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Laboratoire LIAT

Laboratoire Infrastructure, Architecture, Territoire

Direction scientifique : Gilles Delalex et Fanny Lopez Mots-clés : architecture, urbanisme, infrastructures, énergie, territoire, transports, équipements, réseaux, paysage Contact : liat@paris-malaquais.archi.fr

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Direction scientifique : Gilles Delalex et Fanny Lopez

Mots-clés : architecture, urbanisme, infrastructures, énergie, territoire, transports, équipements, réseaux, paysage

Contact : liat@paris-malaquais.archi.fr

Présentation

Le laboratoire LIAT poursuit depuis plus de vingt ans un programme scientifique qui consiste à questionner les relations entre architecture et infrastructure. Il s’attache à l’analyse de contextes (villes, …

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Le laboratoire LIAT poursuit depuis plus de vingt ans un programme scientifique qui consiste à questionner les relations entre architecture et infrastructure. Il s’attache à l’analyse de contextes (villes, territoires, paysages) marqués par les aménagements d’infrastructures et de grands équipements, à travers une approche spécifique qui s’articule autour de recherches historiques, d’analyses critiques de projets, d’études de cas concrets, et de la constitution d’une histoire des idées.

Formation pluridisciplinaire composée d’architectes, d’urbanistes, d’historiens de l’architecture, d’historiens de l’art, de philosophes, de sociologues, de géographes et d’ingénieurs, le LIAT accueille des doctorants des doctorants des écoles doctorales “Ville, Transports et Territoires” (Communauté Université Paris-Est) et « École doctorale Lettres, Arts, Sciences humaines et sociales » (ENS-PSL). Le LIAT compte actuellement 17 enseignants chercheurs et 4 doctorants. 21 travaux de thèse ont été soutenus depuis 2007.

Actualités

Publication du bulletin d’information du LIAT 2022 Consulter l’INFO LIAT « Architectures-Paradis », Conférence d’Alain Guiheux Conférence d’Alain Guiheux autour de la publication de son l …

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Publication du bulletin d’information du LIAT 2022

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« Architectures-Paradis », Conférence d’Alain Guiheux

Conférence d’Alain Guiheux autour de la publication de son livre « Architectures-Paradis. Le dispositif édénique », en dialogue avec Can Onaner et Mathieu Mercuriali.

Jeudi 11 mai à 18h
ENSA Paris Val de Seine

L’architecture est traversée par l’incroyable désir de la situation initiale, l’Éden où elle n’aurait pas à se manifester. On n’y trouve pas d’hiver ni de climat, mais des fleurs et des fruits, des animaux aimant les humains, un gazon ouvert à l’érotisme, à l’ennui, à la frugalité. Le jardin sans hiver est dès son origine le déclencheur du bonheur. De la Genèse au 21e siècle, cette figure subsiste, sans enceinte et à la temporalité idyllique.

Tel une pièce de théâtre, le paradis terrestre sera toujours une création. Le paradis céleste lui succède, lumineux et infini, réalisé dans les cathédrales et coupoles baroques. Remplacé par l’utopie et le progrès depuis la révolution industrielle, le paradis a travaillé en continu l’architecture qui produira dans le monde laïc ce qui était apparu à Saint-Denis comme dans la Divine Comédie, l’Unité de Fourier, les expositions universelles et le Crystal Palace, le grand magasin, l’espace «moderne» ou plastique, l’extension de l’urbanisation à la terre entière, le situationnisme, l’architecture radicale et de la contre-culture, puis celle des ambiances, des atmosphères ou des climats, l’éternelle présence de la nature dans

les textes des urbanistes. La «ville nature» des heureux philosophes de l’urbain, les dreamland comme les sièges des GAFAM ont constamment été guidées par le dispositif-paradis, cet ensemble de schèmes qui engendre nos attitudes et nos désirs.

Les développements du roman puis du cinéma ont troublé la sérénité cosmique unifiée du paradis. L’architecture a alors débordé l’envolée paradisiaque des siècles précédents en racontant des histoires et cette ouverture du récit est ce que l’on aime en elle. L’architecture au paradis est alors celle qui séduit le cinéma, son nouveau lieu de réalisation.

L’architecture donne sa matérialité à la fiction et lui permet d’être vécue, elle est le récit fictionnel présenté comme réalisé et vrai. Le paradis est une scène qui se donne à voir: sa réalité même. Il est cette présence qui ne demande qu’à se laisser voir pour nous transformer.


Appel à contributions sonores / Call for audio projects
Biennale de Venise 2023

L’École d’architecture Paris-Malaquais est partenaire du projet « Ball Theater / La fête n’est pas finie » qui représentera la France à la Biennale de Venise 2023 (20 mai – 26 novembre). Le LIAT et le laboratoire Cresson de l’école d’architecture de Grenoble lancent pour cela un appel à contributions ouvert pour un programme intitulé « Radio utopia / Nouvelles du monde ».

Il s’agit de collecter des nouvelles du monde sous la forme de bandes-son de 7 minutes au plus. Conçu comme une antenne réceptrice et émettrice, le Ball Theater qui sera installé dans le pavillon français ouvrira un terrain d’expérimentation fictionnelle, de recherche et de débat : un théâtre radiophonique.

Ces nouvelles du monde seront diffusées dans le cadre d’une semaine scientifique « Radio Utopia », du 1er au 5 août, conçue et organisée par Nicolas Tixier et Carlotta Darò. Elles seront transmises sur des mini diffuseurs individuels que chacun pourra prendre pour déambuler ou se poser dans l’espace intérieur et extérieur du pavillon.

Les propositions peuvent être de toutes natures : créations, fictions, entretiens, soundscapes, archives, etc. Elles seront sélectionnées à partir de leur qualité de production et des contenus en cohérence avec les thèmes proposés. Véritable laboratoire du sonore le temps d’une semaine, le pavillon français nous donnera à entendre comment sonne le monde.

Soumissions jusqu’au 15 avril 2023.

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Contexte : le projet pour le pavillon français à la Biennale d’architecture de Venise 2023 « Ball Theater / La fête n’est pas finie » est porté par le studio Muoto Architectes (co-fondé par Gilles Delalex, enseignant à l’école et co-directeur du labo LIAT), associé, pour la scénographie, à Georgi Stanishev (enseignant à l’école dont il est aussi diplômé et chercheur au labo LIAT) et Clémence La Sagna (diplômée de l’école). Participeront également Jos Auzende, commissaire associée, Anna Tardivel pour la programmation et Carlotta Darò (enseignante à l’école, chercheuse au labo LIAT) pour le catalogue de l’exposition et la direction scientifique de Radio Utopia.

photo : Ball Theater © Muoto + Stanishev et La Sagna


Bérénice Gaussuin, lauréate du Prix de Thèse Valois 2022

Félicitations à Bérénice Gaussuin, membre du LIAT, architecte du patrimoine, docteure en architecture et maîtresse de conférences, dont la thèse « Restaurer – projeter. Les manières d’Eugène Viollet-le-Duc » a reçu le Prix de thèse « Valois » décerné le 22 décembre 2022 par le ministère de la Culture.

Bérénice Gaussuin a soutenu sa thèse en janvier 2022, menée au LIAT sous la direction de Dominique Rouillard.

L’édition 2022 du prix de thèse « Valois jeunes chercheuses et chercheurs », placé sous l’égide du Comité d’histoire du ministère de la Culture, a suscité en 2022, comme chaque année depuis sa création en 2017, un grand nombre de candidatures de très grande qualité. Ce prix distingue trois thèses de doctorat pour leur qualité, leur originalité et leur apport essentiel aux politiques culturelles du ministère de la Culture. Quelles que soient les disciplines et les champs culturels (patrimoines, création, médias et industries culturelles), les recherches doivent porter sur tous les aspects de ces politiques publiques : institutions, professions, socio économie de la culture.


Publication

Dominique Rouillard, « « Là où on nous attend le moins ». L’animal comme fiction d’investigation architecturale”, Les Cahiers de la recherche architecturale urbaine et paysagère [En ligne], 14 | 2022, mis en ligne le 30 avril 2022.

URL : https://journals.openedition.org/craup/9790


« Tentatives d’aménagements de l’autoroute urbaine : la Voie express rive gauche s’expose au Salon de l’hôtel de Ville, 1972 », intervention de Marion Emery (LIAT, ENSA Paris-Malaquais) à la journée doctorale de l’École doctorale Lettres, Arts, Sciences humaines et sociales (ED 540), ENS/PSL le jeudi 14 avril 2022

Journée doctorale 2022
Jeudi 14 avril
Salle Dussane, École normale supérieure, 45 rue d’Ulm, Paris

Organisée par Mali Alinejad Zanjani, Elise Paysant, Mario Ranieri Martinotti et Filippo Sirianni, représentant·e·s des doctorant·e·s de l’ED 540, et Julien Dufour (Dép. Littératures et langage, ENS) 

Programme 

9h
Fréderic Worms, Valérie Theis, Charlotte Guichard, Julien Dufour et les représentant·e·s des doctorant·e·s 

Mots d’accueil 

9h30-10h40
Marion Emery (LIAT, ENSA Paris-Malaquais)
Tentatives d’aménagements de l’autoroute urbaine : la Voie express rive gauche s’expose au Salon de l’hôtel de Ville, 1972 

Julie Beauté (Pays Germaniques, ENS)
Métaphysique du grignotage : penser les métabolisations architecturales 

Fabien Léaustic (SACRe, EnsAD)
Analyse d’un moment privilégié d’interaction et d’expérimentation artistique : la cohabitation avec une matière vivante 

Modération par Pierre Caye (Centre Jean Pépin, ENS) 

Pause : 10h40-10h50 

10h50-11h40
Pierre Lelièvre (SACRe, DEC, ENS)
L’oeuvre picturale comme un objet hyper-compositionnel 

Raphaëlle Kerbrat (SACRe, EnsAD)
Dataphanies : pour une approche matérielle et sensible des processus computationnels 

Modération par Jérôme Sackur (LSCP, EHESS ; DEC, ENS) 

11h40-12h30
Sébastien Viron (La République des savoirs, ENS)
Avatars de Romain Gary : identité et altérité entre effacements et caricatures 

Dimitri Martin Genaudeau (SACRe, La Fémis)
Le téléphone dans le cinéma burlesque 

Modération par Françoise Zamour (THALIM ; DHTA, ENS) 

Pause déjeuner : 12h30-14h 

14h-14h50
Eva Wanek (Institut Jean Nicod)
Rights of Nature : identifying perceived social norms 

Willy Delvalle (La République des Savoirs, ENS)
L’ingérence écologique face au risque climatique 

Modération par Raphaëlle Nollez-Goldbach (CTAD ; Dép. Sciences sociales, ENS) 

14h50-15h25 : 

Dorian Pastor (AOROC, ENS)
La désinence verbale –at en persan vernaculaire : le cas d’une analogie trans-paradigmatique 

Discussion avec Murad Suleymanov (MII ; INALCO) 

Pause : 15h25-15h35 

15h35-16h10 

Yawen Chen (Pays germaniques, ENS)
Jean Jaurès et la question marocaine : vers l’anticolonialisme dans les préoccupations politiques internationales 

Discussion avec Jean-Numa Ducange (GRHis ; Université de Rouen) 

16h10-17h 

Mingjie Zhao (ITEM, ENS)
Les traductions chinoises du terme rêverie dans les oeuvres autobiographiques de Rousseau 

Clément Poupard (IHMC, ENS)
L’art de la mémoire à l’époque moderne. Esquisse d’une histoire cognitive 

Modération par Rahul Markovits (IHMC ; Dép. d’Histoire, ENS) 

17h 

Charlotte Guichard, Julien Dufour et les représentant·e·s des doctorant·e·s de l’ED 540 

Conclusions de la Journée 


Conférence de Pierre Caye, « Dans quelles conditions peut-on qualifier le développement  de « durable » ? »

Séminaire THP/LIAT
Jeudi 10 mars 2022, 14h30
Salle 206

Dans le cadre du département Théorie, Histoire, Projet, le séminaire de recherche « Généalogie du projet contemporain » accueille le professeur Pierre Caye pour une conférence sur son dernier livre Durer. Eléments pour la transformation productive (2020), le jeudi 10 mars, salle 206, à 14h30.

Résumé : Depuis ces dernières 50 années que l’écologie est à l’agenda de la puissance publique, les résultats ne sont pas au rendez-vous : réchauffement climatique, érosion de la biodiversité, empoisonnement des sols ne cessent de s’accroître en même temps que les gouvernements multiplient en vain les plans environnementaux. Cette absence de résultats est le fait d’un manque de méthode autant que de volonté. On multiplie les objectifs mais sans principe. C’est la raison pour laquelle le développement durable est aujourd’hui considéré comme une écologie d’entreprise et d’administration  au service du statu quo du système productif. L’exposé prend au sérieux la question de la durée, mais mieux encore fait de la durée le principe du développement et non seulement sa conséquence. Nous verrons alors ce que signifie une économie sous le couvert du temps au service de la durée, ou encore et autrement dit ce que signifie les principaux facteurs de production, le capital, le travail, la technique à partir du moment où on y introduit temps et durée pour les définir. Nous verrons enfin combien dans ces conditions les savoirs de l’architecture et de l’urbanisme sont appelés à jouer le plus grand rôle dans la durabilité et la générativité (c’est-à-dire la capacité à assurer le bien-être des générations futures) des sociétés.

Pierre Caye,  ancien élève de l’ENS, est directeur de recherche au CNRS depuis 2006. Il a consacré une part importante de ses recherches à Vitruve et au vitruvianisme à la Renaissance et à l’âge classique. A publié Le savoir de Palladio (Klincksieck, 1995, Prix Eugène Carrière de l’Académie française), puis Empire et décor : le vitruvianisme et la question de la technique à l’âge humaniste et classique (Vrin, 1999), et a proposé, en collaboration avec Françoise Choay, une nouvelle traduction française du De re aedificatoria de Leon Battista Alberti aux éditions du Seuil (2004). A travers la question de la technique, Pierre Caye propose une réflexion inédite sur les questions de pratique et de technique qui a donné lieu à deux études théoriques : « Morale et chaos, principes d’un agir sans fondement. » (Le Cerf, 2008. Prix Gagner de l’Académie des sciences morales et politiques) puis Critique de la destruction créatrice. Production et humanisme (Les Belles-Lettres, 2015). Il publie en octobre 2020 aux Belles Lettres Durer. Eléments pour la transformation productive, sur les fondements théoriques du développement durable. Il a dirigé au CNRS le Groupe de recherche international sur « les savoirs artistiques et les traités d’art de la Renaissance aux Lumières » (2008-2011 & 2012-2015).


Conférence Vers la ville post-compacte : une autre lecture de Brasilia
de Guilherme Lassance, Luciana Saboia, Carolina Pescatori, Cauê Capillé

Dans le cadre du séminaire de recherche « Généalogie du projet contemporain » (Prof. Dominique Rouillard, avec Marie Artuphel et Bérénice Gaussuin), du département Théorie, Histoire, Projet, l’ENSA Paris Malaquais accueille les professeurs et auteurs de l’ouvrage : Cidade post-compacta : estratégias de projeto a partir de Brasilia / Post–compact city: Drawing out design strategies from Brasilia (2022).

 Après Rio Metropolitano (2013), les auteurs présenteront cette nouvelle monographie sur la ville de Brasilia.

Conférence en français.

ENSA Paris Malaquais, jeudi 3 mars 18h30.
Amphi 2 des Loges
14 rue Bonaparte 75006 Paris

Vers la ville post-compacte : une autre lecture de Brasilia

La ville post-compacte pose l’hypothèse qu’un autre regard sur l’urbanisme moderne peut nous fournir des pistes pour faire face aux enjeux du phénomène urbain contemporain. Nous défendons qu’il y a un besoin urgent d’un projet qui cherche une alternative, d’une part, à la recette de rendre compact le non-compact et, d’autre part, à la simple inclusion de la condition de non-lieu, non-ville et non-bâti dans une nouvelle épistémologie élargie de l’urbanisme.

Guilherme Lassance

Architecte, docteur, professeur et vice-directeur de la Faculté d’Architecture et d’Urbanisme de l’Université Fédérale de Rio de Janeiro (FAU-UFRJ), Enseignant-chercheur du Programme de Postgrade en Urbanisme (Prourb) où il dirige le groupe de recherche UrCA – Urbanisme, Critique et Architecture, qui se dédie à l’étude d’approches alternatives pour la ville contemporaine, spécialement dans le Sud Global. Parmi ses publications, il est co-auteur de Metropolitan Rio: Guide for an Architecture (2013).

Luciana Saboia

Architecte, docteur (UCLouvain), est professeure associée à l’Université de Brasilia et au Programme de Postgrade en Architecture et Urbanisme (PPG FAU/UNB). Ses travaux interrogent la ville moderne et contemporaine, articulant les notions de paysage, la conception architecturale et l’appropriation sociale, le territoire et l’environnement urbain. Ses publications incluent Brasilia 50 +50 : ville, histoire et design.

Carolina Pescatori

Architecte, professeure associée à la Faculté d’Architecture et d’Urbanisme de l’Université de Brasilia (FAU-UnB), docteur, (UnB), elle est responsable du groupe de recherche TOPOS – Paysage, Projet et Aménagement du Territoire. Ses recherches problématisent l’urbain d’un point de vue historique et politique.

Cauê Capillé

Architecte, docteur (Bartlett UCL) enseignant-chercheur à la Faculté d’Architecture et d’Urbanisme de l’Université Fédérale de Rio de Janeiro (FAU UFRJ) et au Programme de Postgrade en Urbanisme (Prourb). Ses recherches et studios de projet se concentrent sur la relation entre la conception architecturale, les théories politiques et urbaines et les conditions urbaines ordinaires.


Soutenance de thèse en architecture de Bérénice Gaussuin

Titre : « Restaurer – projeter. Les manières d’Eugène Viollet-le-Duc ».

Informations pratiques : Mercredi 26 janvier 2022 à 13h30 à l’École nationale supérieure d’Architecture Paris-Malaquais (14, rue Bonaparte, 75006 Paris), bâtiment Perret, salle 206 (2e étage). En raison des conditions sanitaires, le pass sanitaire sera demandé à l’entrée de l’établissement.

Membres du jury :
Martin Bressani, professeur et directeur, Peter Guo-hua Fu School of architecture (Université McGill, Montréal), rapporteur.
Anne-Marie Châtelet, professeure HDR, ENSA Strasbourg, rapporteure.
Philippe Boudon, professeur honoraire, ENSA Paris-La Villette, examinateur.
Richard Klein, professeur HDR, l’ENSA Lille, examinateur.
Dominique Rouillard, professeure HDR, ENSA Paris-Malaquais, directrice de thèse.

Résumé :
La restauration suivant Eugène Viollet-le-Duc (1814-1879) a été tour à tour qualifiée de créative (unité́ de style, restauration d’un système), archéologique (conservation et reconstitution d’après les restes) et anthropologique (restauration de la société́ tout entière). Ces trois interprétations de la phrase restée célèbre « restaurer un édifice, ce n’est pas l’entretenir, le réparer ou le refaire, c’est le rétablir dans un état complet qui peut n’avoir jamais existé́ à un moment donné » (Dictionnaire raisonné de l’architecture du XIe au XVIe siècle, vol. 8, 1866) sont envisagées ici comme non exclusives les unes des autres, au contraire, il s’agit ici de les considérer simultanément afin de dénouer la complexité́ de l’acte de restaurer.

À travers les projets de Viollet-le-Duc, cette recherche montre comment la pratique de la restauration de l’architecte est emprunte d’une constance, depuis ses premières expériences du tas jusqu’aux plus tardives. Sa restauration sur les monuments anciens déploie un éventail d’interventions (conservation, démolition, ajout) avec pour effet de supprimer la durée de ces objets résultant pourtant d’une stratification historique : dans ses projets, Viollet-le-Duc fait cohabiter l’état de référence qu’il détermine et son présent (synchronie) sans tenir compte des traces de ce qui s’est produit entre ces deux moments.

