Rendu(s)
> Travail de Holle Aduko, Enzo Desmaisons et Damien Do-Nasimento
> Travail de Leo Arne, Camille Girardet et Helene Robert
> Travail de Noemie Benlolo et Hyppolite Lucien et film
> Travail de Camille-Olivier Boito et Antoine Cahen
> Travail de Eliot Boulard et Noe Balaszunski et film
> Travail de Laureen Falaise et Maud Lhuissier
> Travail de Coralie Gerardin et Loïs Moulin
Descriptif de l’intensif
OBJECTIFS
Ce projet a pour objectif d’inciter l’étudiant à s’emparer d’une architecture icône ou fétiche et
de l’explorer à travers des expérimentations sur sa destruction afin de produire une nouvelle
imagerie alternative et désacralisée de l’architecture pour découvrir de nouvelles méthodes de
conception et de conceptualisation. Cette manipulation permet l’utilisation des outils de la
production et de la représentation architecturale (croquis, plans, façades, 3d, maquettes,
dessins, photos…) pour exprimer cet acte architecturo-claste. Le projet laisse alors libre cours à
l’imagination destructive de l’étudiant pour se lancer dans un processus d’expérimentation
graphique et/ou physique/matérielle pour mettre en scène des méthodes et des techniques
destructives spécifiques à l’architecture choisie (spatiale, formelle, structurelle, conceptuelle,
matérielle, échelle, puissance, faiblesse…) à travers une analyse approfondie pour déconstruire
cette architecture, puisque sa destruction exige une compréhension de ses éléments mais aussi
de sa représentation.
CONTENU
Que peut-on découvrir, comprendre ou apprendre sur l’architecture à travers l’acte destructif?
Quel type ou quelle forme d’architecture peut surgir de la main de l’architecte qui est prête à
détruire les architectures de référence qu’il fétichise. Dans un monde hyper médiatisé où règne
l’image et les symboles, la représentation architecturale prend une place importante et a un
impact plus grand. A l’ère du numérique, quel rôle peuvent prendre les outils représentatifs de
l’architecte dans la fabrication d’une culture architecturale alternative ?
Le projet propose ainsi une inversion des rôles et demande aux apprentis architectes de
prendre une architecture référence ou un objet architectural fétichisé afin de le détruire. Ce qui
permet une appropriation et une prise en main littérale des icônes afin d’imaginer des récits,
des mises en abîme ou encore de mettre en scène ces récits à travers la représentation de l’acte
destructeur. Il est enfin proposé de rassembler les productions et d’en faire une ville en
perspective et en abîme.
L’étudiant est amené à choisir une architecture et à faire une recherche de documents
représentatifs (plans, coupes, dessins, photos…). Dans un premier temps, il s’agira de relever
des éléments caractéristiques et à en déduire des modes opératoires de destruction, pour
ensuite retravailler les représentations de l’architecture en expérimentant des méthodes
destructives. Cette destruction architecturale peut prendre plusieurs formes. Simulation de
démolition réelle, expérimentation matérielle sur la destruction en maquette, destruction à
travers le dessin, croquis, plan, coupe, façade… manipulation du modèle 3D, spatiale,
structurelle, sculpturale… travail sur l’échelle, la forme… collages photos ou montages vidéo…
jeux et actes de destruction… toute forme de représentation est valable du moment qu’elle
permet l’expérimentation sur des manipulations à logique destructive.