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Intensif « Inventaire de lieux non recensés - l’art d’observer les interstices » Extrait du travail de Samwiel Khalil, Thomas Petat
Intensif « Le danseur, le ciel et l’architecte »
Intensif « Le danseur, le ciel et l’architecte »
Intensif « Le danseur, le ciel et l’architecte »
Intensif « Le danseur, le ciel et l’architecte »
Intensif « Le sauvage et le domestique »
Intensif « Le sauvage et le domestique »
Intensif « Le sauvage et le domestique »
Intensif « À qui profitent les prix ? – Construction et déconstruction des prix d’architecture »
Intensif « Habiter son imaginaire - De la maquette au film »
Intensif « Habiter son imaginaire - De la maquette au film »
Intensif « Habiter son imaginaire - De la maquette au film »
Intensif « Habiter son imaginaire - De la maquette au film »
Intensif « Habiter son imaginaire - De la maquette au film »
Intensif « De la surface à l’espace, de l’image à la matière »
Intensif « Explorations des paysages, de l’espace-temps et de l’espace-sens urbain » Extrait du travail de Lucie Amaglio et William Traeton-Janssens
Intensif « La querelle de Notre-Dame aura-t-elle lieu ? »
Intensif « La querelle de Notre-Dame aura-t-elle lieu ? »
Intensif « Architectures gonflables »
Intensif « Révéler le genre dans l’espace »
Intensif « Révéler le genre dans l’espace »
Intensif « Révéler le genre dans l’espace »
Intensifs février 2020
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Descriptif de l’intensif : OBJECTIFS : Les territoires contemporains nous obligent à porter sur la ville un regard défiant toute vision totalisante et synthétique. Leur projection en appelle au mouvement, à la dém …
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© Extrait du travail de Nabila Zammali et Salma Omri
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© Extrait du travail de Nabila Zammali et Salma Omri
© Extrait du travail de Nabila Zammali et Salma Omri
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© Extrait du travail de Lucie Amaglio et William Traeton-Janssens
© Extrait du travail de Lucie Amaglio et William Traeton-Janssens
© Extrait du travail de Lucie Amaglio et William Traeton-Janssens
© Extrait du travail de Lucie Amaglio et William Traeton-Janssens
© Extrait du travail de Lucie Amaglio et William Traeton-Janssens
© Extrait du travail de Tayani Marcetic Loris Ellena Mehl
© Extrait du travail de Tayani Marcetic Loris Ellena Mehl
© Extrait du travail de Tayani Marcetic Loris Ellena Mehl
© Extrait du travail de Tayani Marcetic Loris Ellena Mehl
© Extrait du travail de Tayani Marcetic Loris Ellena Mehl
OBJECTIFS :
Les territoires contemporains nous obligent à porter sur la ville un regard défiant toute vision totalisante et synthétique. Leur projection en appelle au mouvement, à la démultiplication des points de vue, à la rupture d’échelles et à l’imprévu. Elle invite à l’invention d’outils de conception et de représentation pluridisciplinaires qui tiennent ensemble le temps et l’espace, l’intentionnel et l’accidentel, le construit et le sociétal. Et c’est très exactement le cinéma qui n’hésite pas à court-circuiter des données hétérogènes pour représenter la vie. En travaillant avec la photographie et les courtes vidéos, ce workshop propose aux étudiants de développer de nouveaux outils inspirés de l’oeil-caméra cinématographique.
La démarche proposée invite à considérer le site urbain en soi, ses dynamiques spatiales, son paysage et présences humaines comme programme du projet d’architecture. L’exercice développe des outils conceptuels et instrumentaux de perception et figuration visuelle permettant de penser le site comme porteur/révélateur/condensateur du programme au sens large du terme. L’accent est mis sur la perception corporelle de l’espace.
CONTENU :
« The land is not the setting for work but part of the work. » Walter de Maria
Il s’agit de renverser le principe considérant l’urbanisme comme a priori de l’architecture et poser l’expérience urbaine et le site urbain comme dispositifs de production de l’espace de la cité. Une expérience du réel, immédiat, quotidien, saisi par l’oeil-caméra peut contribuer de manière importante à la pensée urbaine de l’architecture.
Cette étude photographique des paysages et leur interprétation tentent de qualifier l’environnement non seulement dans ses aspects stables, mais aussi à saisir ses états éphémères, moins ancrés dans la culture architecturale. L’exercice permet de comprendre l’espace comme un tout, avec ce qui s’y passe. Il invite à penser à la fois la matière et la vie.
La campagne photographique prend pour objet le Quartier de la Gare du Treizième arrondissement de Paris – le secteur Olympiades, sud du quartier, mais excluant Paris Rive Gauche. Le site se caractérise par des ruptures d’échelles, d’usages, de franchissement et par la diversité des qualités paysagères. Observant et analysant différents aspects du site, les étudiants chercheront à cerner la nature de ses différents fragments et à les qualifier. Il s’agit d’interpréter les qualités paysagères, découvrir, déconstruire et reconstruire, dans un travail d’images, les esthétiques et ambiances des lieux, saisir leurs textures, les caractéristiques sociales, déceler les programmes actuels et potentiels.