À travers ses écrits, il s’agit au contraire de montrer la forge progressive d’une théorisation au fil de sa pratique, dont l’article « restauration » publié en 1866 fixe définitivement ce que veut dire restaurer, considérant toute sa pratique et refusant toute formule absolue en la matière si ce n’est d’aboutir à un état complet anhistorique. Cette définition figure dans son Dictionnaire raisonné de l’architecture publié entre 1854 et 1868, ouvrage dans lequel il conserve l’architecture médiévale (catalogue tant archéologique que formel à l’usage des architectes restaurateurs ou créateurs) et son processus de cristallisation lisible dans la présentation diachronique des éléments de l’architecture.

Tout est restauration chez Viollet-le-Duc, y compris ses constructions nouvelles, car elles sont la réactivation de la mécanique du projet médiéval en tant qu’elles prolongent dans la création ce que l’architecte a voulu déceler en observant les architectures héritées du Moyen Âge.


Soutenance de thèse de Pauline Detavernier, le lundi 10 janvier à 14h à l'ENSAPM

Soutenance de thèse de doctorat en architecture de Pauline Detavernier

Le marcheur de la gare. Généalogie des spatialités, conception des parcours, expression des cheminements piétons (1837-2030).

le 10 janvier 2022 à 14h
ENSA Paris-Malaquais
14, rue Bonaparte
75006 Paris
Bâtiment Perret, salle 206

Le jury sera composé de : 
Karen BOWIE, Professeure, ENSA Paris-La Villette, rapportrice.
Vincent KAUFMANN, Professeur, Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne, rapporteur.
Elena COGATO-LANZA Professeure, Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne, examinatrice.
Arnaud PASSALACQUA, Professeur des universités, École d’urbanisme de Paris, examinateur.
Corinne TIRY-ONO, Professeure, ENSA Paris-Val de Seine, examinatrice.et Dominique ROUILLARD, Professeure, ENSA Paris-Malaquais, directrice de thèse.

Résumé :
Cette thèse en architecture interroge et documente la conception des espaces dédiés à la pratique de la marche dans les grandes gares historiques européennes, par le prisme de trois objets d’étude : les gares de Paris Saint-Lazare (France), Utrecht Centraal (Pays-Bas) et Lausanne CFF (Suisse). Elle a été réalisée en CIFRE dans l’agence d’architecture AREP.

Ce travail s’attache dans un premier temps à faire émerger les enjeux de la conception des espaces dédiés au cheminement piéton, les replaçant dans une généalogie de la conception des gares. La sédimentation de ces enjeux, et des dispositifs spatiaux apportés en réponse par les concepteurs, permettent de comprendre la complexité d’un espace-gare aux seuils mouvants.

Dans un second temps, l’étude de projets contemporains renouvelant les dispositifs piétons au sein des trois gares observées met en avant une conception actuelle fondée sur une vision segmentée de la gare. Encadré par des études mathématiques de flux, et inspiré d’archétypes fonctionnels efficients (le centre commercial, l’aéroport, la rue), ce mode de conception donne peu de place au corps en marche. Il s’attache davantage aux zones fonctionnelles de la gare, aux seuils qui les segmentent puis seulement aux parcours opérants qui les relient.

Le marcheur de la gare émerge alors comme une figure à part entière, liant cette hétérotopie architecturale au-delà des raisons de sa présence en gare. Voyageur, citadin, client, et souvent tout cela à la fois, ses caractéristiques et les traces corporelles de ses pratiques sont analysées afin de constituer une source de connaissances complémentaire à destination des concepteurs. La notion de conception hodologique est ici apportée afin de valoriser la pratique de la marche en gare.


Compte rendu de l’ouvrage de Dominique Rouillard, Les monuments de la langue. Architecture, mémoire, écriture, par Can Onaner.

 Can Onaner, « Dominique Rouillard, Les monuments de la langue. Architecture, mémoire, écriture »Les Cahiers de la recherche architecturale urbaine et paysagère[En ligne], Actualités de la recherche, mis en ligne le 20 décembre 2021,

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Séminaire doctoral du LIAT – jeudi 16 décembre 2021, 9h00 – 13h00

Dominique Rouillard, Professeure ENSAPM.
Invité.es : Marco Assenato et Carlotta Daro, MCF à l’ENSAPM.
Salle 206

PROGRAMME 

9h15 – 10h
Yao Sagna (ss. la dir. de D. Rouillard)

Titre de la Thèse : Nouvelles mobilités et nouveaux usages des espaces publics en Afrique subsaharienne. Lomé, Cotonou, Abidjan

Présentation (20min) : Mobilité électrique individuelle et alimentation : des bornes de recharge publiques à la recharge domestique

10h – 10h45
Sina Abédi (ss. la dir. de D. Rouillard)

Titre de la Thèse : Le désir d’avant-garde. Discours et pratiques d’une décennie de modernisation architecturale en Iran (1969-79)

Présentation : Rêves non construits : Le devenir des projets inachevés après la révolution islamique de 1979

10h45 – 11h30
Marie Artuphel (ss. la dir. de D. Rouillard)

Titre de la thèse : L’espace collectif dans les expériences de logement social de tendance mégastructurale en Italie. 1956-2020 : de la conception à la réception.

Présentation (20min) : La promotion du complexe de Rozzol-Melara par l’IACP-Trieste, une entreprise démagogique de conviction.

11h30 – 12h15
Marion Emery (ss. la dir. de D. Rouillard)

Titre de la Thèse : L’autoroute urbaine dans Paris, des projets contestés, 1959-1976
Présentation (20 min) : La voie express rive gauche s’expose au Salon de l’Hôtel de Ville – 1972,
Tentatives d’aménagement de l’autoroute urbaine : le tronçon Notre-Dame.


Le séminaire THP accueille ce jeudi 2 décembre de 14h30 à 16h30 en salle 206 Cauê Capillé pour sa conférence« État de transit à Rio de Janeiro : répertoire architectural d’un collectif obligatoire ».

Le trajet quotidien moyen des résidents de la périphérie métropolitaine de Rio de Janeiro est l’un des plus longs au monde, atteignant souvent plus de 4 heures. Ce fait place les infrastructures de mobilité au centre des conflits politiques et sociaux contemporains, ainsi que dans la planification urbaine et architecturale : elles deviennent l’arène, l’espace pour apparaître de cette société en transit. Il y a donc une immense opportunité de lire l’architecture des infrastructures de transit à Rio de Janeiro comme un commun puissant (comme un collectif obligatoire) et comme une typologie combinatoire d’éléments répétitifs. Cette conférence présente une recherche qui étudie comment qualifier typologiquement le rôle des infrastructures de mobilité en tant qu’espaces collectifs à Rio de Janeiro.

Cauê CAPILLÉ est Professeur à la Faculté d’Architecture et d’Urbanisme de l’Université Fédérale de Rio de Janeiro (FAU UFRJ) et au Programme d’Études Supérieures en Urbanisme (PROURB FAU UFRJ). Architecte (FAU UFRJ, 2011); PhD en Architecture (Bartlett UCL, 2016); Chercheur Post-Doctorant FAPERJ à PROURB FAU UFRJ (2017-18); Urban Studies Foundation Fellow à l’ENSA Paris Malaquais (2021-22); Chercheur invité au Royal College of Art (2021-22). Ses recherches et studios de projet se concentrent sur la relation entre la conception architecturale, les théories politiques et urbaines et les conditions urbaines ordinaires. Ses œuvres ont été primées et exposées à différentes occasions, notamment la Biennale Ibéro-américaine, la Biennale internationale d’architecture de São Paulo; à Venise (European Cultural Centre, pendant la Biennale d’Architecture); et le RIBA President’s Awards for Research


« Luxe ? Luxury? Sur l’usage et le gaspillage de notre environnement construit »
4 tables rondes  à l’Université de Genève, le samedi 20 novembre 2021

« Mobilité luxueuse », intervention de Dominique Rouillard, samedi 20 novembre, 11h-12h30

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Conférence

Fanny Lopez, « Mondes électriques : utopies, architectures et infrastructures au XXe siècle », ENSA de Toulouse, mercredi 3 novembre 2021


Publication

Fanny Lopez, Dreams of disconnection, Manchester University Press, 2021, traduction dans une version augmentée de deux chapitres de l’ouvrage de Fanny Lopez, Le rêve d’une déconnexion, Paris : Ed La Villette, 2014


Communication

« L’architecture au Paradis », intervention d’Alain Guiheux à la journée d’études « L’aventure générale. Autour d’Alain Fleischer » le 30 octobre 2021 au 104, Paris

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Récompense

Fanny Lopez a remporté le prix 2021 de l’AARHSE (Association académique de recherche, d’histoire et de sociologie de l’énergie), créé par la FNCCR pour son ouvrage L’ordre électrique, infrastructures énergétiques et territoires, Éditions Metis Presses 2019.

Journée Doctorale Translitterae
« L’artificialisation des sols »

Vendredi 25 juin
De 9h30 à 17h
ENS de la rue d’ULM

Interventions de Marion Emery et Marie Artuphel, doctorantes au LIAT

La journée d’étude est ouverte au public, mais sera aussi diffusée par vidéo-conférence sur le lien suivant.

https://cnrs.zoom.us/j/97352018931

Code d’accès : 9jg0bL


PARUTION

Dominique Rouillard, Les monuments de la langue. Architecture, mémoire, écriture, Génève, MétisPresses, mai 2021 

Quel monument portera la mémoire laplus fidèle, durable, visible etcompréhensible d’un peuple? Dans unparallèle inédit, cet ouvrage analysecomment les écrits de la langue ontentretenu avec l’architecture une rivalitédans la mission commune d’élaborer et deconserver la mémoire d’une civilisation.Dès le XVIe siècle, les gens de lettresélaborent entre la langue et l’architectureune concurrence des mémoires. Au traversde ce conflit dans lequel l’architecture sevoit pensée et théorisée de l’extérieur, ondécouvre comment une discipline peutapprendre de la langue d’une autre.

Mettre au jour cette architecture desphilosophes, rhéteurs et poéticiensconduit à révéler la première critique quise soit portée sur l’identité même del’architecture. Les monuments de lalangue donne à comprendre comment ladéfense de la langue française amène àdésigner une architecture défaite par letemps, qui parle « mal » et troplentement, un modèle de vulnérabilité,inefficace à durer comme àcommuniquer.

Peut-on faire confiance à l’architecture?Dans sa préface, Dominique Rouillard meten perspective les enjeux théoriques etcritiques de l’investigation, initiée dans lecontexte de la postmodernitéarchitecturale des années 1980, prise dansla question du «langage de l’architecture».Elle met en lumière le devenir de lamétaphore architecturale inversée avecdes concepts qui rencontrent la théoriearchitecturale la plus actuelle: le modèlenégatif en architecture, renduopérationnel au cours des années 1960comme pure narration, pour faire denouveau, comme aujourd’hui, projet.


© Gemeente Eindhoven, Strijp-S, 1963.


25 mai 2021

Soutenance de thèse de Marika Rupeka

La ville et le bien-être : 1900-2000. Généalogies plurielles de la doctrine socio-économique dans l’innovation pour les déplacements à La Rochelle, Eindhoven, Milton Keynes et Göteborg.

Nous avons le plaisir d’annoncer la soutenance de thèse de doctorat en architecture de Marika Rupeka, sous la direction de Dominique Rouillard, Professeure à l’ENSAPM, et sous la codirection de Pieter van Wesemael, Professeur à l’Université de Technologie d’Eindhoven. L’événement se tiendra le 25 mai 2021 à 14h00, en distanciel. Accès public en streaming : https://youtu.be/OiqSyFIkYU4

Composition du jury
Elena Cogato Lanza, maître d’enseignement et de recherche à l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne, rapportrice.
Carola Hein, professeure à la Chaire d’Histoire de l’Architecture et de l’Urbanisme à l’Université de Technologie de Delft, rapportrice.
Alain Guiheux, professeur HDR, ENSA Paris – Val de Seine, examinateur.
Arnaud Passalacqua, professeur HDR à l’Université Paris-Est Créteil, examinateur.
Dominique Rouillard, professeure HDR à l’ENSA Paris – Malaquais, directrice de thèse.
Pieter van Wesemael, professeur à l’Université de Technologie d’Eindhoven, codirecteur.

Résumé 
La naissance de l’infrastructure moderne en Europe a été accompagnée par l’émergence d’une double problématique, intrinsèque aux décisions d’investissement public : comment légitimer des choix d’aménagement spécifiques et quels critères employer pour arbitrer entre différents usages de fonds publics ? Depuis la Seconde Guerre mondiale, et en réponse à ces interrogations, l’approche d’évaluation socio-économique a fourni un éventail d’instruments méthodologiques, parmi lesquels le plus connu est l’analyse coûts-bénéfices. Dans les années 2000, cette approche a été élue par les institutions françaises, néerlandaises, britanniques et suédoises pour guider le processus décisionnel et pour dimensionner les projets d’aménagement pour les déplacements : aéroports, autoroutes, zones de péages, réseaux de transports collectifs, services de mobilité individuelle, pistes cyclables… Quelles sont les origines de cette approche et qu’est-ce qu’elle apporte à l’aménagement ? Cette thèse y répond par une analyse des articulations d’approches de rationalisation des choix d’aménagement avec les éléments constitutifs de traditions urbanistiques, de conventions professionnelles et de cultures institutionnelles. Cette thèse montre que l’approche socio-économique a participé tout au long du vingtième siècle à la reconfiguration des valeurs de l’aménagement.

Image : Plan d’aménagement du quartier Strijp-S à Eindhoven, Pays-Bas, 1963. © Gemeente Eindhoven / Municipalité d’Eindhoven.


Yao Sagna, « Gozem ou la Mototaxi à la demande à Lomé : caractéristiques de l’offre et modes d’usage de l’espace urbain », Géotransports, Mobilités émergentes, n°12-13, 2019, pp. 41-46

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PUBLIC. Infrastructure architecture, territoire.
Sous la direction de Dominique Rouillard
Beaux-Arts de Paris éditions
Février 2021

Public analyse la défaite, la persistance ou la défense de ce qui liait infrastructure, bien public et identité territoriale. Il observe ce qui du public a changé ou est en train de changer touchant à la vie et à l’organisation architecturale, urbaine et territoriale à travers l’analyse de chercheurs, architectes, urbanistes, ingénieurs, historiens et sociologues.

Alors que les grandes infrastructures se sont hissées depuis le 19° siècle au rang de prouesses techniques permettant de nouvelles incarnations monumentales – franchissement, traversée, captage ou transmission – on observe aujourd’hui une méfiance de la société face aux grands ouvrages techniques. Dans un renversement propre à l’ère du capitalisme néolibéral, on voit se confondre et s’opposer, d’un côté centralisation et privatisation, de l’autre, localisme ou déconcentration et bien commun. Le public se voit constamment contrebalancé, opposé, mis en péril par ce qui est devenu son quasi corolaire inversé, le privé. Au mieux il s’y associe ; plus rarement le privé retourne au public.

Public, le terme sans doute le plus idéologisé de l’aménagement, est ici tenu à distance de l’expression avec laquelle il est le plus fréquemment associé – « l’espace  public». Public est relevé, déplacé et réactivé en étudiant sa relation à l’infrastructure, de Bangkok à Saigon ou Guangzhou, de Trieste à Rotterdam, de l’Iran au Brésil en passant par les avant-gardes en Union soviétique. L’ouvrage analyse les diverses occurrences, dans l’histoire, le moment présent comme dans le temps fictionnel, où le terme opère dans l’environnement spatial, environnemental, politique ; public comme bien, domaine, chose, utilité, service, nécessités, investissements, patrimoine, infrastructure, espace, spectacle, ou comme invention de ses publics.

Publié sous la direction scientifique de Dominique Rouillard, avec les contributions des chercheurs du Laboratoire Infrastructure, Architecture, Territoire : Sina Abedi, Marie Artuphel, Carlotta Daro, Gilles Delalex, Pauline Detavernier, Cécile Diguet, Bérénice Gaussuin, Alain Guiheux, Dimitra Kanellopoulou, Fanny Lopez, Mathieu Mercuriali, Luca Merlini, Can Onaner, Pascal Pinet, Claude Prelorenzo, Camille Reiss, Marika Rupeka, Zeila Tesoriere, Dimitri Toubanos, Xiaoli Wei.


Conférence

Dominique Rouillard interviendra dans le Troisièmes Grand Rendez-vous annuel de « La Vie Robomobile » le mercredi 19 mai à 14h00.

Lien pour s’inscrire :
https://hopin.com/events/3e-grand-rendez-vous-annuel-de-la-vie-robomobile?ref=0c949e1fe7ee


Publication

Yao Sagna, « Gozem ou la Mototaxi à la demande à Lomé : caractéristiques de l’offre et modes d’usage de l’espace urbain », in Géotransports, dossier : Mobilités émergentes, n°12-13, 2019, pp. 41-56

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« Tomás Saraceno: Orchestrer les relations interespèces  »
Conférence de Marie Siguier

Séminaire THP LIAT
Jeudi 8 avril 2021 à 14h30

Jeudi 8 avril 2021 à 14h30, le séminaire master/doctorat THP/LIAT : « Généalogie du projet contemporain. L’animal, l’architecture, la ville, l’infrastructure » invite Marie Siguier pour la conférence (en visio) :

Tomás Saraceno: Orchestrer les relations interespèces 

Tomás Saraceno dont l’œuvre se déploie à la croisée des arts, de la science et de l’architecture, tisse des réseaux métaphoriques pour repenser la porosité entre l’humain et le non-humain au sein du cosmos. Endossant le rôle d’un éthologue, il observe le comportement des araignées dont il collectionne les toiles. Issue d’un principe de coexistence et de co-construction, chaque toile est une architecture spéculative visant à imaginer des relations interespèces. Par l’inclusion de l’humain dans des mondes sensibles animaux, l’artiste esquisse une recomposition du monde par l’élargissement de la socialité à tous les êtres.

Marie Siguier est historienne de l’art diplômée de l’École du Louvre et en esthétique de l’Université de Paris I-Panthéon-Sorbonne. Elle est assistante de projets curatoriaux et éditoriaux auprès du commissaire d’exposition Jérôme Sans, après avoir travaillé au Centre Pompidou et au studio Tomás Saraceno à Berlin.

Photo : Tomás Saraceno, Living at the bottom of the ocean of air, 2018
The artwork benefits from the support of Christian Just Linde.

Courtesy the artist; Andersen’s, Copenhagen; Ruth Benzacar, Buenos Aires; Tanya Bonakdar Gallery, New York/Los Angeles; Pinksummer Contemporary Art, Genoa; Esther Schipper, Berlin. © Photography by Studio Tomas Saraceno, 2018


Conférence de Jana Berankova, séminaire THP/LIAT
jeudi 18 mars, 14h30
en visioconférence (lien à venir)

Jeudi 18 mars 2021 à 14h30 – en visioconférence le séminaire master/doctorat THP/LIAT : « Généalogie du projet contemporain. L’animal, l’architecture, la ville, l’infrastructure » reçoit Jana Berankova :

Vers une théorie de l’architecture : sur les traces de Jacques Derrida

Ce communiqué explore d’une manière critique le rôle que la philosophie française joua dans la généalogie de ce qu’on entend par la théorie de l’architecture dans le monde anglo–saxon depuis les années 1960. Il prend pour cas d’étude la pensée de Jacques Derrida et trace les effets de la déconstruction sur le discours architectural ainsi que les divergences entre le philosophe français et les architectes. Il questionne l’usage paradoxal des termes tels que « chôra », « écriture » ou « différance » par les architectes et leur éventuelle matérialisation dans le domaine bâti.

