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Lignes, mouvements et lumières

Potentialités scéniques de l’escalier urbain


 

Media issus de cet intensif

 

> Escalier de la rue Rollin : Romane Hervé, Daphné Garier, Louise Placet

> Escalier de la rue du Mont-Cenis : Luciana Curioso-Nunes, Mathilde Capelle, Mélina Fuentes

> Escalier de la rue Saint-Yves : Hanna Alsaar, Lou Anglais, Louise Bonthoux, Jooyeon Song

> Escalier de la rue Nobel : Théo Metalli, Chloé Phan, Maria Querol-Mendez

> Escalier de la rue de la Manutention : Renaud Beaune, Quentin Saglio

> Escalier de la rue du Rocher : Lisa Bergeron-Morita, Jade Poisson de Souzy, Mariah Perna

> Escalier du parc de Belleville : Soren Brousse, Eliott Hardouin, Darius Krüger, Lilian Marchand


 

Descriptif de l’intensif

 

OBJECTIFS

« L’espace ne désigne plus … un objet, un plan géométrique ou un vide, mais une activité, une construction dynamique à partir de plusieurs éléments mis en relation et d’ordre, avant tout, sensoriel. » [1]

L’escalier, qu’il soit intérieur ou extérieur, est un élément majeur de l’architecture, des édifices et de la ville. Il a une importance dans la sculpture, la peinture, la photographie et plus particulièrement au théâtre. Il partitionne les bâtiments, les paysages urbains et les scènes de théâtre. L’escalier décrit d’abord des lignes verticales, horizontales et obliques. Il enduit ensuite des mouvements ascendants et descendants. Enfin il capte la lumière naturelle et artificielle et devient ainsi lieu scénique. Les notions de hiérarchie, de passage, de transition se retrouvent aussi dans cet élément architectural tant sur le plan symbolique que physique.

L’approche concrète par l’observation et la découverte des potentialités spatiales et l’utilisation des outils de représentation de l’architecte seront soutenues par une approche virtuelle. Le projet pédagogique s’articule donc sur deux objectifs.          

Le premier est d’explorer les potentialités scéniques d’un escalier parisien. L’usage d’un tel élément architectural sera guidé par l’étude des espaces rythmiques du scénographe suisse Adolphe Appia (1862-1928) et par l’analyse de l’étude menée au sein de l’Atelier Parisien d’Urbanisme: Paris en marches, les escaliers des rues de Paris (2001, APUR, François l’Henaff).

Le second est d’utiliser les outils de l’architecte et d’intégrer un nouvel outil de création plastique telle que la réalité augmentée et permettant d’intégrer l’humain, le mouvement et la lumière.

Le passage de la technique manuelle à une technique virtuelle nous semble porteur d’un enrichissement de la fabrique du projet.

La finalisation des travaux prendra la forme d’une mise en scène des divers dessins, collages, maquettes, photographies, bas-reliefs, photomontages à l’aide du dispositif technologique de réalité augmentée et le logiciel « Artivive ».

Celle-ci s’appuie sur une vision du monde réel pour y afficher en temps réel une surcouche d’information, d’images, de sons, de formes en trois dimensions, d’animations, par le biais d’un outil qui doit comporter une caméra, un processeur et un écran tel qu’un Smartphone.

[1] In situ. Corps et espace chez Appia et Le Corbusier, revue FACES numéro 63, Roxana Vicovanu

CONTENUS

Une analyse sensible, un carnet de bord, une note d’intention et trois documents graphiques ont été demandés aux étudiants: une photographie, une coupe et une vue en trois dimensions de l’escalier en réalité augmentée. Dans le document de synthèse une planche regroupe les trois visuels présentés dans leur état finalisé et à découvrir via l’application « Artivive » à télécharger ici::https://artivive.com/register/. Une autre planche présente un arrêt sur image depuis la même application« Artivive ».
Ces travaux sont à découvrir en téléchargeant l’application « Artivive » sur un smartphone et en déplaçant celui-ci autour de l’image affichée sur l’écran d’ordinateur.
Des dessins, des images en mouvement et des captages sonores nous apparaissent alors et nous font pénétrer via la réalité augmentée dans des décors où l’escalier comme élément architectural déploie son potentiel scénique.
Cet intensif s’est effectué à distance et les travaux peuvent aussi être imprimés, affichés et visionnés via l’application « Artivive ».


 

L’équipe d’encadrement

 

  • Enseignants responsables : Tudor Zamfirescu-Zega, architecte DPLG et Donald Abad, artiste plasticien
  • Enseignant parrainant l’intensif : Maria Salerno

 


 

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