Une première série de photos (reconnaissance du terrain) sur le territoire, commentées en atelier, conduit au choix d’une thématique spécifique – un travail sélectif et approfondi. La thématique reflète l’espace et le temps, les usages et formes des lieux, elle peut référer aux aspects très divers du site; porter sur un sujet plus classique, plus culturellement constitué et/ou plus spéculatif.
> Travail photo de Lucie Amaglio et William Traeton-Janssens
> Travail photo de Tayani Marcetic Loris Ellena Mehl
> Travail vidéo de Luca Thomas
> Travail photo de Nabila Zammali et Salma Omri
Descriptif de l’intensif : OBJECTIFS : Temps 1 : L’enseignement a pour objectif d’apporter aux étudiants un regard critique sur l’image d’architecture, dans notre cas celle-ci est issue d’un mouvement d’av …
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OBJECTIFS :
Temps 1 :
L’enseignement a pour objectif d’apporter aux étudiants un regard critique sur l’image d’architecture, dans notre cas celle-ci est issue d’un mouvement d’avant-garde qui entend questionner par ce medium les enjeux de son époque.
Temps 2 :
L’exercice proposé offre aux étudiants un temps de réflexion sur un corpus d’images avec pour objectif de les interpréter en tant qu’espace, de la manière la plus libre possible, la surface plane de l’image peut être observée comme une multitude de réalités spatiales. Cet exercice a pour vocation d’apporter une ouverture d’esprit et d’interprétation sur les mediums de l’architecture. Ce temps sera aussi celui de la traduction d’une idée spatiale par le dessin avec la production de géométraux.
Temps 3 :
L’aboutissement de l’exercice se traduit par la réalisation d’une maquette qui se veut la traduction de la lecture qu’auront eu les étudiants des images proposées. Celle-ci est envisagée comme un mockup expérimental, fabriquée à partir de matériaux peu exploités (métal, miroir, béton, plâtre) transcrivant une réalité matérielle absente des traditionnelles maquettes de papier. L’enjeu réside dans la traduction d’un espace en volume avec pour volonté de montrer aux étudiants les possibles qu’offrent une diversité de matériaux dans l’expression d’une idée.
CONTENU :
«Le Proun – « Projet pour l’affirmation du nouveau » – constitue le coeur de l’art d’El Lissitsky. S’y combinent des éléments géométriques bi et tridimensionnels lancés dans une étendue plane où la diversité de leurs formats et de leurs équilibres incurve l’espace et crée des tensions dynamiques. Traités comme des objets de poésie plastique pure, soumis à une perspective axonométrique, plongés dans un espace non référentiel, les Proun(s) appellent une vision ouverte. Ils flottent dans l’immensité cosmique et peuvent être contemplés selon les quatre directions de l’espace. […] Dans ces travaux radicalement abstraits, d’une extrême concision, à l’exactitude d’épures industrielles, est développée une nouvelle réalité volumétrique et spatiale, comme une passerelle jetée du dessin fonctionnel vers l’imaginaire des choses neuves» (Rainer Michael Mason – Extrait du catalogue Collection art graphique du Centre Pompidou)
Basé sur cette définition des Prouns, l’intensif propose de questionner les représentations courantes de l’espace en réinterprétant en volume une sélection de tableaux. Pouvant être lus de multiples manières (plan, coupe, élévation, perspective…), il sera demandé aux groupes de deux ou trois étudiants, de s’approprier un Proun, d’abord par le dessin, puis par la maquette.
Dans un premier temps le travail graphique d’interprétation du tableau se fera avec les outils de représentation architecturale. En considérant les Prouns en tant que plans, coupes, vues perspectives ou autre, les étudiants vont ainsi donner des caractéristiques spatiales à une image plane. Une fois cette première étape passée, chaque groupe devra concevoir une composition en volume prenant la forme d’une maquette.
De la même manière que les Prouns d’El Lissitkzky se placent à la frontière entre oeuvre picturale abstraite et projections spatiales, nous souhaitons que les maquettes développées soient d’une nature hybride, entre objet sculptural et mise en forme architecturale. Les matériaux employés seront sélectionnés pour leurs qualités plastiques et caractéristiques physiques et leur usage brut, non détourné, permettra aux maquettes de s’incarner en tant qu’objets.
A l’issue de cette semaine d’atelier, une scénographie sera mise en place afin de présenter la production graphique et plastique des étudiants et accueillera le jury concluant l’intensif.
TYPE DE PRODUCTION :
La production finale sera composée pour chaque groupe d’un ensemble de maquettes et d’éléments graphiques (projections architecturales, collages, photographies…). Un texte décrivant l’interprétation du Proun et le processus de retranscription accompagnera cette production plastique.