Jana Ndiaye Berankova est ancienne élève de l’École Normale Supérieure, rue d’Ulm et doctorante en architecture à l’Université Columbia à New York. Sa recherche porte sur les liens entre la théorie d’architecture et la philosophie française depuis les années 1960. Elle a étudié à Paris, Prague, Berlin et New York. Elle est directrice et fondatrice des éditions Suture (https://suturepress.com) Elle a co-dirigé les ouvrages : Alain Badiou, Sometimes, We Are Eternal (avec Norma Hussey), Revolutions for the Future : May ’68 and the Prague Spring (avec Nick Nesbitt et Michael Hauser) et le volume Penser l’infini de la revue slovène Filozofski Vestnik (avec David Rabouin et Jelica Sumic Riha, à paraître au printemps 2021).

Pour se connecter :

https://zoom.us/j/93393721093?pwd=bXB3bkVxZStCYzhjb1hlZGFscXY0Zz09
Meeting ID: 933 9372 1093
Passcode: 958631


« Architettura per il terzo fragile. Progettare Pizzo Sella fra riuso sociale, sostenibilità economica e giustizia spaziale ».
Intervention de Zeila Tesoriere à l’occasion du Colloque « Il terzo fragile. L’istituirsi del bene comune nelle aree rurali »
19 mars
Organisé par le sispes-de l’Università di Trieste, Aree Fragili APS et le Fisppa de l’Università di Padova

> S’inscrire au colloque en ligne


Fanny Lopez, lauréate du prix 2021 de l’AARHSE
Fanny Lopez vient de remporter le prix 2021 de l’AARHSE (Association académique de recherche, d’histoire et de sociologie de l’énergie), créé par la FNCCR (Fédération nationale des collectivités concédantes et régies) pour son ouvrage L’ordre électrique, infrastructures énergétiques et territoires, Éditions Métis Presses 2019.

SCHOLARS in Transition #2 : Conférence de Fanny LOPEZ
Le cycle de conférence de l’EDAR SCHOLARS in Transition donne la parole aux chercheurs qui, dans le cadre de leurs activités de recherche, expérimentent une situation de « transition ». Leur contribution à de nouveaux sujets de recherche, à l’emergence d’interprétations inédites ou à la mise en place de méthodes non conventionnelles, marque la rencontre entre leurs programmes de recherche personnels, l’évolution de la discipline, le débat public et la disponibilité des sources et des données.
Fanny Lopez est l’invitée de la deuxième conférence du cycle, qui se tiendra le 4 mars à 18h00, sur zoom : Urbanism and electricity: crises and transformations of a modern infrastructure

Soutenance HDR de Carlotta Darò
Le 9 décembre à 15h. 

Paysage de lignes: les infrastructures de la télécommunication, architecture, territoire

Composition du jury:
Nathalie Roseau, École des ponts ParisTech, rapporteuse
Nicolas Tixier, ENSA Grenoble, rapporteur
Pierre Caye, ENS Ulm, rapporteur
Catherine Maumi, ENSA Paris La Vilette, examinatrice
Alessandra Ponte, Université de Montréal, examinatrice
Dominique Rouillard, ENSA Paris Malaquais, garante

Inscrite dans la discipline de l’histoire, cette habilitation à diriger des recherches se déploie en trois parties. En premier lieu le rapport de synthèse tente la formulation d’une histoire à la première personne tout en observant les limites et les positions arbitraires adoptées pour parvenir à ce curieux exercice de narration de son propre parcours. C’est à la fois la pose d’un bilan personnel mais aussi une réflexion sur les méthodes du récit historique qui s’applique de manière inhabituelle sur soi-même.

Le deuxième volet est le fruit d’une recherche entamée en 2009 en Amérique du Nord concernant le développement des infrastructures de la télécommunication et leur impact sur la culture architecturale et urbaine de l’époque moderne. Centrée sur l’histoire matérielle de ces systèmes de transmission du son, les lignes, cette recherche suit une progression à la fois thématique et un ordre, du territoire à l’intérieur domestique, établi à partir de différentes échelles. Des poteaux, fils et câbles, jusqu’aux prises et interrupteurs, en passant par des dispositifs et micro-architectures comme le théâtrophone et la cabine téléphonique, les différents chapitres de ce travail reviennent sur la réception de ces objets techniques et signes du progrès, leurs formes de représentation et les imaginaires invoqués.

Enfin, la troisième partie de cette habilitation présente une sélection de textes qui illustrent concrètement les étapes d’un parcours de chercheuse à travers quatre catégories de sujets : développement à partir de la thèse, réception dans le milieu de l’art/histoires anonymes, histoires matérielles/science acoustique/articles d’opinion, journalisme.

Photo : Hugo Gernsback avec son Isolator (éliminateur de bruits extérieurs). Publié in Science and Invention, juillet 1925.

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Alain Guiheux, « Politique de l’architecture post-Covid :  vers un « grand espace commun », AOC, 8 décembre 2020

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« Viollet-de-Honnecourt.Réactiver le système de références médiévales au XIXe siècle. »

Communication de Bérénice Gaussuin

Dans le cadre de la Journée d’Etudes Doctorales du Laboratoire LIFAM
Vendredi 27 novembre 2020, de 9h à 17h

La Journée d’Etudes se tiendra en visio-conférence.

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Conférence de Luca Merlini

lundi 23 novembre 2020
13h30 > 14h00

A la HEAD de Genève, dans le cadre des Midis Archi du Département Architecture d’intérieur
En ligne

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« La part animale de la Ville »
Véronique Descharrieres Architecte

Jeudi 10 décembre 2020 à 14h30 – en visioconférence

Le séminaire master/doctorat THP/LIAT : « Généalogie du projet contemporain. L’animal, l’architecture, la ville, l’infrastructure » reçoit Véronique Descharrières pour la conférence : « La part animale de la Ville ». 

« Tous animaux ! » clamait Jacques Derrida. Quelle est cette part d’animalité à retrouver en nous et dans nos cités modernes ? Et si la nouvelle étape pour la planète était bien celle de la réconciliation des territoires accessibles à toutes les espèces ? Aujourd’hui notre regard change sur les animaux ; l’homme a compris qu’il n’est pas le centre de l’univers, qu’il doit se décentrer et intégrer une grande part de vivant dans son « milieu » urbain pour créer un écosystème en phase avec son rythme biologique afin de garantir sa survie.

Quelle peut être l’implication de l’architecte-urbaniste face à cette mission difficile qui consiste à réviser profondément la conception d’objets ou de concepts architecturaux au profit de territoires vivants ? Les projets du Parc Zoologique de Paris (2007-2014) et de l’Institut de la Biodiversité Insulaire (2016-2022) ont permis d’approfondir cette question et de mettre en situation l’imbrication essentielle des cycles du Vivant.

Véronique Descharrières est architecte et urbaniste. Originaire du Luxembourg, exerçant son métier en France, elle partage ses activités entre l’agence BTUA Paris/NewYork en tant qu’associée codirecteur aux côtés de Bernard Tschumi et l’agence VEDEA qu’elle fonde en 2017 pour développer des projets en lien avec les enjeux du monde à venir.


Covid-19 et mobilité. Grand Témoin: interview de Dominique Rouillard dans la revue TEC Mobilité intelligente n°247, juin 2020.


Mathieu Mercuriali et Giulio Zucchini, « Félix Potin, ou le monde avant l’externalisation », AOC,  2020.

> Lire l’article


Mathieu Mercuriali, « Les fondamentaux de l’architecture remis en question », Archiscopie,  23, 2020, p. 21‑25.


Mathieu Mercuriali, « Déconstruire le numérique pour reconstruire le projet », Archiscopie,  22, 2020, p. 33‑37.


  

LE PROJET HUB. L’architecture des nouvelles mobilités
Dominique Rouillard, Alain Guiheux
Genève : MétisPresses, avril 2020, 16€

Les mobilités transforment la vie urbaine et la production de l’espace et de l’architecture. Dans la société des échanges, les hubs sont les réceptacles premiers de ces transformations en cours. Ils préfigurent les évolutions globales de la ville des déplacements durables, à l’heure de la communication numérique embarquée et des flux intelligents. 

Le Projet Hub ne décrit pas à nouveau l’urbanisme des transports ou la complexité des réseaux, mais aborde la question qui s’impose : comment plus de trente modes de mobilités potentiels peuvent-ils coexister et se relier en un même lieu, à l’image des données qui s’échangent dans l’espace virtuel et ubiquitaire de nos smartphones°? 

Les gares de la mégalopole nippone, de par leur histoire dans la mégalopole et leur surdéveloppement, ont représenté au 20° siècle l’avenir de telles infrastructures. Elles en incarnent désormais le passé. Bientôt bouleversées par la diversité des nouvelles mobilités écologiques, elles se révèlent être le terrain privilégié pour projeter la transformation du hub des mobilités du futur proche, qui n’existe pas encore et que nous devons faire apparaître.

PROJECT HUB. The architecture of the new mobilities
Dominique Rouillard, Alain Guiheux
Geneva, MétisPresses, avril 2020, 16e

Mobilities transform urban life and the production of space and architecture. In the society of exchanges, hubs are the main receptacles of these ongoing transformations. They foreshadow global developments in the city of sustainable travel at a time of on-board digital communication and smart flows.

Project Hub does not one once again describre the urbanism of transport or the complexity of networks, but addresses the unavoidable question : how will more than thirty potential modes of mobility coexist and connect with one another in a single place, in the same way as data gets exchanges in the virtual and ubiquitous space of our smartphones?

The train stations of the Japanese megalopolis, by their history and their overdevelopment, were in the 20th century the future, and are now the past of this kind of infrastructures. Doomed to be upset by the variety of the new sustainable mobilities, they appear to be the privileged ground for projecting the transformation of the mobility hub of the near future, which does not yet exist and must be brought about.

> Editions MétisPresses

Publications

  CONSULTEZ LE PORTFOLIO DES OUVRAGES DU LIAT Dominique Rouillard, « « Là où on nous attend le moins ». L’animal comme fiction d’investigation architecturale”, Les Cahiers de la recherche arch …

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CONSULTEZ LE PORTFOLIO DES OUVRAGES DU LIAT


Dominique Rouillard, « « Là où on nous attend le moins ». L’animal comme fiction d’investigation architecturale”, Les Cahiers de la recherche architecturale urbaine et paysagère [En ligne], 14 | 2022, mis en ligne le 30 avril 2022.

URL : https://journals.openedition.org/craup/9790


Compte rendu de l’ouvrage de Dominique Rouillard, Les monuments de la langue. Architecture, mémoire, écriture, par Can Onanar.

 Can Onaner, « Dominique Rouillard, Les monuments de la langue. Architecture, mémoire, écriture »Les Cahiers de la recherche architecturale urbaine et paysagère[En ligne], Actualités de la recherche, mis en ligne le 20 décembre 2021,

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Fanny Lopez, Dreams of disconnection, Manchester University Press, 2021, traduction dans une version augmentée de deux chapitres de l’ouvrage de Fanny Lopez, Le rêve d’une déconnexion, Paris : Ed La Villette, 2014


Dominique Rouillard, Les monuments de la langue. Architecture, mémoire, écriture, Génève, MétisPresses, mai 2021 

Quel monument portera la mémoire laplus fidèle, durable, visible etcompréhensible d’un peuple? Dans unparallèle inédit, cet ouvrage analysecomment les écrits de la langue ontentretenu avec l’architecture une rivalitédans la mission commune d’élaborer et deconserver la mémoire d’une civilisation.Dès le XVIe siècle, les gens de lettresélaborent entre la langue et l’architectureune concurrence des mémoires. Au traversde ce conflit dans lequel l’architecture sevoit pensée et théorisée de l’extérieur, ondécouvre comment une discipline peutapprendre de la langue d’une autre.

Mettre au jour cette architecture desphilosophes, rhéteurs et poéticiensconduit à révéler la première critique quise soit portée sur l’identité même del’architecture. Les monuments de lalangue donne à comprendre comment ladéfense de la langue française amène àdésigner une architecture défaite par letemps, qui parle « mal » et troplentement, un modèle de vulnérabilité,inefficace à durer comme àcommuniquer.

Peut-on faire confiance à l’architecture?Dans sa préface, Dominique Rouillard meten perspective les enjeux théoriques etcritiques de l’investigation, initiée dans lecontexte de la postmodernitéarchitecturale des années 1980, prise dansla question du «langage de l’architecture».Elle met en lumière le devenir de lamétaphore architecturale inversée avecdes concepts qui rencontrent la théoriearchitecturale la plus actuelle: le modèlenégatif en architecture, renduopérationnel au cours des années 1960comme pure narration, pour faire denouveau, comme aujourd’hui, projet.


PUBLIC. Infrastructure architecture, territoire.
Sous la direction de Dominique Rouillard
Beaux-Arts de Paris éditions
Février 2021

Public analyse la défaite, la persistance ou la défense de ce qui liait infrastructure, bien public et identité territoriale. Il observe ce qui du public a changé ou est en train de changer touchant à la vie et à l’organisation architecturale, urbaine et territoriale à travers l’analyse de chercheurs, architectes, urbanistes, ingénieurs, historiens et sociologues.

Alors que les grandes infrastructures se sont hissées depuis le 19° siècle au rang de prouesses techniques permettant de nouvelles incarnations monumentales – franchissement, traversée, captage ou transmission – on observe aujourd’hui une méfiance de la société face aux grands ouvrages techniques. Dans un renversement propre à l’ère du capitalisme néolibéral, on voit se confondre et s’opposer, d’un côté centralisation et privatisation, de l’autre, localisme ou déconcentration et bien commun. Le public se voit constamment contrebalancé, opposé, mis en péril par ce qui est devenu son quasi corolaire inversé, le privé. Au mieux il s’y associe ; plus rarement le privé retourne au public.

Public, le terme sans doute le plus idéologisé de l’aménagement, est ici tenu à distance de l’expression avec laquelle il est le plus fréquemment associé – « l’espace  public». Public est relevé, déplacé et réactivé en étudiant sa relation à l’infrastructure, de Bangkok à Saigon ou Guangzhou, de Trieste à Rotterdam, de l’Iran au Brésil en passant par les avant-gardes en Union soviétique. L’ouvrage analyse les diverses occurrences, dans l’histoire, le moment présent comme dans le temps fictionnel, où le terme opère dans l’environnement spatial, environnemental, politique ; public comme bien, domaine, chose, utilité, service, nécessités, investissements, patrimoine, infrastructure, espace, spectacle, ou comme invention de ses publics.

Publié sous la direction scientifique de Dominique Rouillard, avec les contributions des chercheurs du Laboratoire Infrastructure, Architecture, Territoire : Sina Abedi, Marie Artuphel, Carlotta Daro, Gilles Delalex, Pauline Detavernier, Cécile Diguet, Bérénice Gaussuin, Alain Guiheux, Dimitra Kanellopoulou, Fanny Lopez, Mathieu Mercuriali, Luca Merlini, Can Onaner, Pascal Pinet, Claude Prelorenzo, Camille Reiss, Marika Rupeka, Zeila Tesoriere, Dimitri Toubanos, Xiaoli Wei.


Yao Sagna, « Gozem ou la Mototaxi à la demande à Lomé : caractéristiques de l’offre et modes d’usage de l’espace urbain », Géotransports, Mobilités émergentes, n°12-13, 2019, pp. 41-46

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L’ouvrage issu de la thèse de Fanny LOPEZ sera en anglais (version augmentée) aux éditions Manchester University Press en juin 2021

Alain Guiheux, « Politique de l’architecture post-Covid :  vers un « grand espace commun », AOC, 8 décembre 2020

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Covid-19 et mobilité. Grand Témoin: interview de Dominique Rouillard dans la revue TEC Mobilité intelligente n°247, juin 2020.


Mathieu Mercuriali et Giulio Zucchini, « Félix Potin, ou le monde avant l’externalisation », AOC,  2020.

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Mathieu Mercuriali, « Les fondamentaux de l’architecture remis en question », Archiscopie,  23, 2020, p. 21‑25.


Mathieu Mercuriali, « Déconstruire le numérique pour reconstruire le projet », Archiscopie,  22, 2020, p. 33‑37.


PUBLICATION

Jean-François Coulais, Dominique Rouillard et Alain Guiheux in Actes de la Journée d’étude Figuration de la Cité, 23 novembre 2016, Académie d’Architecture, Actes Sud, 2020.

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PUBLICATION

Dominique Rouillard, « Le silence des moteurs »,
in Transformation des situations construites / Disputations, Paris, Canal Architecture, juin 2020.


PUBLICATION

Dominique Rouillard, « L’expérience de la bulle »,
in Jean-Louis Chanéac, Conquêtes partiales, CAUE Savoie Mont-Blanc, 2020


     

LE PROJET HUB. L’architecture des nouvelles mobilités
The Architecture of new mobilities

Directeurs scientifiques:
Dominique Rouillard et Alain Guiheux
Genève : MétisPresses
CollectionvuesDensemble Essais
Date de publication: 19.06.2020
Format: 14 x 19 cm
112 pages

16 €

Les mobilités transforment la vie urbaine et la production de l’espace et de l’architecture. Dans la société des échanges, les hubs sont les réceptacles premiers de ces transformations en cours. Ils préfigurent les évolutions globales de la ville des déplacements durables, à l’heure de la communication numérique embarquée et des flux intelligents. 

Le Projet Hub ne décrit pas à nouveau l’urbanisme des transports ou la complexité des réseaux, mais aborde la question qui s’impose : comment plus de trente modes de mobilités potentiels peuvent-ils coexister et se relier en un même lieu, à l’image des données qui s’échangent dans l’espace virtuel et ubiquitaire de nos smartphones°? 

Les gares de la mégalopole nippone, de par leur histoire dans la mégalopole et leur surdéveloppement, ont représenté au 20° siècle l’avenir de telles infrastructures. Elles en incarnent désormais le passé. Bientôt bouleversées par la diversité des nouvelles mobilités écologiques, elles se révèlent être le terrain privilégié pour projeter la transformation du hub des mobilités du futur proche, qui n’existe pas encore et que nous devons faire apparaître.

PROJECT HUB. The architecture of the new mobilities
Dominique Rouillard, Alain Guiheux
Geneva, MétisPresses, avril 2020, 16e

Mobilities transform urban life and the production of space and architecture. In the society of exchanges, hubs are the main receptacles of these ongoing transformations. They foreshadow global developments in the city of sustainable travel at a time of on-board digital communication and smart flows.

Project Hub does not one once again describre the urbanism of transport or the complexity of networks, but addresses the unavoidable question : how will more than thirty potential modes of mobility coexist and connect with one another in a single place, in the same way as data gets exchanges in the virtual and ubiquitous space of our smartphones?

The train stations of the Japanese megalopolis, by their history and their overdevelopment, were in the 20th century the future, and are now the past of this kind of infrastructures. Doomed to be upset by the variety of the new sustainable mobilities, they appear to be the privileged ground for projecting the transformation of the mobility hub of the near future, which does not yet exist and must be brought about.

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Dominique Rouillard est architecte, docteure en histoire et théorie de l’art, professeure HDR à l’École nationale supérieure d’architecture Paris-Malaquais, où elle dirige le Laboratoire Infrastructure Architecture Territoire (LIAT). Après des recherches axées sur l’histoire et la genèse des constructions et représentations de l’architecture et de la vile modernes et contemporaines, elle dirige au sein du LIAT des ouvrages interrogeant la rencontre entre infrastructure, ville et architecture de la grande échelle. Ses recherches portent sur la production des projets à l’ère de la métropole post-carbone et des espaces partagés de la biodiversité. Elle a publié avec Alain Guiheux Door-to-door. Futur du véhicule, futur urbain (Archibooks, 2015).

