Rendu(s)
> Travail d’Alexandre Besson et Arsène Duval
> Travail d’Anezka et Alvina Thibout
> Travail de Camille Duhamel et Dora Mourali
> Travail de Daphné Cuveillier et Juliette Tobie
> Travail d’Hugo Elvis Boukaré et Mykola Semeniv
> Travail de Jeanne Thierry et Deniz Cene
> Travail de Matias Botero et Léopold Gouze
> Travail de Michaëlle Bonhomme et Raphaël Tétrault Boyle
> Travail de Nina Signolet et Myriam Souaiby
Descriptif de l’intensif
OBJECTIFS
L’objectif principal de cet atelier est de permettre aux étudiants d’explorer une approche du récit en architecture afin d’introduire à la conception des notions telles que la mémoire, le temps, le sujet. C’est une approche subjective, imaginative qui leur permet à la fois d’affirmer une esthétique graphique ainsi que leur singularité dans la conception du projet architectural. Il s’agit aussi d’engager un dialogue sur les limites de la discipline et d’introduire des éléments sensibles à celle-ci. Un récit spatial construit il une architecture ? Ou s’agit il seulement de dresser le décor limitant l’action ? Comment d’ailleurs représenter l’action en architecture et non plus le temps figé, emprisonné entre des murs?
Il fallait véhiculer en un temps court une spatialité. Nous avons, à cette fin engagé une « imagination productive » en employant les outils de l’architecte : le dessin, la maquette. Seulement ici il ne s’agit plus de projeter un espace ou l’illustrer par la représentation graphique mais narrer un espace, le construire au fil de la lecture, puis en offrir une version potentielle par un objet final. Donner une spatialité fini, de l’imaginaire du sujet créant à l’imaginaire du sujet lecteur(récepteur, visiteur, spectateur). Il suffit peut être de donner les lignes, les tracés, les contours d’une architecture possible qui sera reprise, élargie, étendue, transcendée dans l’imaginaire du destinataire.
CONTENU
Le point de départ de l’intensif a été la rédaction d’ « instants » architecturaux, ces instants servent de moteur à la production, ils ne sont pas les sujets des représentations à venir mais des catalyseurs d’ambiances, de thèmes et des éléments à dépasser.
Les étudiants se sont très rapidement mis à dessiner ces notions qu’ils expriment par le texte. Ils dessinent ensemble sur une « page » unique afin de comprendre quelle place occupent-ils chacun. L’imaginaire individuel oui, mais confronté à l’autre, communiquant ensemble, partageant nos univers. Ces imaginaires d’ éléments sensibles, esthétiques ou figuratifs sont ensuite transposés dans une réalité matérielle : maquette ou objet. En concevant ainsi un objet spatial à partir d’une expérience, d’images et récits, il ne s’agit plus de considérer la maquette objet comme véhicule d’une expérience architecturale, mais de révéler ses qualités matérielles comme expérience même.
Ces maquettes individuelles évoluent en une maquette de groupe afin de permettre aux étudiants de se concentrer sur les propriétés des objets qui se complètent et fusent en un seul. Cette méthode permet de produire un objet qui existe en soi, mais aussi d’admettre les possibilités infinies de celui-ci car les différentes combinaisons d’individus créent un nombre infini d’imaginaires et donc de potentialités de l’objet.