A l’issue de la semaine, les réalisations des groupes donneront lieu à un jury sous la forme d’une exposition s’appuyant sur l’unité du format de rendu.
> Compte instagram dédié à cet intensif
Descriptif de l’intensif : OBJECTIFS : Cet intensif propose aux étudiants de transposer en maquette leur imaginaire, puis de le mettre en scène en s’en servant comme décor de cinéma. Chaque étudiant invente son …
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OBJECTIFS :
Cet intensif propose aux étudiants de transposer en maquette leur imaginaire, puis de le mettre en scène en s’en servant comme décor de cinéma. Chaque étudiant invente son village en imaginant des actions qui s’y déroulent pendant 30 secondes. L’étudiant est acteur dans son propre décor architectural. Une dizaine de volumes permet à chaque étudiant de concevoir un village. Ce village a une échelle qui permet de rentrer dans le détail architectural, de jouer avec les espaces extérieurs et la tension entre les différents volumes. Le travail avec les cinéastes permettra de libérer les imaginaires en utilisant les codes du cinéma burlesque. Le but est de nourrir la conception architecturale en utilisant la fiction cinématographique afin de tester l’espace créé en maquette. Les étudiants seront ainsi architecte, artiste, metteur en scène puis acteur.
CONTENU :
De la maquette au film
Les étudiants créent des villages en maquettes qui serviront de décor à un film. Par la technique de l’incrustation sur fond vert, ils deviennent acteurs dans les décors qu’ils ont créés. En interaction dynamique avec l’espace qu’ils ont conçu, ils donnent libre cours à leur imaginaire pour inscrire leur micro scénario. Cet atelier s’inscrit dans un travail de recherche mené par le collectif LAO (Laboratoire d’Architecture Ouverte) et questionne le rôle du cinéma dans la conception architecturale.
Création d’une histoire et création des décors : une géométrie du comique
Les étudiants inventent un personnage burlesque et un village correspondant. Le cinéma burlesque est un genre qui confronte le corps et l’espace. Les gags naissent de la disposition du lieu, autrement dit, penser un gag, c’est penser l’espace. La conception de l’action donne donc de nouvelles pistes pour concevoir l’espace.
Le cinéma muet : des actions dynamiques
Les sketchs étant muets les gestes doivent être amplifiés, presque chorégraphiques et induisent toujours un rapport à l’espace. Les mouvements de l’acteur muet révèlent l’espace. L’acteur peut ainsi jouer avec les rapports intérieur/extérieur, les apparitions et disparitions, il peut s’abstraire des lois de la physique. La nécessité des actions exagérées pour faire comprendre le propos peut se traduire en architecture par une nécessité d’amplifier l’invention formelle. Le travail sur le bruitage permet d’accentuer le comique des sketchs.
Tournage sur fond vert
Pour que les étudiants soient acteurs de leur propre fiction dans les maquettes qu’ils auront créées, nous utilisons la technique de l’incrustation sur fond vert. Ce procédé implique une direction d’acteurs particulière se jouant dans un espace neutre. Ce dispositif est très stimulant et convoque un imaginaire fort, non loin des expériences de Méliès sur la surimpression et le décor en trompe l’œil.
> Making-of : le groupe au travail
> Films produits :
Descriptif de l’intensif : OBJECTIFS : Les espaces que nous habitons, traversons et pratiquons ne sont pas neutres. Ils sont produits par des normes genrées et sexuées et traduisent à leur tour des rapports de forc …
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OBJECTIFS :
Les espaces que nous habitons, traversons et pratiquons ne sont pas neutres. Ils sont produits par des normes genrées et sexuées et traduisent à leur tour des rapports de force et de domination, où les identités “autres” sont faussement ou peu considérées. Aujourd’hui, au regard du travail effectué par les mouvements féministes et queer, notre responsabilité en tant qu’architectes ou futur·e·s architectes est de prendre conscience de l’impact de ces normes spatiales sur les personnes, sur leurs quotidiens, sur leurs vies et leurs identités. Comment rendre compte des notions de genre et de sexualité en architecture, et plus précisément dans la conception spatiale ? Cet intensif se présente comme un laboratoire d’expérimentation pour visibiliser la dimension genrée et sexuée des espaces que nous dessinons, concevons, construisons. Il portera aussi sur la recherche et l’élaboration de méthodes de subversion afin de déconstruire les notions de genre et de sexualité inscrites en architecture.
De plus, il nous semble pertinent de proposer un intensif autour du rapport identité-espace à l’ENSA Paris-Malaquais, qui encourage depuis quelques temps le développement des gender studies dans l’enseignement de l’architecture au travers de recherches, mémoires de master, PFE, développements, journées d’études, conférences, etc.