Alain Guiheux est architecte et urbaniste, docteur en sociologie, professeur HDR à l’École nationale supérieure d’architecture Paris Val-de-Seine, directeur de recherche au laboratoire CERILAC et chercheur associé au LIAT. Conservateur en chef au Centre Georges Pompidou, il crée la Collection d’architecture (1992) et réalise de nombreuses expositions. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages critiques et théoriques dont Le grand espace commun. L’architecture transforme, paru en 2017 aux éditions MētisPresses. Il dirige avec Dominique Rouillard le studio Architecture Action, agence de recherche, d’architecture et d’urbanisme qui développe ses projets sur l’ensemble des pratiques contemporaines, telles que les nouvelles mobilités, la ligne des villes, les tendances des modes de vie et les scénographies.


Publication de Dimitri TOUBANOS, L’évolution historique du rapport entre architecture et écologieRevue Transversale # 4 « Construire une nouvelle histoire de l’architecture« , décembre 2019, 130p., pp. 77-87

Luca Merlini, Valentina Rodani, « L’arcipelago di Marco Cavallo », in. Riparare l’umano. Lezioni da un manicomio di frontiera, Syracuse : Ed. Lettera Ventidue, janvier 2020

Philippe Villien et Dimitri TOUBANOS (sous la direction de), Le Livre Vert , Paris : Réseau Scientifique et Pédagogique de l’enseignement  de la transition écologique dans les écoles d’architecture et de paysage ENSA-ÉCO, Ministère de la Culture, novembre 2019, 303p

Dominique ROUILLARD, « Infrastructure en transition: la ville des “nouvelles” mobilités », in Le Livre vert, ENSA-Eco, Réseau scientifique et pédagogique de l’enseignement  de la transition écologique dans les écoles d’architecture et de paysage, novembre 2019, pp. 170-173.


Publication de Dominique ROUILLARD, « Tout est cérémonie. L’Acte fondamental de l’architecture» , in Superstudio. La vie après l’architecture (A. Damani, ed.), Paris, Lienart éditions, 2019, pp. 128-135


Publication de Dominique ROUILLARD, « Dystopia: A Positive Narrative our Architecture » in Architecture and Dystopia, Dario Donetti, ed, Kunshistorisches Institut in Florenz, Barcelona, Actar, 2019, pp. 65-84


Publication de l’article d’Aurélien DAVRIUS, « La photographie, outil de conception pour la restauration de Saint-Étienne de Metz » dans Les Cahiers de la recherche architecturale urbaine et paysagère, n. 5, 2019, « Projet et photographie », sous la dir. de Sonia Keravel et Frédéric Pousin.

Consultable en ligne : http://journals.openedition.org/craup/2000


Bérénice GAUSSUIN, « Viollet-le-Duc is back. Usages fragmentaires d’une œuvre kaléidoscopique (1964-1980) », in Les Cahiers de la recherche architecturale urbaine et paysagère, dossier « Héritage théorique »,  4 | 2019.Consulter l’article : https://journals.openedition.org/craup/1559#article-1559


Appel à contributions
Mass Media and the international spread of Post-war architecture – Histories of Postwar Architecture, 5, 2019
This monograph edition of the journal HPA attempts to map the international spread processes of architectural culture in the mass media after the Second World War, taking the period 1945-1960 as a traditional time framework. It focuses on how certain ideas about the city and contemporary architecture were diffused through periodical publications, exhibitions and conferences, by analysing some monographic case studies in an attempt to answer some essential questions:

– How was an architectural and / or urban project linked to a specific framework, presented in the international context through state, professional and educational channels -be they either institutional or otherwise?
– How did it happen in a period of radical cultural reconstruction and fundamental disciplinary redefinition?
– And vice versa: how was the same project interpreted from the point of view of foreign establishment?
– How did the vision “from within” and the perspectives “from outside” interact?

Some topics could be suggested:

a. Foreign Policies promoted by Governments
b. Networks both inside and outside the official spheres.
Of special interest are the forced encounters due to emigration or exile.
c. Monographic journal editions dedicated to foreign countries.
d. Original Case Studies on architectures and cities that triggered the international spread in the media.
e. Retrospective looks at past architecture, which are reviewed in the international media, making them “fashionable” again.

The aim is to analyse the reality based on some prominent manifestations of architectural culture and to study the existing interrelations, not only between politics and culture, but also between the different disciplines at play, such as: architecture, urbanism, art and culture. In order to deepen knowledge on the institutions that promoted these initiatives, who directed and worked on them, the type of selections they made and the strategies pursued -aspects that define some specific political and intellectual trends.

Call for papers: 20 March 2019
Authors must submit directly full papers by July 15, 2019
Accepted authors will be notified by September 10, 2019
Peer review response by October 15, 2019
Authors must return directly full papers by November 15, 2019
Publication is expected to be in January, 2020


Bérénice GAUSSUIN, publication de l’article « L’enseignement de l’architecture vu par la tutelle : entretiens avec les acteurs » in HEnsA20, cahier n°6, mai 2019

Bérénice GAUSSUIN, « l’article ‘restauration’ d’Eugène Viollet-le-Duc »
site de l’Association des scientifiques au service de la restauration de Notre-Dame de Paris

Parution du rapport de Cécile Diguet et Fanny Lopez, L’impact spatial et énergétique des data centers sur les territoires, Rapport Ademe, février 2019.

> Consulter le rapport


Parution de l’article de  Dimitra KANELLOPOULOU, « Redécouvrir Athènes : balades urbaines et récits quotidiens du centre-ville », Bulletin de l’Association de Géographes Français, BAGF, 4 | 2018, pp. 504-527

> Consulter l’article


Parution du numéro 3 de la revue en ligne Histories of Post war Architecture n°3, vol. 1, 2018,  Mégastructure co-edité par Dominique ROUILLARD

Avec l’article de Dominique ROUILLARD, « Megaspacestructure Yona Friedman and Eckhard Schulze-Fielitz », in Histories of Post war Architecture n°3, vol. 1, 2018,  Mégastructure, pp. 1-16

> Consulter la revue


Grand livrable 2018 de l’atelier prospectif La vie robomobile. Dominique Rouillard : « Rue et espaces robomobilesUn véhicule écologique et connecté aux qualités architecturales nouvelles et inédites pour la ville ».

L’Atelier a été conçu et constitué par la Direction Générale des Infrastructures, des Transports et de la Mer (DGITM)  et la Direction de la Recherche et de l’Innovation (DRI) du Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire (MTES) et du Ministère des Transports (MT).

> En savoir plus


Fanny Lopez, L’ordre électrique. Infrastructures électriques et territoires, Genève : MétisPresses, février 2019, 208 p. 

L’ouvrage de Fanny LOPEZ, L’ordre électrique. Infrastructures électriques et territoires, vient de paraître aux éditions MétisPresses.

La maîtrise industrielle de l’électricité et l’ordre électrique qui en est directement issu ont façonné nos sociétés depuis plus d’un siècle. Ils ont permis une démultiplication de la croissance et de la consommation, tout en menant à l’appropriation des milieux de vie.

Aujourd’hui, un mouvement de profonde reconfiguration des territoires-ressources est à l’œuvre, remettant en question nos modes de vie ainsi que la nature et l’échelle des infrastructures et des territoires qui nous permettent de subsister, alors même qu’un grand nombre de ces derniers sont fortement dégradés.

La quête d’un sol et de l’autosuffisance n’a cessé de bousculer l’ordre électrique. Cet ouvrage propose une histoire critique de ses infrastructures, depuis leur avènement à la fin du 19e siècle, suivi par leur rapide développement à grande échelle – les monuments du capitalisme électrique –, jusqu’aux crises récentes et aux transformations qui ont conduit à l’émergence d’une diversité infrastructurelle et d’une gouvernance plus locale.

Les territoires à énergie positive, les micro-réseaux électriques de Londres, de Berlin ou de New York, les mini-centrales urbaines, rurales ou domestiques, qui redessinent des trajectoires productives de plus petite échelle, promeuvent des dynamiques de réappropriation et des nouveaux systèmes d’interconnexion. Ces réalisations bouleversent les hiérarchies sociotechniques héritées du passé et redéploient nos devenirs énergétiques urbains et territoriaux.


Xiaoli Wei, L’architecture contemporaine chinoise et l’Occident 1840-2008, Editions des cendres, Paris, 2019

« L’architecture est un biais qui peut paraître inattendu pour suivre la voie empruntée par la Chine lors de son entrée dans la compétition mondiale entre les nations, depuis plus d’un siècle et demi et non, comme on le dit souvent, depuis seulement les derniers cinquante ans. C’est sans doute pourtant la voie royale pour mesurer l’impact des transferts culturels dans le temps long, en les replaçant dans les contextes politiques successifs qui ont prévalu dans le pays, mais sans faire de ceux-ci et des césures qui en ont résulté le moteur unique ou principal des mutations.

Le premier intérêt de ce livre est de combiner, d’une part, la vision française de l’histoire, avec son cartésianisme implicite, son obsession constante des sources, ses polarités conceptuelles et, d’autre part, les canons de la pensée chinoise, afin d’expliquer l’émergence graduelle en Chine d’une architecture qui entre dans la modernité à l’occidentale, mais à sa manière, puis qui s’en détache peu à peu pour bâtir son propre substrat, lentement au xixe siècle, à marche forcée au XXe, à vitesse quasi supersonique depuis près de vingt ans. » (Jean-Yves Andrieux, extrait de la préface).


Mathieu Mercuriali, « Et si la tour du futur était horizontale ? » in Archiscopie, n. 17, janvier 2019

De la mégastructure au méta-îlot il n’y a qu’un pas, dès lors qu’on entre dans le débat sur la densification de la ville. Et le modèle horizontal, dans lequel s’inscrivent aussi les campus tertiaires et les “grandes boîtes” logistiques, semble ouvrir une tendance alternative aux gratte-ciel qui, eux, appartiendraient à l’histoire du XXe siècle.


  

Dominique ROUILLARD, « Grand témoin », interview dans la revue TEC. Mobilités intelligente, Dossier : « Nouvelles mobilités : quel impact sur les infrastructures? », n°240, janv 2019.

Nouvelle édition

Réédition de l’ouvrage d’Ulrich Conrads, Programmes et manifestes de l’architecture du XX° siècle, (1964), Editions de La Villette, 2018, Préface de Dominique Rouillard.


Politique des infrastructures. Permanence, effacement, disparition, sous la direction de Dominique Rouillard, Genève, MétisPresses, février 2018, 240 p.

PRESENTATION A LA LIBRAIRIE VOLUME LE 4 AVRIL 2018, 19h30
Rencontre avec les auteurs modérée par le Professeur Pieter UYTTENHOVE, Professeur d’histoire et de théorie de l’urbanisme à l’Université de Gand
Librairie Volume, 47 rue Notre-Dame de Nazareth, 75003 Paris
Evénement Facebook

Interview de Dominique ROUILLARD à propos de la parution de Politique des infrastructures. Permanence, effacement, disparition et des publications du LIAT.

Publication des travaux des chercheurs du LIAT sur le programme transversal « Permanence, effacement, disparition ».
Les auteurs : Carlotta Darò, Gilles Delalex, Jac Fol, Xuan Son Le, Fanny Lopez, Mathieu Mercuriali, Luca Merlini, Frédérique Mocquet, Can Onaner, Claude Prelorenzo, Dominique Rouillard, Marika Rupeka, Georgi Stanishev, Zeila Tesoriere.

Les infrastructures disputent à l’architecture le pouvoir politique de faire image. Elles incarnent, comme elle, la puissance d’une nation et la volonté d’en prolonger l’héritage. Cette évidence doit aujourd’hui être relativisée, tant sont vacillants les contextes dans lesquels les infrastructures sont bâties, gérées ou encore transformées.
Après la crise du progrès, l’effondrement des empires coloniaux ou des totalitarismes, à l’époque de la dématérialisation des technologies et de la multiplication des risques  environnementaux, la question de la durée et de la représentativité des infrastructures devient toujours plus problématique. Que dire en effet de leur résistance, de leur adaptabilité ou de leur valeur de témoignage dès lors que l’aura qu’elles étaient censées représenter s’affaiblit et que l’ancrage territorial ne constitue plus une de leurs données ?
En analysant des exemples d’infrastructures produites dans plusieurs contextes politiques – la dictature militaire brésilienne, le socialisme soviétique, le colonialisme d’Indochine, ou encore la démocratie participative du « capitalocène »  – cet ouvrage révèle combien leur rôle symbolique se renouvelle de manière imprévisible. Il en interroge également les destins potentiels, dans la cristallisation des imaginaires politiques à venir, entre actualisations de modèles anciens et fictions postapocalyptiques. Enfin, il se penche sur la résistance qu’opposent les infrastructures aux perpétuelles mutations de la ville contemporaine, et montre dans quelle mesure elles permettent d’assurer l’ajustement entre le réel et les imaginaires qui traversent l’espace urbain.

Introduction
Dominique Rouillard

Politique
Dominique Rouillard, « Effacez tout ! Le Centre Culturel de São Paulo »
Georgi Stanishev, « L’enjeu monumental : radicalisation et survivance de la propagande monumentale communiste dans le Bloc de l’Est »
Xuân Son Le, « L’effacement de la fonction de capitale d’État. Le cas de Saïgon après 1975 »
Can Onaner, « Architecture, immobilisation et émancipation »
Fanny Lopez, « La perte du lieu : les infrastructures du capitalocène »
Marika Rupeka, « Mobilités en milieu suburbain. Persistance de l’innovation infrastructurelle à Milton Keynes »

Imaginaire
Gilles Delalex, « Les ruines joyeuses. Destin des grandes infrastructures modernes dans les récits de fiction apocalyptiques »
Luca Merlini, « Les dessins sublimes vieillissent-ils aussi ? »
Jac Fol, « Contre-épreuves du temps. Reflets, mouvements de l’œil et de l’esprit »
Carlotta Darò, « Sublime technologique et artefacts symboliques : réseaux sonores en représentation»

Mutations
Zeila Tesoriere, « Recyclage et résilience. La fin des oppositions »
Mathieu Mercuriali, « La gare de Lyon : épisode d’obsolescences et de transformations»
Claude Prelorenzo, « La transmutation des infrastructures patrimoniales. Restaurations, reconversions, duplications »
Frédérique Mocquet, « La méthodique observation photographique face à l’insoumission du paysage : l’Observatoire Photographique National du Paysage »



Mathieu Mercuriali, Concevoir à grande échelle, Paris, Editions B 42, mars 2018

21 mars 2018, à 19h30 : présentation du livre à la librairie Volume, 47 rue Notre-Dame de Nazareth, 75003 Paris

Du 21 mars au 14 avril 2018, exposition des dessins de l’auteur à la librairie Volume

Monuments, palais, usines, sièges sociaux, stades, musées, infrastructures de transport : les grands projets suscitent fascination pour les uns et rejet pour les autres. Ces grands édifices, autrefois représentatifs d’un pouvoir étatique ou religieux – palais et lieux de cultes –, ont été́ remplacés par le développement d’infrastructures industrielles et culturelles à grande échelle – usines et musées. Par leur taille et leur pouvoir d’attraction, ces infrastructures deviennent le vecteur de transformations des territoires urbains et périurbains, dans une situation où la ville ne peut plus être pensée uniquement en termes d’édification ex nihilo, mais bien en termes de transformation durable d’un bâti déjà existant.

À travers l’étude de nombreux documents d’archives concernant la conception de mégaprojets tels que la gare de Lyon, la Samaritaine, le complexe Maine- Montparnasse, la reconversion de l’entrepôt Macdonald ou encore l’aéroport Roissy Charles de Gaulle, Mathieu Mercuriali pose la question du rôle que jouent ces infrastructures à grande échelle dans la mutation des villes et fait émerger de nouveaux modèles d’interfaces afin de contribuer à la création d’outils dédiés aux acteurs de la ville.


Georgi StanishevLa tour Tatline. Monument à la IIIe Internationale? Paris: B2, collection Laboratoires, octobre 2017, 176 pages, 77 ill. Introduction de Nikola Jankovic.

8 novembre 2017 : présentation du livre à la librarie Volume, 47 rue Notre-Dame de Nazareth, 75003 Paris.

Avec sa silhouette iconique de Babel des Temps modernes, on croit toujours se « souvenir » du Monument à la IIIe Internationale (1919-1920) de V. Tatline (1885-1953). Pourtant, notre esprit ne retient souvent de la « Tour Tatline » que la sculpture tirée d’un musée imaginaire, alors qu’il s’agit d’abord du modèle réduit d’une « anti-Tour Eiffel » non réalisée. Bien plus élevée que les 160 m du treillis fuselé de la Tour TSF (1920-1922) de l’ingénieur-architecte V. Choukhov (1853-1939), les 400 m de contreplongées constructivistes auraient dû incarner un monument socialiste et une œuvre d’art cosmopolite totale, tour à tour promenade cinématique, centre d’émission radio et haut-parleur d’amplification de la voix de Moscou : à la ville et au monde prolétarien.


Luca MerliniLe XIQ, dits et dessins d’architecture, Paris: Métispresses, novembre 2017, 224 pages.

Il y a quelques années, Luca Merlini proposait de traverser Le Pays des maisons longues (2010). Ce précédent voyage en architecture en six étapes trouve une suite ici : elle se passe dans un lexique en compagnie d’inconnues (X), d’invités (I) et de quasi-fictions (Q). Cela donne le XIQ, rencontre entre dits et dessins d’architecture. Comme dans tout lexique, c’est l’occasion d’une lecture-parcours sans ordre prédéfini : à chacun d’y dessiner sa trajectoire selon son désir. On peut y passer, volontairement ou subrepticement, d’un concept à un personnage, d’un mur sans fin à un photoroman, d’un immeuble-littéraire aux mains de Grünewald, de lumière à digital… Ce vagabondage est une invitation à devenir un habitant du XIQ, c’est-à-dire un habitant de la pensée dessinée de l’architecture.

Avec une préface de Bernard Tschumi.

Le XIQ, dits et dessins d’architecture (MétisPresses), fait partie de la sélection du FILAF (Festival International du Livre d’Art et du Film, 18-24 juin 2018, Perpignan) des trois plus beaux livres d’architecture parus en 2017.


Carlotta Darò, « Sound Conduits », in: gta papers n°1, numéro  thématique « Architecture Machine », dir. Laurent Stalder et Moritz Gleich, mai 2017.


Alain GuiheuxLe grand espace commun. L’architecture transforme, Paris: Métispresses, Collection vues Densemble Essais, avril 2017, 96 pages.

« Les titres du journal Libération deviennent vite des projets d’architecture. Cette nouvelle situation n’est plus disciplinaire, elle capte tout ce qui vient d’ailleurs: la réponse de l’architecture aux sollicitations des tendances est immédiate. »

Une capacité accélérée d’importer la nébuleuse imaginaire de l’instant, voici l’efficacité de l’architecture. C’est à elle de rendre possibles toutes les histoires que les humains se racontent, tous les désirs et toutes les tentations. Les dispositifs architecturaux travaillent les représentations et les comportements, et réalisent ainsi la performance de l’architecture dans sa capacité à nous transformer.
Architecte et théoricien, Alain Guiheux explore le déploiement de cette extension de l’univers ouvert de l’architecture au sein de l’ensemble des objets fabriqués et communicants.
Au travers d’un parcours en six chapitres dans le mouvement des histoires, des évènements et des images, l’auteur nous conduit à en repenser quelques thèmes majeurs – l’urbanisme comme récit, le projet réflexif, le point de vue de l’expérience et de l’émotion, le patrimoine de l’instant, les scènes architecturale et cinématographique, la transluscence comme valeur.
Et pourtant, il serait erroné d’en conclure à la dissolution de l’architecture: car c’est au final à l’architecture de conditionner la production même d’imaginaires et, plus radicalement, de transformer nos paradigmes. C’est en suivant les traces d’une quête qui, siècle après siècle, nous conduit au Grand espace commun, vers un dépassement émancipateur de toutes les différenciations binaires, qu’Alain Guiheux signe un livre engagé et confiant.


