Le vieillissement de la population et la perte d’autonomie sont un des grands enjeux contemporains de nos sociétés. Or en France, on manque cruellement d’outils, de documentation et de pensée critique dans ce domaine. Et pourtant, il est urgent de dépasser des modèles génériques dont plus personne ne veut. Face au vieillissement de la population, l’habitat pour personnes en perte d’autonomie est appelé à prendre une part de plus en plus importante de la commande, dont il devient pressant de reformuler les enjeux dans le but d’expérimenter de nouvelles solutions. Considérer la fragilité comme un soutènement et une inspiration pour penser l’habitat et, d’une manière plus large, pour habiter le monde est l’orientation que propose le studio de projet « Habiter en fragilité ».
Dans un premier temps, les étudiants se sont documentés sur le sujet par l’exploration de références européennes. À travers l’étude analytiques de quelques références, les étudiants se sont saisis d’un ensemble de phénomènes et de mécanismes qui constituent ainsi l’arrière-plan des futures réflexions sur les projets.
En parallèle de ce travail d’analyse, chaque étudiant a élaboré un logement en identifiant certaines qualités essentielles d’usage liées à la perte d’autonomie. En introduction à cette recherche, chaque étudiant a défini ce que pourraient être ses qualités majeures et quelle serait cette « petite utopie domestique ».
Ce travail, ainsi que le développement du projet (assemblage typologiques, réflexion sur les communs, installation dans la ville…), a été réalisé en binôme.