CONTENU :
Au cours de cet enseignement, différentes thématiques seront abordées avec les étudiant·e·s afin de leur donner les outils de lecture qui permettent d’aborder l’espace et l’architecture sous le prisme du genre. Ces questions seront soulevées par le biais de présentations, débats, table ronde, expérimentations, explorations et recherches personnelles. Après avoir répertorié différents exemples et retranscrit leurs observations, les étudiant·e·s devront approfondir par petits groupes certaines thématiques. Toutes ces productions donneront lieu à une exposition (ainsi qu’à une publication ultérieure).
Pendant la semaine, nous aborderons les thématiques suivantes :
Thématique 1 : Place des genres et des sexualités dans l’architecture : villes, infrastructures, espaces publics, espaces domestiques.
Thématique 2 : État des lieux de la profession : féminisation du métier d’architecte et inclusivité.
Thématique 3 : Les espaces “autres” / Les espaces des “autres” : espaces queers, espaces queerisés, entre-soi, safe space.
Thématique 4 : La théorie queer comme méthode de conception spatiale : démarches inspirées et subversives.
L’enjeu de cet enseignement est avant tout de sensibiliser et de responsabiliser les futur·e·s architectes sur l’inscription de genre et de sexualité dans l’espace, de sortir l’architecture d’une supposée “neutralité” afin de remettre en question certains acquis genrés et sexués dans la conception spatiale.
Descriptif de l’intensif : OBJECTIFS : Pritzker Prize, 40 under 40, EU Mies Award, Ajap, Global award, Prix national de la construction bois, Archi’Bois, Trophées Eiffel, ADC Awards, LafargeHolcim Awards, Velux Awa …
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OBJECTIFS :
Pritzker Prize, 40 under 40, EU Mies Award, Ajap, Global award, Prix national de la construction bois, Archi’Bois, Trophées Eiffel, ADC Awards, LafargeHolcim Awards, Velux Awards, Prix national des architectures en terre crue, Terra awards, prix des CAUE et des Maisons de l’architecture… Les prix et les médailles intriguent les architectes. Ils les désirent et se pressent à l’annonce de leurs palmarès, autant qu’ils en critiquent les modalités d’attribution et les résultats. En effet, le pouvoir d’attractivité de ces récompenses est fort : les prix distinguent les architectes qui les obtiennent de la masse de leurs confrères et leurs lauréats se voient dès lors lancés sur le chemin de la réussite – dans les imaginaires du moins. En choisissant comme terrain les prix d’architecture, cet intensif propose aux étudiants de se saisir des enjeux de leur futur monde professionnel et de leur sphère d’influence. Car décortiquer les « règles du jeu » des prix (dans leur processus d’élaboration et d’attribution) offre l’occasion de comprendre un peu mieux celles du milieu de l’architecture. Étudier les relations sociales qui se tissent à travers ces distinctions éclaire les acteurs qui interagissent au sein de cet univers particulier, composé d’ouvrages, de personnalités et de jeux de communication. Aussi nous profiterons de cette semaine d’exploration pour nous demander, avec les outils des sciences sociales et les instruments de l’enquête journalistique : à quoi servent et à qui profitent les prix d’architecture aujourd’hui ?
CONTENU :
La semaine déroule le fil des pr ix français et internationaux d’architecture en deux temps : une phase analytique de la découverte de la fabrique des prix (contexte, angle, cible et modalités) ; une autre plus opérationnelle, permettant aux étudiants d’être tour à tour juges et parties à travers la fiction d’une récompense. Ces mises en pratique sont effectuées en équipes de 2 à 4 élèves issus de différentes promotions afin de favoriser un échange d’expériences et une complémentarité des compétences.
Étape 1 :
Le cycle commence par la découverte et le questionnement des prix architecturaux existants. Il convient ici d’éveiller l’oeil critique des participants car, si recevoir une distinction est toujours appréciable, comprendre les sous-jacents qui la définissent est essentiel. Les étudiants sont invités à constituer un corpus composé d’une dizaine de prix d’architecture, à expliciter sa cohérence et à en réaliser une analyse succincte. Ce travail d’affichage prend la forme d’une production graphique proche de la carte heuristique, permettant un classement en catégories et sous-catégories à définir lors d’un moment de réflexion collective.
Étape 2 :
Chaque groupe imagine son propre prix à partir des observations et comparaisons réalisées la veille : quels écueils ? Quelles réussites ? Et pourquoi ne pas opter pour la dérision, en réaction au foisonnement actuel de prix ? Sur le fond comme sur la forme, toutes les pistes sont ouvertes. La production de ce travail prend la forme d’un triptyque répondant à trois interrogations majeures : Par et pour qui ? Pourquoi ? Comment (type de restitution, frais de participation, anonymisation, récompenses) ?