Re-vue Malaquais no 4 : Héroïsmes

Le laboratoire LIAT, autour de GILLES DELALEX, a porté le dernier numéro de la Re-vue Malaquais. Elle s’intéresse aux formes que prennent aujourd’hui les figures de l’héroïsme architectural souvent associé aux idéaux avant-gardistes des années 1920 et à leur déclinaison tout au cours du XXe siècle.

Posons que l’héroïsme qualifie ceux qui poursuivent un idéal envers et contre tous, mais aussi les objets qui incarnent cette quête d’idéal. Il appartient aux époques révolutionnaires, emplies d’enthousiasme et d’effroi, où l’on est prêt à tout risquer pour un combat, et où l’on n’hésite pas à se retourner contre l’esprit de son temps. Dans le domaine de l’architecture, le terme renvoie au mythe de l’architecte maudit et solitaire, auteur et défenseur d’une œuvre visionnaire. Il renvoie à la fascination pour les grands projets hérités des utopies modernes, mais aussi à l’ironie et l’autodérision qui surgit face au délire narcissique des pouvoirs qui les ont commandés et des auteurs qui les ont imaginés.

Pour qui et pour quoi est-on héroïque ? L’architecture peut-elle être un outil de résistance et de revendication ? Peut-on construire contre son époque ? L’architecture peut-elle être un combat pour la liberté, l’émancipation et le droit d’expression ?

Gilles Delalex, rédacteur en chef scientifique du n°4

Au sommaire :

Gilles Delalex / Visions et dérisions

VISIONS
Dominique Rouillard / Tous ensemble, l’utopie de « l’espace partagé »
Mathieu Mercuriali / Le bâtiment héroïque comme idéal construit
Carlotta Darò / Nicolas Schöffer et la ville cybernétique
Can Onaner / L’héroïsme en architecture, entre réalisme et formalisme
Luc Mattenberger / Lewisham
Luca Merlini / La montagne gratte-ciel du Gothard

DERISION
Bertrand Lamarche / Fly-a King Kate soon
Matthieu Kavyrchine et Cécile Camart / Persistance du dérisoire – ficus elastica
Gilles Delalex / La modernité post-héroïque de J.G. Ballard
Simon Boudvin / Trophées (Montréal, 1967-2017)
Grégoire Bignier / Monument à l’architecte inconnu
Clément Masurier / Pierce & Pierce, le capital comme héros
Georgi Stanishev / Les monuments héroïques, entre rêve et cauchemar


Bérénice Gaussuin, « Restauration des monuments historiques versus production nouvelle : l’Encyclopédie d’architecture et la Gazette des architectes et du bâtiment (1851-1869) », in: Livraisons d’Histoire de l’Architecture n°33, numéro  thématique « Histoire du (des?) patrimoine(s) », 1er semestre 2017.


Camille Reiss, « Acessibilidade e Efetividade Social das Infraestruturas de Transporte nos Bairros Informais do Rio de Janeiro », in: Chão Urbano (revue en ligne), ANO XVII, n°1, Janvier-Février 2017.


Door to door

Dominique Rouillard et Alain Guiheux, Door to door. Futur du véhicule, futur urbain, Paris, Archibooks, nov. 2015, 240 pages. Ouvrage en version anglaise : Door to Door. Future of the Vehicle, Future of the City.

Résultats du programme de recherche « IMR. Penser l’architecture, la ville et les paysages au prisme de l’énergie », Ministère de la Culture et de la Communication, BRAUP – Ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, Atelier International du Grand Paris – Veolia Environnement – Institut VEDECOM.

Les véhicules écologiques et la communication numérique embarquée, à l’ère des flux intelligents et de l’Internet des objets, transforment l’architecture et la ville contemporaines. Door to door, Futur du véhicule, futur urbain, repense les situations urbaines, théorise et imagine les modèles futurs de développement, les nouveaux programmes architecturaux qui en découlent. Il propose et présente les « espaces de l’accès », l’extension-multiplication de l’accessibilité « porte-à-porte » sur six métropoles européennes, et la fonction réparatrice de ces nouveaux outils de « l’auto-mobilité » communicante, résolvant par leur usage les dysfonctionnements urbains. Le parking devient un programme d’avenir pour l’architecture, tandis que le Véhicule Écologique Communicant (VEC), un outil bientôt automate, ni bruyant, ni sale, côtoie humains, nature et animaux dans les bâtiments – le partage des présences et des activités dans un « grand espace commun ».


Afriques Architectures, infrastructures et territoires en devenir

Afriques. Architectures, infrastructures et territoires en devenir, sous la direction de Dominique Rouillard, Paris, éd. Beaux-Arts et ENSA Paris-Malaquais, nov. 2015, 253 pages.

Publication des travaux des chercheurs du LIAT sur le programme « Afriques ». Les auteurs : Cheikh Biteye, Carlotta Darò, Gilles Delalex, Jac Fol, Florian Hertweck, Xuan Le Son, Fanny Lopez, Luca Merlini, Can Onaner, Virginie Picon-Lefebvre, Claude Prelorenzo, Dominique Rouillard, Maria Salerno, Zeila Tesoriere.

Entre mythe et réalités, l’Afrique est un continent où les infrastructures sont perçues comme une clé majeure de son développement, mais aussi bien pour réaliser son unité géographique, politique et culturelle : l’Afrique « a besoin de se relier à elle-même ». Le progrès y revêt tout autant une dimension fantasmatique, que ce soit dans l’utopie énergétique de coloniser le désert Saharien ou de relier le continent à l’Europe, en lui retirant son insularité. Du devenir du transfert des villes capitales au phénomène inverse de foules urbaines valant comme schéma directeur absent, le Laboratoire Infrastructure Architecture Territoire initie une exploration sur des pratiques spatialisées en Afrique, et interroge la mutation des infrastructures et leur rôle dans l’organisation des territoires urbains et périurbains, mettant en évidence le nouveau contexte des enjeux environnementaux qui viennent à concerner l’Afrique.

Conférences, communications

« Architectures-Paradis », Conférence d’Alain Guiheux Conférence d’Alain Guiheux autour de la publication de son livre « Architectures-Paradis. Le dispositif édénique », en dialogue avec Can O …

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« Architectures-Paradis », Conférence d’Alain Guiheux

Conférence d’Alain Guiheux autour de la publication de son livre « Architectures-Paradis. Le dispositif édénique », en dialogue avec Can Onaner et Mathieu Mercuriali.

Jeudi 11 mai à 18h
ENSA Paris Val de Seine

L’architecture est traversée par l’incroyable désir de la situation initiale, l’Éden où elle n’aurait pas à se manifester. On n’y trouve pas d’hiver ni de climat, mais des fleurs et des fruits, des animaux aimant les humains, un gazon ouvert à l’érotisme, à l’ennui, à la frugalité. Le jardin sans hiver est dès son origine le déclencheur du bonheur. De la Genèse au 21e siècle, cette figure subsiste, sans enceinte et à la temporalité idyllique.

Tel une pièce de théâtre, le paradis terrestre sera toujours une création. Le paradis céleste lui succède, lumineux et infini, réalisé dans les cathédrales et coupoles baroques. Remplacé par l’utopie et le progrès depuis la révolution industrielle, le paradis a travaillé en continu l’architecture qui produira dans le monde laïc ce qui était apparu à Saint-Denis comme dans la Divine Comédie, l’Unité de Fourier, les expositions universelles et le Crystal Palace, le grand magasin, l’espace «moderne» ou plastique, l’extension de l’urbanisation à la terre entière, le situationnisme, l’architecture radicale et de la contre-culture, puis celle des ambiances, des atmosphères ou des climats, l’éternelle présence de la nature dans

les textes des urbanistes. La «ville nature» des heureux philosophes de l’urbain, les dreamland comme les sièges des GAFAM ont constamment été guidées par le dispositif-paradis, cet ensemble de schèmes qui engendre nos attitudes et nos désirs.

Les développements du roman puis du cinéma ont troublé la sérénité cosmique unifiée du paradis. L’architecture a alors débordé l’envolée paradisiaque des siècles précédents en racontant des histoires et cette ouverture du récit est ce que l’on aime en elle. L’architecture au paradis est alors celle qui séduit le cinéma, son nouveau lieu de réalisation.

L’architecture donne sa matérialité à la fiction et lui permet d’être vécue, elle est le récit fictionnel présenté comme réalisé et vrai. Le paradis est une scène qui se donne à voir: sa réalité même. Il est cette présence qui ne demande qu’à se laisser voir pour nous transformer.


« Tentatives d’aménagements de l’autoroute urbaine : la Voie express rive gauche s’expose au Salon de l’hôtel de Ville, 1972 », intervention de Marion Emery (LIAT, ENSA Paris-Malaquais) à la journée doctorale de l’École doctorale Lettres, Arts, Sciences humaines et sociales (ED 540), ENS/PSL le jeudi 14 avril 2022

Journée doctorale 2022
Jeudi 14 avril
Salle Dussane, École normale supérieure, 45 rue d’Ulm, Paris

Organisée par Mali Alinejad Zanjani, Elise Paysant, Mario Ranieri Martinotti et Filippo Sirianni, représentant·e·s des doctorant·e·s de l’ED 540, et Julien Dufour (Dép. Littératures et langage, ENS)

Programme

9h
Fréderic Worms, Valérie Theis, Charlotte Guichard, Julien Dufour et les représentant·e·s des doctorant·e·s

Mots d’accueil

9h30-10h40
Marion Emery (LIAT, ENSA Paris-Malaquais)
Tentatives d’aménagements de l’autoroute urbaine : la Voie express rive gauche s’expose au Salon de l’hôtel de Ville, 1972

Julie Beauté (Pays Germaniques, ENS)
Métaphysique du grignotage : penser les métabolisations architecturales

Fabien Léaustic (SACRe, EnsAD)
Analyse d’un moment privilégié d’interaction et d’expérimentation artistique : la cohabitation avec une matière vivante

Modération par Pierre Caye (Centre Jean Pépin, ENS)

Pause : 10h40-10h50

10h50-11h40
Pierre Lelièvre (SACRe, DEC, ENS)
L’oeuvre picturale comme un objet hyper-compositionnel

Raphaëlle Kerbrat (SACRe, EnsAD)
Dataphanies : pour une approche matérielle et sensible des processus computationnels

Modération par Jérôme Sackur (LSCP, EHESS ; DEC, ENS)

11h40-12h30
Sébastien Viron (La République des savoirs, ENS)
Avatars de Romain Gary : identité et altérité entre effacements et caricatures

Dimitri Martin Genaudeau (SACRe, La Fémis)
Le téléphone dans le cinéma burlesque

Modération par Françoise Zamour (THALIM ; DHTA, ENS)

Pause déjeuner : 12h30-14h

14h-14h50
Eva Wanek (Institut Jean Nicod)
Rights of Nature : identifying perceived social norms

Willy Delvalle (La République des Savoirs, ENS)
L’ingérence écologique face au risque climatique

Modération par Raphaëlle Nollez-Goldbach (CTAD ; Dép. Sciences sociales, ENS)

14h50-15h25 :

Dorian Pastor (AOROC, ENS)
La désinence verbale –at en persan vernaculaire : le cas d’une analogie trans-paradigmatique

Discussion avec Murad Suleymanov (MII ; INALCO)

Pause : 15h25-15h35

15h35-16h10

Yawen Chen (Pays germaniques, ENS)
Jean Jaurès et la question marocaine : vers l’anticolonialisme dans les préoccupations politiques internationales

Discussion avec Jean-Numa Ducange (GRHis ; Université de Rouen)

16h10-17h

Mingjie Zhao (ITEM, ENS)
Les traductions chinoises du terme rêverie dans les oeuvres autobiographiques de Rousseau

Clément Poupard (IHMC, ENS)
L’art de la mémoire à l’époque moderne. Esquisse d’une histoire cognitive

Modération par Rahul Markovits (IHMC ; Dép. d’Histoire, ENS)

17h

Charlotte Guichard, Julien Dufour et les représentant·e·s des doctorant·e·s de l’ED 540

Conclusions de la Journée


Conférence de Pierre Caye, « Dans quelles conditions peut-on qualifier le développement  de « durable » ? »

Séminaire THP/LIAT
Jeudi 10 mars 2022, 14h30
Salle 206

Dans le cadre du département Théorie, Histoire, Projet, le séminaire de recherche « Généalogie du projet contemporain » accueille le professeur Pierre Caye pour une conférence sur son dernier livre Durer. Eléments pour la transformation productive (2020), le jeudi 10 mars, salle 206, à 14h30.

Résumé : Depuis ces dernières 50 années que l’écologie est à l’agenda de la puissance publique, les résultats ne sont pas au rendez-vous : réchauffement climatique, érosion de la biodiversité, empoisonnement des sols ne cessent de s’accroître en même temps que les gouvernements multiplient en vain les plans environnementaux. Cette absence de résultats est le fait d’un manque de méthode autant que de volonté. On multiplie les objectifs mais sans principe. C’est la raison pour laquelle le développement durable est aujourd’hui considéré comme une écologie d’entreprise et d’administration  au service du statu quo du système productif. L’exposé prend au sérieux la question de la durée, mais mieux encore fait de la durée le principe du développement et non seulement sa conséquence. Nous verrons alors ce que signifie une économie sous le couvert du temps au service de la durée, ou encore et autrement dit ce que signifie les principaux facteurs de production, le capital, le travail, la technique à partir du moment où on y introduit temps et durée pour les définir. Nous verrons enfin combien dans ces conditions les savoirs de l’architecture et de l’urbanisme sont appelés à jouer le plus grand rôle dans la durabilité et la générativité (c’est-à-dire la capacité à assurer le bien-être des générations futures) des sociétés.

Pierre Caye,  ancien élève de l’ENS, est directeur de recherche au CNRS depuis 2006. Il a consacré une part importante de ses recherches à Vitruve et au vitruvianisme à la Renaissance et à l’âge classique. A publié Le savoir de Palladio (Klincksieck, 1995, Prix Eugène Carrière de l’Académie française), puis Empire et décor : le vitruvianisme et la question de la technique à l’âge humaniste et classique (Vrin, 1999), et a proposé, en collaboration avec Françoise Choay, une nouvelle traduction française du De re aedificatoria de Leon Battista Alberti aux éditions du Seuil (2004). A travers la question de la technique, Pierre Caye propose une réflexion inédite sur les questions de pratique et de technique qui a donné lieu à deux études théoriques : « Morale et chaos, principes d’un agir sans fondement. » (Le Cerf, 2008. Prix Gagner de l’Académie des sciences morales et politiques) puis Critique de la destruction créatrice. Production et humanisme (Les Belles-Lettres, 2015). Il publie en octobre 2020 aux Belles Lettres Durer. Eléments pour la transformation productive, sur les fondements théoriques du développement durable. Il a dirigé au CNRS le Groupe de recherche international sur « les savoirs artistiques et les traités d’art de la Renaissance aux Lumières » (2008-2011 & 2012-2015).


Conférence Vers la ville post-compacte : une autre lecture de Brasilia
de Guilherme Lassance, Luciana Saboia, Carolina Pescatori, Cauê Capillé

Dans le cadre du séminaire de recherche « Généalogie du projet contemporain » (Prof. Dominique Rouillard, avec Marie Artuphel et Bérénice Gaussuin), du département Théorie, Histoire, Projet, l’ENSA Paris Malaquais accueille les professeurs et auteurs de l’ouvrage : Cidade post-compacta : estratégias de projeto a partir de Brasilia / Post–compact city: Drawing out design strategies from Brasilia (2022).

Après Rio Metropolitano (2013), les auteurs présenteront cette nouvelle monographie sur la ville de Brasilia.

Conférence en français.

ENSA Paris Malaquais, jeudi 3 mars 18h30.
Amphi 2 des Loges
14 rue Bonaparte 75006 Paris

Vers la ville post-compacte : une autre lecture de Brasilia

La ville post-compacte pose l’hypothèse qu’un autre regard sur l’urbanisme moderne peut nous fournir des pistes pour faire face aux enjeux du phénomène urbain contemporain. Nous défendons qu’il y a un besoin urgent d’un projet qui cherche une alternative, d’une part, à la recette de rendre compact le non-compact et, d’autre part, à la simple inclusion de la condition de non-lieu, non-ville et non-bâti dans une nouvelle épistémologie élargie de l’urbanisme.

Guilherme Lassance

Architecte, docteur, professeur et vice-directeur de la Faculté d’Architecture et d’Urbanisme de l’Université Fédérale de Rio de Janeiro (FAU-UFRJ), Enseignant-chercheur du Programme de Postgrade en Urbanisme (Prourb) où il dirige le groupe de recherche UrCA – Urbanisme, Critique et Architecture, qui se dédie à l’étude d’approches alternatives pour la ville contemporaine, spécialement dans le Sud Global. Parmi ses publications, il est co-auteur de Metropolitan Rio: Guide for an Architecture (2013).

Luciana Saboia

Architecte, docteur (UCLouvain), est professeure associée à l’Université de Brasilia et au Programme de Postgrade en Architecture et Urbanisme (PPG FAU/UNB). Ses travaux interrogent la ville moderne et contemporaine, articulant les notions de paysage, la conception architecturale et l’appropriation sociale, le territoire et l’environnement urbain. Ses publications incluent Brasilia 50 +50 : ville, histoire et design.

Carolina Pescatori

Architecte, professeure associée à la Faculté d’Architecture et d’Urbanisme de l’Université de Brasilia (FAU-UnB), docteur, (UnB), elle est responsable du groupe de recherche TOPOS – Paysage, Projet et Aménagement du Territoire. Ses recherches problématisent l’urbain d’un point de vue historique et politique.

Cauê Capillé

Architecte, docteur (Bartlett UCL) enseignant-chercheur à la Faculté d’Architecture et d’Urbanisme de l’Université Fédérale de Rio de Janeiro (FAU UFRJ) et au Programme de Postgrade en Urbanisme (Prourb). Ses recherches et studios de projet se concentrent sur la relation entre la conception architecturale, les théories politiques et urbaines et les conditions urbaines ordinaires.


Soutenance de thèse en architecture de Bérénice Gaussuin

Titre : « Restaurer – projeter. Les manières d’Eugène Viollet-le-Duc ».

Informations pratiques : Mercredi 26 janvier 2022 à 13h30 à l’École nationale supérieure d’Architecture Paris-Malaquais (14, rue Bonaparte, 75006 Paris), bâtiment Perret, salle 206 (2e étage). En raison des conditions sanitaires, le pass sanitaire sera demandé à l’entrée de l’établissement.

Membres du jury :
Martin Bressani, professeur et directeur, Peter Guo-hua Fu School of architecture (Université McGill, Montréal), rapporteur.
Anne-Marie Châtelet, professeure HDR, ENSA Strasbourg, rapporteure.
Philippe Boudon, professeur honoraire, ENSA Paris-La Villette, examinateur.
Richard Klein, professeur HDR, l’ENSA Lille, examinateur.
Dominique Rouillard, professeure HDR, ENSA Paris-Malaquais, directrice de thèse.

Résumé :
La restauration suivant Eugène Viollet-le-Duc (1814-1879) a été tour à tour qualifiée de créative (unité́ de style, restauration d’un système), archéologique (conservation et reconstitution d’après les restes) et anthropologique (restauration de la société́ tout entière). Ces trois interprétations de la phrase restée célèbre « restaurer un édifice, ce n’est pas l’entretenir, le réparer ou le refaire, c’est le rétablir dans un état complet qui peut n’avoir jamais existé́ à un moment donné » (Dictionnaire raisonné de l’architecture du XIe au XVIe siècle, vol. 8, 1866) sont envisagées ici comme non exclusives les unes des autres, au contraire, il s’agit ici de les considérer simultanément afin de dénouer la complexité́ de l’acte de restaurer.

