L’exploration des paysages saoudiens a plongé les étudiants de master entre tradition et modernité, pour la première édition du studio « Al’Ula – L’impossibilité d’un désert ».
Cet enseignement vise à questionner l’héritage constructif vernaculaire et la production architecturale contemporaine, dans un pays ou les villes modernes émergent depuis les années 60. Comment reconnecter les habitations et leur environnement et comment retisser le lien entre ville historique et ville contemporaine ? Il s’agit de porter une réflexion globale sur les modèles urbains du pays, en s’inscrivant dans la dynamique de renouveau du territoire d’Al’Ula.
Le studio s’inscrit dans un partenariat avec la Villa Hegra, la Commission royale pour Al’Ula (RCU) et la Prince Sultan University, conjointement avec l’ENSA Paris Val-de-Seine et l’association Patrimed.
30 étudiants des 3 établissements ont partagé une semaine sur place en octobre pour travailler en équipes, autour de thématiques liées au développement urbain durable et cohérent d’Al’Ula.
L’ensemble des travaux des étudiants des trois établissements sera exposé en février 2025 dans la galerie de l’école Paris-Malaquais.
En savoir plus > La Villa Hegra est une institution franco-saoudienne dédiée à la culture et l’art. Cette « Villa Médicis dans une oasis » (Technikart), s’installera prochainement dans une création des architectes français Lacaton et Vassal, au cœur du site archéologique d’Al’Ula.