Étape 3 :
Cet exercice s’étale sur un temps plus long et vise à interroger les réponses des appels à concourir. Les encadrantes fourniront ainsi à chaque groupe un dossier de candidature réel aux Ajap (le nom de l’agence sera dissimulé). Chaque groupe devra en quelques jours s’approprier et adapter le dossier de candidature reçu à l’un des prix imaginés la veille par un autre groupe, en fonction des axes préalablement définis. Lors du jury final, les équipes se font à la fois candidates (du prix défini par un autre groupe) et jury (du prix qu’elles ont elles-mêmes défini) en répondant et évaluant une proposition selon des critères prédéterminés et à travers une argumentation étayée donnant lieu à des débats.
Descriptif de l’intensif : OBJECTIFS : L’espace domestique contemporain subit une importante normalisation à travers sa mise en image et son exposition croissante sur les plateformes de partage virtuelles. L …
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OBJECTIFS :
L’espace domestique contemporain subit une importante normalisation à travers sa mise en image et son exposition croissante sur les plateformes de partage virtuelles. L’intime est un espace d’expression publique. Une critique à la domination de la nature par l’homme dans l’ère Capitalocène surgit aujourd’hui au sein de l’habitation qui, par son apprivoisement, remet en question la dichotomie entre extérieur et intérieur. La nature assagie participe à la construction de l’imaginaire des lieux d’intimité. Les intérieurs qui circulent dans les pages des catalogues Ikea, sur les moodboards Pinterest ou les annonces Airbnb sont truffés des plantes vertes. Parfois en pot, parfois en plastique, mais aussi comme surface dans les papiers peints, la nature est domestiquée.
Cette domestication frénétique dans la sphère de l’intime trahit notre inquiétude face à un sauvage qui nous menace de l’extérieur (catastrophe écologique à venir, perte du confort domestique conquis aux dépens de l’équilibre du milieu) mais aussi de l’intérieur. Ce sauvage continue d’exister en nous, tant par des élans morbides (thanatos, “inquiétante étrangeté”, hostilité propre au sauvage) que des élans de vie (eros, exaltation du mouvement, de la sensualité, des éléments) dont le “parkour” serait une manifestation contemporaine. Ce “sauvage intérieur” offre de nombreux potentiels pour faire voler en éclat une domesticité générique qui ne répond plus aux enjeux de la crise écologique.
À partir d’un exposé introductif et de textes choisis, une réflexion collective sera menée sur cette frontière que trace l’espace domestique avec le sauvage et les mondes non humains. Celle-ci sera questionnée en tant que telle et replacée dans le contexte actuel de crise écologique et politique. Les étudiants seront amenés à faire des enquêtes de terrain et des recherches en groupe afin de restituer la place symbolique, fonctionnelle, esthétique et politique d’un “sauvage” (à définir) dans les espaces habités. Cet enseignement permettra d’ouvrir la réflexion des étudiants sur les dichotomies nature/culture, sauvage/domestique dans leur acceptation contemporaine et de s’interroger sur les potentialités qu’offre l’irruption du sauvage de l’espace domestique.
CONTENU :
Après une introduction générale, les étudiants mèneront une enquête sur la place du sauvage dans nos habitats, depuis une hypothétique “hutte primitive” jusqu’aux espaces contemporains (où se retisse un nouveau rapport à la nature). Ils seront ainsi amenés à adopter un regard critique sur les notions classiques de confort, d’ergonomie, et plus généralement de toute forme d’aseptisation de l’espace qui assujettit la nature.
Dans un premier temps, leur travail pourra se concentrer plus spécifiquement sur une étude de la plante domestique dans les espaces habités. Les étudiants pourront choisir parmi les sujets proposés et constituer ainsi des groupes d’études :
– Un groupe enquêtera sur le cycle de domestication de la plante sauvage.
Quelles sont les suites de transformations de la plante depuis un hypothétique “état sauvage” (à questionner) jusqu’à sa mise en production ? Comment a varié cette production pour répondre à des tendances et des besoins esthétiques sans cesse renouvelés à travers les époques ?
– Un groupe mènera une étude statistique et sociologique sur les rôles symboliques, fonctionnels et esthétiques des plantes domestiques dans l’habitat contemporain.
Quel est l’emplacement de prédilection dans l’appartement ? Qu’est-ce qui a déterminé le choix des essences (relation émotionnelle, rôle fonctionnel, esthétique…).
– Un groupe pourra étudier le greenwashing des images de synthèse de la production architecturale contemporaine.
Analyse des supports de médiation de l’architecture pour rendre apparent l’emploi de la nature en tant que discours politique (aucune perspective de concours ou image d’intérieur des logements en vente n’est pas noyée d’arbres ou de plantes).
– Un groupe étudiera les dispositifs de contrôle et de maîtrise des lieux de l’habitation où la nature sauvage pourrait prendre une forme “indésirable”.