À travers les projets de Viollet-le-Duc, cette recherche montre comment la pratique de la restauration de l’architecte est emprunte d’une constance, depuis ses premières expériences du tas jusqu’aux plus tardives. Sa restauration sur les monuments anciens déploie un éventail d’interventions (conservation, démolition, ajout) avec pour effet de supprimer la durée de ces objets résultant pourtant d’une stratification historique : dans ses projets, Viollet-le-Duc fait cohabiter l’état de référence qu’il détermine et son présent (synchronie) sans tenir compte des traces de ce qui s’est produit entre ces deux moments.

À travers ses écrits, il s’agit au contraire de montrer la forge progressive d’une théorisation au fil de sa pratique, dont l’article « restauration » publié en 1866 fixe définitivement ce que veut dire restaurer, considérant toute sa pratique et refusant toute formule absolue en la matière si ce n’est d’aboutir à un état complet anhistorique. Cette définition figure dans son Dictionnaire raisonné de l’architecture publié entre 1854 et 1868, ouvrage dans lequel il conserve l’architecture médiévale (catalogue tant archéologique que formel à l’usage des architectes restaurateurs ou créateurs) et son processus de cristallisation lisible dans la présentation diachronique des éléments de l’architecture.

Tout est restauration chez Viollet-le-Duc, y compris ses constructions nouvelles, car elles sont la réactivation de la mécanique du projet médiéval en tant qu’elles prolongent dans la création ce que l’architecte a voulu déceler en observant les architectures héritées du Moyen Âge.


Soutenance de thèse de Pauline Detavernier, le lundi 10 janvier à 14h à l'ENSAPM

Soutenance de thèse de doctorat en architecture de Pauline Detavernier

Le marcheur de la gare. Généalogie des spatialités, conception des parcours, expression des cheminements piétons (1837-2030).

le 10 janvier 2022 à 14h
ENSA Paris-Malaquais
14, rue Bonaparte
75006 Paris
Bâtiment Perret, salle 206

Le jury sera composé de : 
Karen BOWIE, Professeure, ENSA Paris-La Villette, rapportrice.
Vincent KAUFMANN, Professeur, Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne, rapporteur.
Elena COGATO-LANZA Professeure, Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne, examinatrice.
Arnaud PASSALACQUA, Professeur des universités, École d’urbanisme de Paris, examinateur.
Corinne TIRY-ONO, Professeure, ENSA Paris-Val de Seine, examinatrice.et Dominique ROUILLARD, Professeure, ENSA Paris-Malaquais, directrice de thèse.
Résumé :
Cette thèse en architecture interroge et documente la conception des espaces dédiés à la pratique de la marche dans les grandes gares historiques européennes, par le prisme de trois objets d’étude : les gares de Paris Saint-Lazare (France), Utrecht Centraal (Pays-Bas) et Lausanne CFF (Suisse). Elle a été réalisée en CIFRE dans l’agence d’architecture AREP.

Ce travail s’attache dans un premier temps à faire émerger les enjeux de la conception des espaces dédiés au cheminement piéton, les replaçant dans une généalogie de la conception des gares. La sédimentation de ces enjeux, et des dispositifs spatiaux apportés en réponse par les concepteurs, permettent de comprendre la complexité d’un espace-gare aux seuils mouvants.

Dans un second temps, l’étude de projets contemporains renouvelant les dispositifs piétons au sein des trois gares observées met en avant une conception actuelle fondée sur une vision segmentée de la gare. Encadré par des études mathématiques de flux, et inspiré d’archétypes fonctionnels efficients (le centre commercial, l’aéroport, la rue), ce mode de conception donne peu de place au corps en marche. Il s’attache davantage aux zones fonctionnelles de la gare, aux seuils qui les segmentent puis seulement aux parcours opérants qui les relient.

Le marcheur de la gare émerge alors comme une figure à part entière, liant cette hétérotopie architecturale au-delà des raisons de sa présence en gare. Voyageur, citadin, client, et souvent tout cela à la fois, ses caractéristiques et les traces corporelles de ses pratiques sont analysées afin de constituer une source de connaissances complémentaire à destination des concepteurs. La notion de conception hodologique est ici apportée afin de valoriser la pratique de la marche en gare


Séminaire doctoral du LIAT – jeudi 16 décembre 2021, 9h00 – 13h00

Dominique Rouillard, Professeure ENSAPM.
Invité.es : Marco Assenato et Carlotta Daro, MCF à l’ENSAPM.
Salle 206

PROGRAMME 

9h15 – 10h
Yao Sagna (ss. la dir. de D. Rouillard)

Titre de la Thèse : Nouvelles mobilités et nouveaux usages des espaces publics en Afrique subsaharienne. Lomé, Cotonou, Abidjan

Présentation (20min) : Mobilité électrique individuelle et alimentation : des bornes de recharge publiques à la recharge domestique

10h – 10h45
Sina Adébi (ss. la dir. de D. Rouillard)

Titre de la Thèse : Le désir d’avant-garde. Discours et pratiques d’une décennie de modernisation architecturale en Iran (1969-79)

Présentation : Rêves non construits : Le devenir des projets inachevés après la révolution islamique de 1979

10h45 – 11h30
Marie Artuphel (ss. la dir. de D. Rouillard)

Titre de la thèse : L’espace collectif dans les expériences de logement social de tendance mégastructurale en Italie. 1956-2020 : de la conception à la réception.

Présentation (20min) : Faire accepter la mégastructure : les publications de l’IACP-Trieste, une entreprise pédagogique de conviction.

11h30 – 12h15
Marion Emery (ss. la dir. de D. Rouillard)

Titre de la Thèse : L’autoroute urbaine dans Paris, des projets contestés, 1959-1976
Présentation (20 min) : La voie express rive gauche s’expose au Salon de l’Hôtel de Ville – 1972,
Tentatives d’aménagement de l’autoroute urbaine : le tronçon Notre-Dame.


Le séminaire THP accueille ce jeudi 2 décembre de 14h30 à 16h30 en salle 206Cauê Capillépour sa conférence« État de transit à Rio de Janeiro : répertoire architectural d’un collectif obligatoire ».

Le trajet quotidien moyen des résidents de la périphérie métropolitaine de Rio de Janeiro est l’un des plus longs au monde, atteignant souvent plus de 4 heures. Ce fait place les infrastructures de mobilité au centre des conflits politiques et sociaux contemporains, ainsi que dans la planification urbaine et architecturale : elles deviennent l’arène, l’espace pour apparaître de cette société en transit. Il y a donc une immense opportunité de lire l’architecture des infrastructures de transit à Rio de Janeiro comme un commun puissant (comme un collectif obligatoire) et comme une typologie combinatoire d’éléments répétitifs. Cette conférence présente une recherche qui étudie comment qualifier typologiquement le rôle des infrastructures de mobilité en tant qu’espaces collectifs à Rio de Janeiro.

Cauê CAPILLÉ est Professeur à la Faculté d’Architecture et d’Urbanisme de l’Université Fédérale de Rio de Janeiro (FAU UFRJ) et au Programme d’Études Supérieures en Urbanisme (PROURB FAU UFRJ). Architecte (FAU UFRJ, 2011); PhD en Architecture (Bartlett UCL, 2016); Chercheur Post-Doctorant FAPERJ à PROURB FAU UFRJ (2017-18); Urban Studies Foundation Fellow à l’ENSA Paris Malaquais (2021-22); Chercheur invité au Royal College of Art (2021-22). Ses recherches et studios de projet se concentrent sur la relation entre la conception architecturale, les théories politiques et urbaines et les conditions urbaines ordinaires. Ses œuvres ont été primées et exposées à différentes occasions, notamment la Biennale Ibéro-américaine, la Biennale internationale d’architecture de São Paulo; à Venise (European Cultural Centre, pendant la Biennale d’Architecture); et le RIBA President’s Awards for Research


« Luxe ? Luxury? Sur l’usage et le gaspillage de notre environnement construit »
4 tables rondes  à l’Université de Genève, le samedi 20 novembre 2021

« Mobilité luxueuse », intervention de Dominique Rouillard, samedi 20 novembre, 11h-12h30

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Conférence

Fanny Lopez, « Mondes électriques : utopies, architectures et infrastructures au XXe siècle », ENSA de Toulouse, mercredi 3 novembre 2021


« L’architecture au Paradis », intervention d’Alain Guiheux à la journée d’études « L’aventure générale. Autour d’Alain Fleischer » le 30 octobre 2021 au 104, Paris

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Journée Doctorale Translitterae
L’artificialisation des sols

Vendredi 25 juin
De 9h30 à 18h
ENS de la rue d’ULM

Interventions de Marion Emery et Marie Artuphel

La journée d’étude est ouverte au public, mais sera aussi diffusée par vidéo-conférence sur le lien suivant.

https://cnrs.zoom.us/j/97352018931

Code d’accès : 9jg0bL


Dominique Rouillard interviendra dans le Troisièmes Grand Rendez-vous annuel de « La Vie Robomobile » le mercredi 19 mai à 14h00.

Lien pour s’inscrire :
https://hopin.com/events/3e-grand-rendez-vous-annuel-de-la-vie-robomobile?ref=0c949e1fe7ee


« Tomás Saraceno: Orchestrer les relations interespèces  »
Conférence de Marie Siguier

Séminaire THP LIAT
Jeudi 8 avril 2021 à 14h30

Jeudi 8 avril 2021 à 14h30, le séminaire master/doctorat THP/LIAT : « Généalogie du projet contemporain. L’animal, l’architecture, la ville, l’infrastructure » invite Marie Siguier pour la conférence (en visio) :

Tomás Saraceno: Orchestrer les relations interespèces 

Tomás Saraceno dont l’œuvre se déploie à la croisée des arts, de la science et de l’architecture, tisse des réseaux métaphoriques pour repenser la porosité entre l’humain et le non-humain au sein du cosmos. Endossant le rôle d’un éthologue, il observe le comportement des araignées dont il collectionne les toiles. Issue d’un principe de coexistence et de co-construction, chaque toile est une architecture spéculative visant à imaginer des relations interespèces. Par l’inclusion de l’humain dans des mondes sensibles animaux, l’artiste esquisse une recomposition du monde par l’élargissement de la socialité à tous les êtres.

Marie Siguier est historienne de l’art diplômée de l’École du Louvre et en esthétique de l’Université de Paris I-Panthéon-Sorbonne. Elle est assistante de projets curatoriaux et éditoriaux auprès du commissaire d’exposition Jérôme Sans, après avoir travaillé au Centre Pompidou et au studio Tomás Saraceno à Berlin.

Photo : Tomás Saraceno, Living at the bottom of the ocean of air, 2018
The artwork benefits from the support of Christian Just Linde.

Courtesy the artist; Andersen’s, Copenhagen; Ruth Benzacar, Buenos Aires; Tanya Bonakdar Gallery, New York/Los Angeles; Pinksummer Contemporary Art, Genoa; Esther Schipper, Berlin. © Photography by Studio Tomas Saraceno, 2018


Conférence de Jana Berankova, séminaire THP/LIAT
jeudi 18 mars, 14h30
en visioconférence (lien à venir)

Jeudi 18 mars 2021 à 14h30 – en visioconférence le séminaire master/doctorat THP/LIAT : « Généalogie du projet contemporain. L’animal, l’architecture, la ville, l’infrastructure » reçoit Jana Berankova :

Vers une théorie de l’architecture : sur les traces de Jacques Derrida

Ce communiqué explore d’une manière critique le rôle que la philosophie française joua dans la généalogie de ce qu’on entend par la théorie de l’architecture dans le monde anglo–saxon depuis les années 1960. Il prend pour cas d’étude la pensée de Jacques Derrida et trace les effets de la déconstruction sur le discours architectural ainsi que les divergences entre le philosophe français et les architectes. Il questionne l’usage paradoxal des termes tels que « chôra », « écriture » ou « différance » par les architectes et leur éventuelle matérialisation dans le domaine bâti.

Jana Ndiaye Berankova est ancienne élève de l’École Normale Supérieure, rue d’Ulm et doctorante en architecture à l’Université Columbia à New York. Sa recherche porte sur les liens entre la théorie d’architecture et la philosophie française depuis les années 1960. Elle a étudié à Paris, Prague, Berlin et New York. Elle est directrice et fondatrice des éditions Suture (https://suturepress.com) Elle a co-dirigé les ouvrages : Alain Badiou, Sometimes, We Are Eternal (avec Norma Hussey), Revolutions for the Future : May ’68 and the Prague Spring (avec Nick Nesbitt et Michael Hauser) et le volume Penser l’infini de la revue slovène Filozofski Vestnik (avec David Rabouin et Jelica Sumic Riha, à paraître au printemps 2021).

Pour se connecter :
https://zoom.us/j/93393721093?pwd=bXB3bkVxZStCYzhjb1hlZGFscXY0Zz09
Meeting ID: 933 9372 1093
Passcode: 958631


« Architettura per il terzo fragile. Progettare Pizzo Sella fra riuso sociale, sostenibilità economica e giustizia spaziale ».
Intervention de Zeila Tesoriere à l’occasion du Colloque « Il terzo fragile. L’istituirsi del bene comune nelle aree rurali »
19 mars
Organisé par le sispes-de l’Università di Trieste, Aree Fragili APS et le Fisppa de l’Università di Padova

> S’inscrire au colloque en ligne


SCHOLARS in Transition #2 : Conférence de Fanny LOPEZ
Le cycle de conférence de l’EDAR SCHOLARS in Transition donne la parole aux chercheurs qui, dans le cadre de leurs activités de recherche, expérimentent une situation de « transition ». Leur contribution à de nouveaux sujets de recherche, à l’emergence d’interprétations inédites ou à la mise en place de méthodes non conventionnelles, marque la rencontre entre leurs programmes de recherche personnels, l’évolution de la discipline, le débat public et la disponibilité des sources et des données.
Fanny Lopez est l’invitée de la deuxième conférence du cycle, qui se tiendra le 4 mars à 18h00, sur zoom : Urbanism and electricity: crises and transformations of a modern infrastructure

Soutenance HDR de Carlotta Darò
Le 9 décembre à 15h. 

Paysage de lignes: les infrastructures de la télécommunication, architecture, territoire

Composition du jury:
Nathalie Roseau, École des ponts ParisTech, rapporteuse
Nicolas Tixier, ENSA Grenoble, rapporteur
Pierre Caye, ENS Ulm, rapporteur
Catherine Maumi, ENSA Paris La Vilette, examinatrice
Alessandra Ponte, Université de Montréal, examinatrice
Dominique Rouillard, ENSA Paris Malaquais, garante

Inscrite dans la discipline de l’histoire, cette habilitation à diriger des recherches se déploie en trois parties. En premier lieu le rapport de synthèse tente la formulation d’une histoire à la première personne tout en observant les limites et les positions arbitraires adoptées pour parvenir à ce curieux exercice de narration de son propre parcours. C’est à la fois la pose d’un bilan personnel mais aussi une réflexion sur les méthodes du récit historique qui s’applique de manière inhabituelle sur soi-même.

Le deuxième volet est le fruit d’une recherche entamée en 2009 en Amérique du Nord concernant le développement des infrastructures de la télécommunication et leur impact sur la culture architecturale et urbaine de l’époque moderne. Centrée sur l’histoire matérielle de ces systèmes de transmission du son, les lignes, cette recherche suit une progression à la fois thématique et un ordre, du territoire à l’intérieur domestique, établi à partir de différentes échelles. Des poteaux, fils et câbles, jusqu’aux prises et interrupteurs, en passant par des dispositifs et micro-architectures comme le théâtrophone et la cabine téléphonique, les différents chapitres de ce travail reviennent sur la réception de ces objets techniques et signes du progrès, leurs formes de représentation et les imaginaires invoqués.

Enfin, la troisième partie de cette habilitation présente une sélection de textes qui illustrent concrètement les étapes d’un parcours de chercheuse à travers quatre catégories de sujets : développement à partir de la thèse, réception dans le milieu de l’art/histoires anonymes, histoires matérielles/science acoustique/articles d’opinion, journalisme.

Photo : Hugo Gernsback avec son Isolator (éliminateur de bruits extérieurs). Publié in Science and Invention, juillet 1925.

> Assister à la soutenance en ligne


« Viollet-de-Honnecourt. Réactiver le système de références médiévales au XIXe siècle. »

Communication de Bérénice Gaussuin

Dans le cadre de la Journée d’Etudes Doctorales du Laboratoire LIFAM
Vendredi 27 novembre 2020, de 9h à 17h

La Journée d’Etudes se tiendra en visio-conférence.

> En savoir plus et obtenir les codes de la visioconférence


« Quelques récits d’architecture »
Conférence de Luca Merlini

lundi 23 novembre 2020
13h30 > 14h00

A la HEAD de Genève, dans le cadre des Midis Archi du Département Architecture d’intérieur
En ligne

> En savoir plus et accéder à la conférence en ligne


« La part animale de la Ville »
Véronique Descharrieres Architecte

Jeudi 10 décembre 2020 à 14h30 – en visioconférence

Le séminaire master/doctorat THP/LIAT : « Généalogie du projet contemporain. L’animal, l’architecture, la ville, l’infrastructure » reçoit Véronique Descharrières pour la conférence : « La part animale de la Ville ». 

« Tous animaux ! » clamait Jacques Derrida. Quelle est cette part d’animalité à retrouver en nous et dans nos cités modernes ? Et si la nouvelle étape pour la planète était bien celle de la réconciliation des territoires accessibles à toutes les espèces ? Aujourd’hui notre regard change sur les animaux ; l’homme a compris qu’il n’est pas le centre de l’univers, qu’il doit se décentrer et intégrer une grande part de vivant dans son « milieu » urbain pour créer un écosystème en phase avec son rythme biologique afin de garantir sa survie.

Quelle peut être l’implication de l’architecte-urbaniste face à cette mission difficile qui consiste à réviser profondément la conception d’objets ou de concepts architecturaux au profit de territoires vivants ? Les projets du Parc Zoologique de Paris (2007-2014) et de l’Institut de la Biodiversité Insulaire (2016-2022) ont permis d’approfondir cette question et de mettre en situation l’imbrication essentielle des cycles du Vivant.

Véronique Descharrières est architecte et urbaniste. Originaire du Luxembourg, exerçant son métier en France, elle partage ses activités entre l’agence BTUA Paris/NewYork en tant qu’associée codirecteur aux côtés de Bernard Tschumi et l’agence VEDEA qu’elle fonde en 2017 pour développer des projets en lien avec les enjeux du monde à venir.


L’Odyssée des Plages

Participation de Dominique Rouillard au documentaire « L’odyssée des plages », diffusé lundi7 septembre à 21h05 sur France 3. 

Après des mois de confinement, pour beaucoup de Français, la plage a semblé incarner le symbole même de notre liberté retrouvée. Comment est-elle devenue, en quelque sorte, notre horizon ultime du bonheur ? Un éden qui attire sur les quelque 5 800 km de notre littoral plus de 15 millions de visiteurs chaque année.

Il faut savoir que cette ruée vers les plages est aussi irrépressible que récente. Jusqu’au début du XIXe siècle, les plages étaient perçues comme insalubres et inhospitalières. Il a fallu bien des conquêtes, bien des épreuves et bien des scandales pour qu’elles deviennent les lieux de rêve, de liberté et de convivialité qu’elles représentent aujourd’hui.

Des premiers bains thérapeutiques aux rivages surpeuplés, des villégiatures aristocrates à « Paris Plage » et du pyjama de plage au monokini, cette « Odyssée » raconte comment les plages ont transformé notre territoire, nos loisirs et nos mœurs.

