecture morbide s’incarne dans un système de chambre. Un pavillon où l’on fait l’expérience de la latence, de l’absence et où l’ordinaire rencontre le singulier.

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The ordinary tends to make death invisible. A taboo in contradiction with its omnipresence in our commons, notably a source of inexhaustible inspiration for art. It usually emerges in the collective consciousness only through the loss of someone we know, one’s neighbour, others or a large group of people. It suggests the imagination of mourning, and by extension funerary and sacred architecture.
However, an omnipresence of death presupposes a presence in the banal. A hidden language inherent to objects, a multitude of signs to reveal, a specific architectural poetics. By focusing on the personal room, la chambre,  the world of the individual, we reinvest a supposedly very lively space. This archetype allows us to explain how the morbid intrudes and spread into systems, methods and incarnations, and thus creates the conditions for an architecture of death, omnipresent and concealed.
Morbid architecture would be an ill architecture. The primitive hut which exposes to mortal event, the original tumulus which embodies a state of suspense.
Here, our morbid architecture lies in the room on its own. A form of pavilion where one experiences latency, absence and where the ordinary meets the peculiar.

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