Les intérieurs sont aseptisés. La nature existe sous une forme précise, elle n’atteint pas l’état de pourriture, de dégénérescence, qui pourrait renvoyer à un état sauvage apocalyptique. Un inventaire de traits communs des plantes les plus récurrentes pourrait rendre visible ce à quoi leur présence est censée faire appel : toujours le même ton de vert, un certain gabarit, rarement des fleurs, etc.
Les étudiants seront encouragés à établir leurs propres protocoles d’enquêtes et de représentation. Ce premier temps se conclura sur une réflexion collective après la mise en commun des travaux de chaque groupe.
Après cette restitution collective qui aura permis de prendre du recul sur une définition contemporaine de la domesticité, les étudiants feront l’exercice d’un changement de paradigme sur notre manière de concevoir l’architecture : un abri hermétique, climatisé, où les entrées et les sorties sont contrôlées et où la nature est réduite à des fonctions. Dans leurs propositions l’espace habité devra s’ouvrir à un sauvage que l’on ne maîtrise pas et avec lequel on est forcé de cohabiter.
Ces propositions de déstabilisation prendront la forme de mini-projets. Les techniques de représentation seront libres : fusain, encre, photomontage…
L’intensif se conclura par une discussion collective autour des propositions des étudiants.
Descriptif de l’intensif : OBJECTIFS : Cet intensif propose à l’étudiant de découvrir et d’expérimenter la performance comme médium d’expression, de formulation et de restitution d’un projet. Le geste, la …
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OBJECTIFS :
Cet intensif propose à l’étudiant de découvrir et d’expérimenter la performance comme médium d’expression, de formulation et de restitution d’un projet. Le geste, la danse, l’espace et le corps de l’étudiant devront être ses premiers outils. Il sera possible de travailler en groupe ou seul, l’objectif étant de développer trois points essentiels à l’élaboration d’une performance : L’ECRITURE, comment noter l’action ? LA PRESENTATION, quel cadre donner à l’action ? L’ARCHIVAGE, que reste-t-il de l’action ? L’étudiant sera sensibilisé à l’utilisation de son propre corps dans un exercice mêlant pratiques artistiques contemporaines, danse et architecture. Le ciel sera le cadre, l’espace et le motif récurrent et partagé par toutes les propositions performées en plus de leurs propres questionnements.
CONTENU :
Depuis la représentation par Léonard de Vinci de l’homme de Vitruve, le corps humain est la mesure du monde pour l’architecte, comme la matière première et medium pour le danseur. Pour comprendre la parenté, réelle ou imaginaire, entre danse et architecture, il faut commencer par affirmer l’existence d’un vocabulaire commun fait de structures, d’ossatures, d’articulations, d’agencements et d’alignements des masses, d’équilibres des forces, de points d’équilibre, de rapport à la gravité, de points d’appui ou encore de stabilité dans le rapport au sol. Même si ce rapport historique n’est aujourd’hui plus à démontrer, il existe dans la création contemporaine un intérêt grandissant pour la performance, pour les études de gestes, les actions artistiques et la danse. Certains artistes en ont fait leur pratique majeure, leur seule économie et leur seule écologie dans un univers artistique encore dominé par l’objet et la figure unique de l’artiste. Questionner et expérimenter la danse et la performance au sein d’une école d’Architecture, c’est avant tout la possibilité de redonner au vivant, au corps et à la matière qui l’entoure une place primordiale sur la scène de la création et l’utiliser comme instrument d’engagement à la fois politique, idéologique, projectuel et poétique. Le corps et l’ensemble de ses mouvements ont un rapport intime à l’espace qu’il soit conceptuel, scénique ou lié au temps, c’est d’ailleurs l’espace onirique et narratif du ciel qui sera le motif d’étude commun à chaque projet. Quand on évoque la danse et l’architecture, il est important d’étudier ces espaces qui amplifient et transforment le mouvement. Aux entrainements du danseur (éveil corporel, échauffements, exercices pratiques) qui ouvriront chaque matinée de travail seront donc ajoutées trois présentations sur le rapport Danse / Espace / Architecture auxquelles s’additionneront des projections vidéos de performances et d’oeuvres chorégraphiées. Les après-midi seront consacrées à l’élaboration de performances en suivant le schéma de création : écriture, présentation, archivage jusqu’au jury de présentation finale composé de professionnels de la performance.