À l’appui d’archives savoureuses, de témoignages de spécialistes et acteurs de cette histoire – dont Alain Corbin, Jean-Didier Urbain, l’écrivain Chantal Thomas, ou la première championne de surf Marie-Christinne Delanne –, L’Odyssée des plages décrypte les lames de fond, géographiques, sociologiques et politiques, qui nous ont très progressivement amené à nous mettre à l’eau, à nous exposer au soleil, puis à nous dénuder.

Durée : 107 minutes

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e-Think Cities – Plénière 1 – « Crise sanitaire, pour nos villes qu’avons-nous appris ? »
Intervention de Dominique Rouillard

Jeudi 25 juin
9h
En ligne : se connecter au webinar

Les défis de la ville étaient connus, vient s’ajouter celui de la quête d’une résilience à conquérir face aux conséquences d’une crise sanitaire. Un premier état des lieux s’impose, les innovations comme les dysfonctionnements auront impacté tour à tour nos schémas de gouvernance, la façon dont les mobilités s’organisent ou bien encore la façon dont la ville gère ses approvisionnement et imagine ses formes, son logement, sa mixité, comme sa densité…

  • Qu’avons-nous appris ?
  • Quels phénomènes ont été révélés ?
  • Quelles accélérations et comment nombre de ralentissements ont impacté le modèle urbain, et ce de façon différente selon les continents, les régimes et les niveaux de développement ?

Pour répondre à ces questions :

  • Aziza Akhmouch, Cheffe de la division villes, politiques urbaines et développement durable de l’OCDE ;
  • Catherine Sabbah, Déléguée générale de l’Institut des Hautes Etudes pour l’Action dans le Logement (IDHEAL) ;
  • Jean-Philippe Dugoin-Clément, Vice-président en charge du développement durable de la Région IDF, maire de Mennecy ;
  • Marianne Louis, Déléguée générale de l’Union Sociale Pour l’Habitat ;
  • Hélène Peskine, Architecte et urbaniste en chef de l’État, Secrétaire permanente du Plan urbanisme construction architecture ;
  • Dominique Rouillard, Architecte, professeure à l’École nationale supérieure d’architecture de Paris-Malaquais.
  • Animé par Razzy Hammadi, directeur associé de News Tank Cities

 « Tomás Saraceno: Orchestrer les relations interespèces »
Conférence de
 Marie Siguier
26 mars 2020 à 14h30 salle 206

Dans le cadre du séminaire master/doctorat THP/LIAT : « Généalogie du projet contemporain. L’animal, l’architecture, la ville, l’infrastructure » reçoit :

Tomás Saraceno dont l’œuvre se déploie à la croisée des arts, de la science et de l’architecture, tisse des réseaux métaphoriques pour repenser la porosité entre l’humain et le non-humain au sein du cosmos. Endossant le rôle d’un éthologue, il observe le comportement des araignées dont il collectionne les toiles. Issue d’un principe de coexistence et de co-construction, chaque toile est une architecture spéculative visant à imaginer des relations interespèces. Par l’inclusion de l’humain dans des mondes sensibles animaux, l’artiste esquisse une recomposition du monde par l’élargissement de la socialité à tous les êtres.

Marie Siguier est historienne de l’art diplômée de l’École du Louvre et en esthétique de l’Université de Paris I-Panthéon-Sorbonne. Elle est assistante de projets curatoriaux et éditoriaux auprès du commissaire d’exposition Jérôme Sans, après avoir travaillé au Centre Pompidou et au studio Tomás Saraceno à Berlin.

© Photography by Studio Tomás Saraceno, 2017

« Du plan libre à la modularité : quels dispositifs constructifs pour concevoir l’évolutivité ? », intervention de Dimitri TOUBANOS, dans le cadre du colloque international « Architecture évolutive/réversible : formes et dispositifs »

ENSA de Bretagnes
Rennes
6 et 7 février 2020

> Consulter le programme complet


« Voyager avec son enfance dans la trousse à crayons »
Conférence de Luca Merlini
23 janvier 2020
CIVA Bruxelles

Dans le cadre de l’exposition Architects at play

D’où viennent les – ou devrais-je plutôt écrire – mes projets d’architecture ? Souvent de loin, de l’enfance, de souvenirs, d’instantanés un peu fanés, d’horizons à travers une fenêtre. C’est à tous ces « de » que la conférence cherche une réponse. Pas seulement pour en dire l’origine, mais pour en retracer le cheminement et la transformation. Car lorsque le projet d’architecture est là, le « de » s’est heureusement envolé : il ne reste que les nouvelles histoires qu’il invite à raconter. Le projet est en effet un récit sans fin aux mille racines et aux mille branches.

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L’exposition Architects at play présente une sélection de dessins de Luca Merlini
Du 18 octobre 2019 au 09 février 2020
CIVA Bruxelles

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Soutenance de thèse de Camille Reiss
22 janvier 2020 à 14h
Salle Gertrude Jekyll, ENSA Paris-Malaquais

Titre de la thèse
Imaginaire et futur de la mobilité dans les quartiers informels d’Amérique du Sud
Rio de Janeiro (Brésil) et Medellín (Colombie)

Ecole doctorale Ville, transport et territoires (Université Paris-Est)
Thèse préparée au sein du Laboratoire Infrastructure Architecture Territoire – LIAT
Sous la direction de Dominique Rouillard (ENSAPM, LIAT) et Guilherme Lassance (UFRJ, Rio de Janeiro)

Membres du jury 
Dominique Rouillard (co-directrice)
Architecte – Docteure en Histoire de l’art – Professeure HDR à l’ENSA Paris-Malaquais
Guilherme Lassance (co-directeur)
Architecte – Docteur en Architecture – Professeur HDR et vice-directeur de la Faculté d’Architecture et d’Urbanisme de Rio de Janeiro
Jean-Pierre Chupin (rapporteur)
Architecte – Docteur en Aménagement – Professeur Ph.D à l’École d’architecture de la Faculté de l’Aménagement de l’Université de Montréal
Jérôme Chenal (rapporteur)
Architecte et urbanisme – Docteur ès Sciences – Senior Scientist à l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne
Maria Cristina Cabral (examinatrice)
Architecte et urbaniste – Docteure en Histoire sociale de la culture – Professeure HDR à la FAU de Rio
Philippe Potié (examinateur)
Architecte – Docteur en Histoire de l’art et des civilisations – Professeur HDR à L’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Versailles

Résumé de la thèse
A partir des années 1990, des infrastructures de transport sont implantées dans les quartiers informels sud-américains, afin d’améliorer leur intégration au reste de la ville. Cette stratégie répond à l’idée qu’une ville socialement intégrée serait une ville sans barrières physiques ni enclaves, et que le transport, en reliant les différents territoires de la ville, contribuerait à résoudre les problèmes de fragmentation et de ségrégation sociospatiale. Pour autant, est-ce que l’irrigation rhizomique du territoire en transport est une condition inhérente au droit à la ville ? Permet-elle de lutter efficacement contre les inégalités sociales et d’améliorer les conditions de vie des populations? La recherche pose comme hypothèse que la reconnaissance des quartiers informels comme entités constitutives de la ville ne passerait pas par un processus d’urbanisation traditionnel visant à leur intégration, mais plutôt par la préservation de la condition urbaine qui leur est spécifique et des systèmes auto-organisationnels qui les régissent.


« Ressources et cycles dans le ‘projet’ de territoire », Intervention de Dimitri TOUBANOS dans le cadre de la journée d’étude « Penser l’architecture par cycles. Le re/up cycle, l’éco-conception avec le biosourcé et le co-design : penser la fabrique urbaine soutenable »

10 janvier 2020, 9h-18h
CNAM, 292 rue Saint Martin
Amphi Faure

Depuis presque un siècle, l’architecture et l’aménagement jouent un rôle important dans l’artificialisation du cadre de vie ; de l’approche sociologique de l’Ecole de Chicago (l’écologie urbaine, dans la première moitié du XXe siècle) à celle esthétique-éthique de l’architecture sans architectes, dans les années 60, les critiques de cette attitude et les incitations à « changer de posture », « changer de paradigme » n’ont pas manqué.

Mais l’évidence contemporaine du déséquilibre écologique des milieux habités rend nécessaire une « mise en acte » de ces théories critiques.

Les réflexions contemporaines sur l’architecture et l’anthropocène, la ville/nature, les projets et leurs acteurs indiquent clairement qu’il faut penser l’urbain et ses architectures en tant qu’un écosystème. Un écosystème ou deux registres se croisent : d’une part, une prise en compte du vivant, des matières biosourcées, ce qui nous invite à appréhender la ville en termes de métabolisme et, d’autre part, la nécessité d’élargir la base démocratique du discours sur l’urbain et l’architecture, ce qui fait émerger des logiques de concertation, participation, co-design. Pour penser cette relation dynamique entre la ville, les habitants, les concepteurs, la nature, il faut apprendre à penser en termes d’adaptation, à travers des logiques de « cycles » qui permettent de revisiter et rouvrir les approches de projet (à différentes échelles).

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Soutenance de thèse de doctorat de Georgi Stanishev
10 décembre 2019, 14h30
Amphithéâtâre d’honneur, ENSAPM

LA LIBERTÉ TRAGIQUE DE LA PÉRIPHÉRIE INTÉRIEURE

Comment se particularise l’universalisme soviétique dans huit pays socialistes : RPS d’Albanie, RP de Bulgarie, RP de Pologne, RD Allemande, RS de Roumanie, RP de Hongrie, RS Tchécoslovaque, RFS de Yougoslavie (1945 – 1989)

Ecole doctorale Ville, transport et territoires (Université Paris-Est)
Thèse préparée au sein du Laboratoire Infrastructure Architecture Territoire – LIAT
Sous la direction de Dominique Rouillard (ENSAPM, LIAT) et Konstantine Boyadzhiev (UACEG, Sofia)

Membres du jury
Dominique Rouillard, Prof.Dr.HDR Arch. ENSA de Paris-Malaquais, Directrice
Konstantine Boyadzhiev, Prof.Dr.Arch. UACEG, Sofia, Co-directeur
Guilherme Lassance, Prof.Dr.HDR Arch. FAU de Rio, Rapporteur
Iskra Dandolova, MC.Dr.Arch.BAN, Sofia, Rapporteur
Carmen Popescu, Prof.Dr.HDR Arch. ENSA de Bretagne, Examinatrice
Paul Landauer, MC.Dr. HDR Arch. Éav&t Paris-Est, Examinateur

Résumé de la thèse
Soulevant le Rideau de fer qui a caractérisé la grande division de toute la seconde moitié du XXe siècle, nous portons notre attention sur l’espace géographique et culturel de huit pays socialistes situés au centre topologique de la Guerre froide, entre l’URSS et le monde occidental. Les processus culturels qui se développent dans cet espace que nous nommons au travers de l’oxymore de la « périphérie intérieure », font voir la lutte interne entre plusieurs vecteurs conceptuels qui informent à la fois le destin du modèle soviétique universel et sa stratégie de généralisation, les visées des nationalismes particuliers et leurs expressions conservatrices, et l’idéalisation du singulier, comme une valeur d’émancipation.


Prix du mémoire de la Maison de l’architecture Ile-de-France
28 novembre 2019

Intervention de Dominique Rouillard et de Louise Tanant, lauréate du Prix pour son mémoire « Aujourd’hui le déluge. Le mythe de l’Arche de Noé dans les récits de l’anthropocène », dirigé par Dominique Rouillard, séminaire « Généalogie du projet contemporain, l’autre animal de l’architecture », ENSA Paris-Malaquais.

28 novembre 2019, 17h20 et 17h30
Maison de l’architecture d’Ile de France

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« Les animaux ont-ils des droits ? » Conférence de Catherine Larrère, séminaire THP/LIAT

Jeudi 5 décembre 2019 à 14h30 salle 206, le séminaire master/doctorat THP/LIAT : « Généalogie du projet contemporain » reçoit Catherine Larrère pour la conférence :

Les animaux ont-ils des droits? 

On parle de plus en plus souvent des droits des animaux? Nous envisagerons la question du point de vue moral, en nous demandant comment on en est venu à parler de droits des animaux, comment on les justifie, en quoi ils consistent et quelles sont les principales objections que l’on peut leur faire.

Catherine Larrère est philosophe, professeure émérite à l’Université de Paris I-Panthéon-Sorbonne. Spécialiste de philosophie morale et politique, elle a contribué à introduire en France les questions d’éthique et de philosophie environnementales. Ouvrages récents : (avec Raphaël Larrère) Penser et agir avec la nature, une enquête philosophique, Paris, La Découverte, 2015 ; Les inégalités environnementales, Paris PUF, 2017.


« Une cathédrale pour Paris et des jeux pour le Grand Paris »

Dans le cadre des « Dialogues du Grand Paris » organisés par l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Paris-Val de Seine, Bérénice GAUSSUIN est invitée, aux côtés de Philippe Prost à interroger la perspective d’une reconstruction de la charpente et la flèche de Notre-Dame de Paris.
Mercredi 8 janvier 2020, 18h30
ENSA Paris-Val de Seine
Entrée libre

Intervention de Bérénice Gaussuin dans le cadre des Futures Days le mercredi 27 novembre
Dans le cadre des Future Days organisés par l’Université Paris-Est, Bérénice Gaussuin est invitée par Yann Potin à débattre de l’émotion suscitée par l’incendie de Notre-Dame de Paris, aux côtés de Christian Hottin, Eric Lapierre, Emmanuel Etienne, et Emmanuel Blanchard.
Mercredi 27 novembre 2019, 16h20
ESIESS Paris, 2 boulevard Blaise Pascal, Cité Descartes, Marne-la-Vallée


« Changements climatiques : les architectes veulent-ils faire partie du problème ou de la solution ? », Troisièmes rencontres du Réseau de l’enseignement de la transition écologique dans les écoles d’architecture et de paysage, co-organisées et animées par Dimitri Toubanos, ENSA Montpellier
Ministère de la Culture et les 20 ENSA(P) de France

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vendredi 15 novembre 2019, 14h00
« Animal, architecture, ville et territoire »

Communication de Dominique ROUILLARD dans le cadre du réseau pédagogique et scientifique ENSA ECO – Enseignement de la transition écologique dans les ENSA. Atelier : Processus pédagogiques & biodiversité.

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« Gares japonaises et après : hubs des mobilités futures »
communication de Dominique ROUILLARD dans le cadre du réseau scientifique thématique JAPARCHI, 
« Voir et habiter la ville au Japon à des échelles différentes »

Vendredi 1er novembre 2019, 18h00
Ecole française d’Extrême-Orient (EFEO), Kyoto, Japon

Les gares japonaises ont développé avant d’autres la « city-station » ; de par leur histoire dans la ville et leur surdéveloppement, elles sont des terrains privilégiés pour imaginer la transformation du hub à l’heure des mobilités plurielles, durables et connectées, personnelles ou partagées, nouvelles et traditionnelles. A partir de l’observation des gares de Nagoya, Toyota City, Tokyo et Tsukuba, nous mettrons en évidence quelques traits saillants de ce qui peut s’imaginer pour le hub des intermodalités futures.

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« Jusqu’aux plus lointaines limites imaginables », Conférence de Dominique ROUILLARD

Jeudi 3 octobre 2019, 18h00 à l’ENSA de Montpellier

Conférence de Dominique ROUILLARD à l’occasion de l’inauguration de l’exposition « Limites à l’infini », dans le cadre de la seconde biennale d’architecture du FRAC Centre.

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« Gares japonaises et après : hubs des mobilités futures »
Communication de Dominique ROUILLARD et Alain GUIHEUX dans le cadre du séminaire du réseau scientifique JAPARCHI
Vendredi 1er novembre 2019, 18h00 à l’Ecole française d’Extrême-Orient (Kyoto, Japon)

Les gares japonaises ont développé avant d’autres la « city-station » ; de par leur histoire dans la ville et leur surdéveloppement, elles sont des terrains privilégiés pour imaginer la transformation du hub à l’heure des mobilités plurielles, durables et connectées, personnelles ou partagées, nouvelles et traditionnelles. A partir de l’observation des gares de Nagoya, Toyota City, Tokyo et Tsukuba, nous mettrons en évidence quelques traits saillants de ce qui peut s’imaginer pour le hub des intermodalités futures.

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« How we make the « anti-city » public ? » Conférence de Zeila TESORIERE, Tirana Design Week, 24 septembre 2019
Illegal urban substance is a disputed object in our democracies. To make it public goes far beyond the mere property issue. It is a concern for architecture – unavoidable mediation – around which the fluid constituency of a new idea of politic gathers.
Zeila Tesoriere, chercheuse au LIAT, présentera certains résultats de la recherche développée dans le cadre de la thématique transversale du LIAT « public et infrastructures », le 24 septembre dans le cadre de la Design Week de Tirana.
> 24 septembre, Polis University

Intervention de Dominique Rouillard au 2ème Forum Européen d’Intelligence Artificielle Territoriale
Dominique Rouillard interviendra au 2ème Forum Européen d’Intelligence Artificielle Territoriale (Atelier 1 : Smart Cities et mobilités).
Lundi 9 septembre 2019, 9h – 17h
Chateau de Rambouillet

Dominique ROUILLARD et Yao SAGNA participent à l’Atelier prospectif « La vie robomobile »
(Direction Générale des Infrastructures, des Transports et de la Mer (DGITM), Direction de la Recherche et de l’Innovation (DRI) du Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire (MTES), Ministère des Transports (MT))

Vendredi 28 juin 2019
IFSTTAR, site Bienvenue, Marne-la-Vallée. 

PROGRAMME

Vendredi 28 juin, 10h30 – 12h30 : 

Dominique ROUILLARD animera avec Jakob Puchinger l’atelier du groupe A:  « Towards 2030 : what design of mobility systems with the oncoming first set of robomobile applications for passengers’ transportation? »/ « Horizon 2030 : quelles reconfigurations des systèmes de mobilité pour intégrer la première vague de solutions de robomobilité ? ».

Yao SAGNA (doctorant LIAT / UPE) interviendra dans l’atelier des groupes C & D:« Social and territorial change : what are the broader implications of “living in a robomobile world” ? / Changement social et territorial : quelles implications « . majeures de la vie dans le “nouveau monde robomobile” ?

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Rehuman. Riparare l’umano
Workshop Integrati di Progettazione WIP 2019
Université de Trieste, Gorizia

3-7 juin 2019

Conférence de Luca MERLINI, « Valigie, confini, libri & architetture », dans le cadre du séminaire d’ouverture le 3 juin 2019 du Workshop « Rehuman. Riparare l’umano » à Gorizia, organisé par le département d’Ingénierie et d’architecture de l’Université de Trieste.

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Exposition du mémoire et du PFE d’Ariane LEFÈBVRE
Journées Sciences et Innovations Équines, Cadre Noir de Saumur
23-24 mai 2019

Le mémoire de Master et le PFE d’Ariane Lefebvre ont été exposés les 23 et 24 mai 2019 dans le cadre des Journées Sciences et Innovations Équines au Cadre Noir de Saumur. Le mémoire d’Ariane Lefebvre, Ecuries actives, à cheval sur le numérique (février 2019) a été élaboré dans le cadre du séminaire de Master II Généalogie du projet contemporain sur le thème « L’autre animal de l’architecture », sous la direction de Pr. Dominique Rouillard et son PFE, Perspectives Equines, plaidoyer pour une architecture équinocentrée (juin 2018), sous la direction de Bérénice Gaussuin et Aurélien Davrius. Elle a publié pour l’IFCE (Institut Français du Cheval et de l’Équitation) un article intitulé « Les nouveaux enjeux architecturaux de l’écurie active, habitat du cheval 2.0 » en 2019, à partir de ses travaux de recherche (https://mediatheque.ifce.fr/doc_num.php?explnum_id=24459).