> Programme de l’après-midi de présentation au jury
> Vidéo d’une séance d’entrainement à la prise de l’espace
Descriptif de l’intensif : OBJECTIFS : A travers une série d’observations et de traductions visuelles, l’intensif a pour objectif d’amener les étudiants à prendre conscience du contexte architectural et vég …
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Image extraite de AU PLUS PRÈS DES FAILLES – Yara El Hassanein, Pauline Vaquié
Image extraite de LIGNES DE VIE – Clara Soucaze, Fatma Boushaba
Image extraite de ENTREVUES – Apolline Couret, Xiaofei Zhang
Image extraite de INSTANTS VOLÉS – Daphné Garier, Louise Placet
Image extraite de DISSECTION – Eugenia Afanasyeva, Ludovic Dingreville
Image extraite de DÉDALE – Léa Miot, Giulià Sartori
Image extraite de L’ÉPHÉMÈRE – Lisa-Marie Deransy, Meryem Yunlu
Image extraite de PASSAGE VERS LA VILLE VÉGÉTALE – Louise Gluntz, Desti Sirven
Image extraite de AU RYTHME DU TRAVAIL – Alix Revereault, Louise Martel
Image extraite de HORIZONS – Samwiel Khalil, Thomas Petat
Image extraite de JADIS – Thomas Bruwaene
Image extraite de FISSURES – Zeïneb Ouertani, Chirine Di Fusco
OBJECTIFS :
A travers une série d’observations et de traductions visuelles, l’intensif a pour objectif d’amener les étudiants à prendre conscience du contexte architectural et végétal “non projeté » dans la ville, ou pour employer le terme inventé par Gilles Clément: le “tiers paysage urbain”: c’est à dire la ville dessinée par le temps, les habitants, et la végétation; une évolution survenue naturellement dans des espaces “abandonnés ». Comme l’ornithologue ou le jardinier, il s’agit d’observer et de s’approprier une dimension physique et atmosphérique existante, de lire entre les lignes avant d’intervenir. Observer et traduire ces interstices, « l’informel », les palimpsestes des lieux, à travers des techniques plastiques et audio-visuelles.
CONTENU :
Actes – Actions (travail en binôme) :
En créant ensemble un inventaire de lieux non recensés à Paris, les étudiant.e.s, travaillant en binômes, approfondiront leur connaissance et utilisation des outils de d’analyse et de représentation diverses : la photographie, l’écriture, la vidéo, le son, le collage, le dessin. Mélangeant ces medias et méthodes, les étudiant.e.s produiront un relevé morphologique et sensible « atypique », essentiel à la réflexion et l’appropriation d’un lieu. Il s’agit de comprendre et voir la ville différemment, de lire les strates et les histoires des lieux, pour en inventer éventuellement une nouvelle ou la suite. Il s’agit également de s’initier à une autonomie d’expression visuelle et plastique ainsi qu’à une réflexion démarrée sur du micro (l’interstice, la transformation, la naissance de quelque chose d’autre choisie dans le quartier), mais en résonance avec le macro (la ville).
> Album “ADN des travaux des étudiants”
Photofilms produits :
Descriptif de l’intensif : OBJECTIFS : L’enseignement prend l’événement de l’incendie dramatique de la cathédrale comme une occasion critique, permettant de révéler les doctrines et idéologies qui animent …
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OBJECTIFS :
L’enseignement prend l’événement de l’incendie dramatique de la cathédrale comme une occasion critique, permettant de révéler les doctrines et idéologies qui animent le champ de la production architecturale, souvent de manière implicite et camouflée. L’intensif propose aux étudiants d’imaginer et de mettre en scène une « querelle » entre les différents acteurs ayant pris la parole autour des questions sur la reconstruction de la cathédrale Notre-Dame à Paris.
La présentation des débats, manifestes ou tribunes ayant déjà eu lieu autour de la reconstruction de Notre-Dame, mais aussi de querelles ou controverses célèbres, devra permettre de nourrir la proposition des étudiants, tant pour ce qui est de la forme que la controverse peut prendre que sur les manières d’argumenter et d’étayer un propos.
A partir des différentes positions/scénarios qui leurs seront proposés par les enseignants (reconstruction zéro-carbone, non-reconstruction-critique, reconstruction-en-moins-de-cinq-ans au moyen d’éléments légers usiné numériquement, reconstruction à moins de 50 millions, une flèche éphémère détruite tous les 20 ans, une reconstruction à l’identique, la conception d’un jardin sur les toits…) les étudiants seront invités à construire leur propre argumentaire et à l’étayer par des visuels, photomontages, références, voire contre-exemples qui leurs sembleront les plus pertinents.
L’objectif est de construire un dialogue ou une controverse entre plusieurs positions. Les étudiants se regrouperont donc en binômes, au sein duquel il s’agira de confronter leurs deux scénarios. La « querelle » prendra la forme de « tribunes » qui se répondent, de personnages (réels ou fictifs) qui ripostent, de visuels ou photomontages provocants en une des journaux ou de dessins démontrant la validité d’une solution technique, d’articles de presse rendant compte des débats…
La finalité de cette production est la prise de parole par chaque binôme en fin de l’intensif : un débat formel et chronométré devant le public d’étudiants et enseignants de l’école, présentant les visions concurrentes de l’avenir de Notre-Dame.
CONTENU :
Les exposés des enseignants et des intervenants extérieurs porteront sur la querelle de la reconstruction de Notre-Dame dont les prises de positions écrites, radiophoniques ou télévisuelles des architectes seront abordés. La présentation de la querelle historique ayant entouré le travail de réhabilitation/reconstruction de l’architecte de la flèche de Notre-Dame, Eugène Viollet-le-Duc, permettra aux étudiants de mettre en perspective sa position patrimoniale si singulière par rapport à celle de ses contemporains. D’autres querelles célèbres (patrimoniales ou non) viendront compléter ce panorama (reconstruction du dôme du Reichstag par Foster, reconstruction de la flèche de Saint Denis mais aussi projet des halles, extension de la Gare du Nord…) et devront permettre aux étudiants de comprendre ce que l’on définira comme des « stratégies » de positionnement, de légitimation et d’accès à la commande des architectes, non seulement parmi leurs pairs, mais aussi auprès du grand public.
L’accent sera mis sur la compréhension des formes et médium qu’ont pris les querelles historiques (écrits interposés, tribunes, constitutions d’écoles, aujourd’hui prises de positions radiophoniques ou télévisuels, « appels » et tribunes) et la forme de l’argumentaire-même (production graphique, photomontages, assemblage de références et de contre-exemple…). L’histoire des tests à échelle 1, destinés à sortir de la controverse c’est à dire à convaincre commanditaires et de plus en plus les citoyens/électeurs.
Enfin, la dimension constructive des controverses anciennes, et notamment celles portant sur le choix d’un matériaux au détriment d’un autre (soit qu’il soit plus solide, ou plus léger, performant, transparent, rapide à mettre en œuvre… soit – et cela nous intéressera tout particulièrement – qu’il soit en situation de pénurie….) sera abordée dans un contexte ou la question des sources d’approvisionnement et les questions énergétiques sont désormais au centre de toute controverse contemporaine. La question de la suprématie du verre comme matériau de prédilection pour toute « intervention contextuelle » au XXème siècle mais aussi, comme la vingtaine de photomontages qui ont été proposé par les architectes pour reconstruire la cathédrale le prouvent, pour le XXIème siècle sera également abordée.
> Album photo
> A venir : podcast de l’émission/débat radiophonique qui a constitué la présentation au jury pour cet intensif
Enseignants responsables : Sami Aloulou & Achille Racine
Enseignant parrainant l’intensif : Georgi Stanishev
Descriptif de l’intensif : OBJECTIFS : Il s’agit d’étudier, d’explorer, de modéliser et de réaliser des enveloppes gonflables, avec pour perspective finale la réalisation d’un prototype à …
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Intensif « Architectures gonflables »
OBJECTIFS :
Il s’agit d’étudier, d’explorer, de modéliser et de réaliser des enveloppes gonflables, avec pour perspective finale la réalisation d’un prototype à grande échelle qui serait installé sur une surface au sol de quelque 60 m2 et d’une hauteur maximale de l’ordre de 2,50 m (dans lequel on pourra pénétrer pour se familiariser avec les ambiances créées). Une introduction à la géométrie de ces surfaces sera suivie de modélisations exploratoires à l’aide du logiciel Rhinoceros et, pour les recherches morphologiques, de son module de programmation Grasshopper.
CONTENU :
Les questions abordées relèvent de la géométrie des surfaces, des structures gonflables en général et de leur place dans l’architecture contemporaine, notamment en tant que structures légères, transportables, éphémères. Ces problématiques s’inscrivent dans le champ de recherches du laboratoire GSA.
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Que sont les « Intensifs intercycles » ?
Il s’agit d’enseignements via des pratiques expérimentales pendant une semaine consacrée à une seule activité : laboratoires, observations critiques, projets spéciaux, etc. Cette semaine à l’inter-semestre est entièrement dédiée aux intensifs, aucun autre enseignement n’interfère.
Ce changement de rythme permet aux étudiants de découvrir de nouveaux contenus et de nouvelles formes d’enseignements avec pour objectifs le questionnement et le renouvellement des rapports avec la discipline architecturale ainsi qu’avec des disciplines peu abordées en cursus d’architecture (arts visuels, espace sonore, écriture, cinéma, spectacle vivant, etc.).
Les intensifs sont « intercycles », on peut donc, au sein d’un même groupe trouver des élèves de la 1e année (Licence) à la 4e année (Master). Ils encouragent ainsi les échanges entre les différentes promotions d’étudiants, de même qu’avec l’ensemble des enseignants et permettent par ailleurs des rencontres enrichissantes avec de nombreux intervenants extérieurs.
Totalement indépendants, les intensifs ne doivent nécessiter aucun prérequis ou rattachement à une autre unité d’enseignement. Cet aspect libre et détaché est garant, pour les étudiants, de motiver leur potentiel de créativité et pour les encadrants, de révéler leur capacité à proposer d’autres formes pédagogiques.
Ces enseignements intensifs sont inscrits dans le programme de l’école et l’étudiant doit en acquérir 3 durant son cursus Licence- Master.
Ils donnent lieu pour chacun d’entre eux à une production et une évaluation.
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