Mémoire
Ecuries actives, à cheval sur le numérique(février 2019) dans le cadre du séminaire de Master II Généalogie du projet contemporainsur le thème « L’autre animal de l’architecture, sous la direction de Pr. Dominique Rouillard

PFE
Perspectives Equines, plaidoyer pour une architecture équinocentrée(juin 2018), sous la direction de Bérénice Gaussuin et Aurélien Davrius

Article
Ariane LEFEBVRE, « Les nouveaux enjeux architecturaux de l’écurie active, habitat du cheval 2.0 » in Congrès : Journées Sciences & innovations équines, ICFE, Le Pin au Haras, 2019 (https://mediatheque.ifce.fr/index.php?lvl=notice_display&id=62519)


Conférence de Manuel Tardits :
« MADE IN JAPAN »
« La question est tout autant de savoir comment que pourquoi construire au Japon. On y répondra en contant les histoires connues et secrètes de deux projets, l’un à Kyoto et l’autre à Chaumont sur Loire. Chaumont ? Au Japon… mais nous reviendrons là-dessus. »
Jeudi 23 mai – 18h 
Ecole d’architecture de Paris-Val de Seine
Amphi 310
Entrée libre

Workshop de recherche des chercheurs du LIAT à Prague  du 3 au 6 Mai 2019. 
Institut d’Histoire de l’Art – Académie des Sciences de la République Tschèque. 
Recherche en cours : « Public et infrastructure « 

Deux conférences de Dominique Rouillard dans le cadre de l’exposition Superstudio au FRAC Centre d’Orléans

Vendredi 17 et vendredi 24 mai 2019 – 11h00 – 13h00

Dominique Rouillard

« Superstudio : l’architecture est un scenario réalisé »

À l’occasion de l’exposition consacrée à Superstudio, l’Univ’pop propose d’aborder la scène intellectuelle, culturelle et artistique italienne de la seconde moitié du 20e siècle et plus particulièrement des années 1960-1970, à partir du point de vue de cinq personnalités internationalement reconnues : Frédéric Attal, Manuela Spinelli, Dominique Rouillard, Riccardo Venturi et Jacopo Galimberti.

Ces cours visent à identifier les contextes de formation du groupe, les apports théoriques de ses projets emblématiques de 1969 à 1973 et la réception immédiate par ses contemporains, ainsi que les travaux des années 1990 à aujourd’hui.

Le groupe d’architectes Superstudio, formé à Florence en 1966, est aujourd’hui identifié comme appartenant à la mouvance de « l’architecture radicale » qui a bouleversé à plus d’un titre la théorie de l’architecture moderne comme ses révisions critiques. Le cours vise à identifier les contextes de formation du groupe, ses apports théoriques dans ses projets emblématiques de 1969 à 1973, la fortune critique de ses travaux autant dans la réception immédiate par ses contemporains, que dans la ré-émergence de ses travaux au cours des années 1990 jusqu’à aujourd’hui.

Il s’agira dans un premier temps d’inscrire Superstudio et l’architecture radicale dans l’histoire des tentatives de réformer l’approche fonctionnaliste de la ville et de l’architecture qui est en vigueur au sortir de la guerre. Elles sont alors dominées par deux attitudes qui consistent, la première, à établir un urbanisme relationnel, avec la parole anthropologique des architectes du Team Ten ; la seconde, à lancer une ultime tentative pour reprendre le pouvoir sur le monde, pour de nouveau l’inventer par le projet de la mégastructure. L’approche contre-utopique de Superstudio, par une narration assumée, rompt ce cycle des révisions modernistes. Il s’agit de privilégier l’intensification de la ville existante et les expériences du corps à la promesse de la ville future.

Au-delà de la dimension proprement spectaculaire des projets radicaux, et de Superstudio en particulier, on relèvera leur force de rupture dans la compréhension du projet architectural et urbain, et par leurs successives opérations de réduction, leur ambition de mettre à jour les « fondamentaux de l’architecture », la vie même. Superstudio révèle le trait romanesque de tout projet d’architecture, démontre que l’architecture est un scenario réalisé.

Frac Centre –  Les Turbulences

88 rue du Colombier 45000 Orléans

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> Réservations : reservation@frac-centre.fr


Colloque international
« Les limites de la croissance de la Smart city : espaces et énergies des infrastructures numériques » / ‘Limits to Growth of the Smart City: spaces and energies of digital infrastructures
Mercredi 5 – jeudi 6 juin 2019
Ecole d’architecture de la ville & des territoires
Marne-la-Vallée / Université Paris Est
Les récits de la smart city : histoires critiques
Formes et échelles des infrastructures numériques
Prospective : de ville des Big Tech à la ville pair-à-pair
Traduction anglais/français en simultanée
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25 avril 2019
Conférence d’Alain GUIHEUX, « Aux Paradis »

Dans le cadre du colloque international « Quel discours pour l’architecture ? »

Les 25 et 26 avril
Université Jean Monnet
Saint-Etienne

Comment parle-t-on d’architecture aujourd’hui ? Le discours architectural est-il normé, systémique, ou emprunte-t-il à la sphère personnelle, à un imaginaire collectif ? Le discours et l’architecture, deux constructions régies par des règles propres mais également sujettes à transgression, se font naturellement écho : le discours permet souvent de formaliser l’architecture (Wright, 1954 : 182-183) et les concepts architecturaux peuvent s’avérer utiles pour la description de la langue (Rener, 1989 : 86).

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« Transition écologique : quelles influences sur la conception architecturale et son enseignement ? »

Conférence de Dimitri TOUBANOS, dans le cadre du séminaire « Enseigner l’architecture. L’impact des transitions numérique et écologique », le mercredi 24 avril à l’ENSA Paris Val de Seine.

« Enseigner l’architecture. L’impact des transitions numérique et écologique »
Mercredi 24 avril, 15h > 18h
Amphi 180
ENSAPVS


Le sol comme paysage à la Grande Motte

Conférence de Claude Prelorenzo à l’INHA

Mercredi 10 avril, dans la cadre de la journée d’études sur « Logement collectif et aménagements paysagers »

Entrée libre à partir de 14h.


TOXIC GROUNDS. Conférence de Bernard Khoury, architecte, Beyrouth.

Jeudi 11 avril 2019 18h30. ENSAPM Amphi 2 des Loges.

Conférence en français. Entrée libre

“Local Heroes are not superheroes. They are the valiant mercenaries who protect my grounds. I searched for them here and everywhere; from the cities of the collapsing Arab nations to those where the cathedrals were white. Those bitter territories are the marvelous and playful grounds on which I construct my optimism, the last enclaves where meaningful convalescences are still possible.” Bernard Khoury

Bernard Khoury a étudié l’architecture à la Rhode Island School of Design et a suivi un master en Architectural Studies à l’université d’Harvard. Il a commencé sa pratique d’architecte en 1993, et reçu différentes distinctions pour ses réalisations, comme le Prix Architecture Plus et le Prix Borromini de la ville de Rome. Il est le co-fondateur du Centre arabe pour l’architecture. Ses travaux ont été présentés et exposés dans plus d’une centaine d’institutions académiques en Europe et aux Etats-Unis, incluant une exposition monographique à l’International Forum for Contemporary Architecture à l’Aedes Gallery à Berlin en 2003. Il a été co-commissaire et architecte du pavillon national du Royaume de Bahreïn à la 14ème Biennale internationale d’architecture de Venise en 2014. Durant les vingt dernières années il a développé ses projets à Beyrouth et à l’international dans une quinzaine de pays.


« Le Poème électronique, ou la création d’un « musée imaginatif » moderne » 

Dans le cadre du séminaire tenu par Giulia Marino « Les dispositifs de confort au XXème siècle », EPF Lausanne

Conférence de Carlotta Darò

27 mars, 8h, entrée libre


« Les infrastructures numériques de la ville contributive et collaborative »

Conférence de Cécile Diguet, dans le cadre du colloque « Manufacture de la ville : la cité contributive » 12, 13,14 Avril 2019

16H30-18H00

BIENNALE DU DESIGN DE ST ETIENNE

Cité du design – Manufacture – 3 rue Javelin Pagnon – 42000 Saint-Étienne

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« Göteborg 1992 : Public Rapid Transit, Biogas or Electric Mobility? Three Socio-Technical Pathways for a Healthy and Prosperous City »

Intervention de Marika Rupeka, dans le cadre de l’atelier de recherche « Historical Perspectives on Urban Infrastructures »

University College London, Bartlett School of Architecture
16 avril 2019

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Dominique ROUILLARD, Conférence Think Tank Sens+ 
« Demain la ville? Des imaginaires architectural et urbain ».
Mardi 16 avril
18h30 – 20h30
VOZ Galerie
41 rue de l’Est 92100 Boulogne-Billancourt

Conférence-débat de Dominique ROUILLARD, « Grand témoin », « Nouvelles mobilités : quel impact sur les infrastructures?« , avec P. Calvin (Routes de France), H. Jacquot-Guimbal (IFSTTAR), G. Baudez (revue TEC)
A l’occasion de la parution du numéro 240 (janvier 2019) de la revue TEC- Mobilité intelligente.
Le 9 avril 2019 à  16h45
à ATEC ITS France
3 rue de Berri 75008 Paris.

Conférence d’Alexandra Goutnova, séminaire THP – LIAT, « NER: SUR LES TRACES DE LA VILLE SOVIETIQUE À VENIR »

Jeudi 11 avril 2019
Séminaire THP / LIAT
14h30
ENSAPM, salle 206

NER: SUR LES TRACES DE LA VILLE SOVIETIQUE À VENIR, Le projet experimental du groupe NER, 1958-1977

Dans les années 1960, les jeunes architectes du groupe NER développent une réflexion sur la ville soviétique du futur. Ils pensent le « système de peuplement » à l’échelle de toute l’Union Soviétique et conçoivent la ville comme un organisme socio-spatial déterminé́, dont la « molécule », l’unité́ de référence, serait l’humain. Cette ville du futur est présentée lors d’expositions internationales au côté des mouvements utopistes de cette époque (Archigram, Métabolistes, Yona Friedman, Archizoom, …) et sa terminologie originale entre rapidement dans le vocabulaire des urbanistes. Cependant, le mouvement NER reste peu connu et rarement étudié : un récent travail de recherche s’est donc donné comme ambition de collecter archives et témoignages des membres encore vivants du groupe et ainsi réactiver la mémoire de ce pan oublié de l’histoire conceptuelle de l’urbanisme soviétique.
Alexandra Goutnova est architecte (Institut d’Architecture de Moscou) et urbaniste (Institut Français d’Urbanisme). Installée en France en 1994, elle crée son agence d’architecture à Paris 10 ans plus tard (Goodnova) et co-dirige le laboratoire expérimental international de Slava Polunine (www.lemoulinjaune.com). Parallèlement, Alexandra Goutnova conserve un lien avec la Russie grâce à la coordination de groupes de travail pluridisciplinaires internationaux pour des projets d’urbanisme pour le « Grand Moscou » en 2013 ou la participation au concours international pour le développement urbain des rives de la Moskova en 2015. En 2018, elle a assuré le commissariat de l’exposition NER : sur les traces de la ville à venir, au Schusev State Museum of Architecture à Moscou et a coordonné la publication du catalogue NER. City of future, Milan, Allemandi, 2018.

Journée-débat GENRES & ESPACES « Pas de politique, pas de chien, pas de femme ». 

Vendredi 22 mars 2019
9h30 > 18h
Au 11 Conti – Monnaie de Paris, Paris 6e.

Cette journée-débat conçue par l’ENSA Paris-Malaquais, le 11 Conti-Monnaie de Paris et AWARE Archives of Women Artists Research & Exhibition, ambitionne de réunir et promouvoir les travaux de chercheur·se·s, mais aussi des associations, collectifs, publications et enseignements dans les ENSA, proposant tout·e·s une réflexion inclusive. De la construction de l’histoire des femmes architectes à une conception féministe de l’espace à toutes ses échelles, la journée offre de s’interroger sur la place actuelle du genre dans l’enseignement de l’architecture et quelle place doit lui être faite demain.

> Lien d’inscription


Jeudi 7 mars, 14H

Séminaire inter-laboratoires ACS – GSA – LIAT

Communications de Pauline DETAVERNIER « Le marcheur de la gare. De la conception des parcours au vécu des cheminements (1837-2030) » et Camille REISS, « Centralisation et auto-organisation des systèmes de mobilité : une stratégie d’intégration urbaine des quartiers informels en Amérique du Sud ».

ENSA Paris-Malaquais
14 rue Bonaparte, 75006 Paris
Salle 206


Appel à communication : Les élèves d’Eugène Viollet-le-Duc.
Journée d’étude, 20 et 21 février 2020, Paris

> Télécharger l’appel à communication
La date limite de l’envoi des propositions est le 29 avril 2019.
Pour tout contact : elevesvld@gmail.com


1er avril 2019

« Dessiner, écrire, habiter ».
Intervention de Luca MERLINI, dans le cadre du séminaire « La geste technique: …parler objets par les milieux « , organisé par le MUCEM et l’EHESS, au Centre de la Vieille Charité à Marseille.

Geste, paroles et dessins 2
« La geste technique: …parler objets par les milieux  »
11h-17h30
Cinéma Le Miroir—Centre de la Vieille Charité
Marseille

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9 mars 2019
Participation de Luca MERLINI à un débat dans le cadre de l’exposition « Miscellaneous Follies » au KANAL – Centre Pompidou Bruxelles.
  • Discussion animée par les commissaires Benjamin Lafore & Sébastien Marat et Cédric Libert avec les protagonistes des folies: Barbara Jakobson (NYC), Cole Akers (The Glass House), Michel Mathy (Bruxelles), X (Micro-folies, la Villette), Djamel Klouche, Philippe Rahm, Architectural Watercolors, Luca Merlini.
  • « Le Récital des Folies » mettra en scène le corpus de textes littéraires et de théorie, sélectionnés par les commissaires et performés par Helena de Laurens, comédienne et danseuse, et Perez, musicien.

KANAL – Centre Pompidou
Quai des Péniches
1000 Bruxelles — Belgique
info@kanal.brussels
+32(0)2 435 13 60

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4 et 5 mars 2019

« L’Abécédaire palermitain, et autres… », intervention de Luca MERLINI, dans le cadre du séminaire « Projet hybride Patrimoine du futur », ENSA de Grenoble.

ENSA Grenoble
60 Avenue de Constantine, 38000 Grenoble
www.grenoble.archi.fr


Mardi 12 mars 2019, 8h30 – 12h45

Dominique ROUILLARD est invitée à la rencontre de l’IAU le 12 mars 2019 sur le thème « Les espaces publics à l’heure du numérique ».

Un leader mondial des VTC et une filiale de Google-Alphabet qui numérisent les bordures de trottoir ; une major du BTP qui propose un marquage dynamique de la voirie ; des collectivités qui interdisent les trottinettes en free-floating sur des trot- toirs surchargés. Ces exemples témoignent que les espaces publics sont saisis peu à peu par la révolution numérique.

Quels sont les nouveaux jeux d’acteurs et les stratégies des plates-formes numé- riques impactant les espaces publics des villes ? Quels partenariats et régulations les collectivités doivent-elles mettre en place ? Et demain, à quoi ressembleront les rues, trottoirs, chaussées, places et gares ?

Telles sont les questions qui seront abordées au cours de cette matinée qui a voca- tion à décoder les impacts de la révolution numérique sur les espaces publics, dans ses dimensions sociales, spatiales et de gouvernance.

IAU îdF, salle Delouvrier
Inscription gratuite obligatoire :
www.iau-idf.fr/espacespublicsnum

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Jeudi 7 février

Dominique Rouillard et Yao Sagna participent à l’événement de L’institut pour la Ville en Mouvement (IVM),  « Hyperlieux mobiles. Habiter le mouvement ». 

Jeudi 7 février 2019, de 9h30 à 21h30
Maïf social Club, 37 rue de Turenne 75003

Inscription obligatoire

programme complet
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Mercredi 12 décembre , 13h30-15h00

Intervention de Dominique ROUILLARD dans le cadre du séminaire-colloque « Actualité de la recherche » : « Une utopie immédiate. Les mobilités communicantes. »

Université de Genève
Faculté des Lettres, HEAD Genève, salle B214, Uni-Bastons, rue De-Candolle, 5.

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Jeudi 13 décembre, 15h30-17h30

Le séminaire THP / LIAT, « Généalogie du projet contemporain », reçoit JEAN-CHRISTOPHE BAILLY, philosophe.

« Avec l’animal, d’autres façons d’habiter la Terre »
Conférence le jeudi 13 novembre 2018
Salle 206 – 15h30 -17h00, ENSA Paris Malaquais.

La question animale est aujourd’hui capturée par la question éthique et, du coup, l’animal en tant que tel (qui, d’ailleurs, n’existe pas – il n’y a que des animaux, tous différents les uns des autres) disparaît. Or l’urgence même de la sauvegarde et de la protection des espèces exige qu’un travail de reconnaissance soit fait en direction des formes de vie animales et de ce qu’elles nous enseignent en nous montrant d’autres façons d’habiter la Terre.

Jean-Christophe Bailly, né à Paris en 1949, écrivain, a longtemps enseigné là l’école de paysage de Blois. Il est l’auteur de nombreux livres dont plusieurs liés à la question animale: L’Oiseau Nyiro (1991) Le versant animal (2007), Le parti-pris des animaux (2013) et L’intérieur de la nuit (2016).


Le séminaire THP / LIAT « Généalogie du projet contemporain » accueillera Luisa Gonçalves

Intervention le jeudi 20 décembre 2018
salle 308, 12h00 – 13h00.

« L’espace public des gares du métro de Sao Paulo , 1960-1970 ».

Les espaces intérieurs des gares du métro de São Paulo ne sont plus seulement des lieux de passage mais des espaces publics à part entière. L’hypothèse d’une « une architecture métropolitaine » amène à considérer la condition nodale des points d’articulation des systèmes d’infrastructure des métropoles. Les gares de la première ligne du métro de São Paulo (années 60-70) seront au centre de l’exposé, mises ensuite en dialogue avec les gares en projet du GPE.

Luisa Gonçalves est architecte et urbaniste de l’École d’Architecture et Urbanisme de UFF, titulaire d’un master en théorie et critique de l’architecture de la FAU-UFRJ de Rio de Janeiro et doctorante à la FAU-Université de SãoPaulo.

Photo : Station Sé, métro de São Paulo (ph. Luisa Gonçalves)


Jeudi 6 décembre 2018

LIAT – ENSAPM
SEMINAIRE INTERAXE « PUBLIC ET INFRASTRUCTURE »

9h-17h30
Salle Eileen Gray (1er étage du bâtiment Mûrier), ENSA Paris-Malaquais

Le séminaire plénier du 9 juillet 2018 a permis d’écouter 12 chercheur.e.s.
Le 6 décembre 2018, 11 chercheur.e.s qui ont communiqué le titre de leur intervention exposeront l’avancement de leur recherche.

9h00 : Accueil et introduction par Dominique Rouillard.

9h30 : Claude Prelorenzo, « Trottoirs et bords de rues en Asie du Sud Est et en Afrique ».

10h00 : Camille Reiss (doctorante), « Le droit à la mobilité dans les quartiers informels d’Amérique du Sud : un droit ‘public’ ? ».

10h30 : Fanny Lopez, « Les hôtels télécoms de Paris et New York : des bâtiments infrastructurels d’intérêt public à l’épreuve des opérateurs privés ».

11h00-11h30 : pause-café

11h30 : Dominique Rouillard, «Infrastructure du transport public / infrastructure publique du transport : comme elle était belle l’infrastructure avant … le smart phone ».

12h00 : Luca Merlini, « Enclaves ».
12h30 : Georgi Stanishev (doctorant), « L’architecture stalinienne et son public : propagande et réception »

13h00-14h00 : déjeuner sur place (Salle Lina do Bardi)
14h00 : Carlotta Daro, « Autour du public : l’auditoire comme acteur du projet acoustique »

14h30 : Pauline Detavernier (doctorante), « La gare CABée, une privatisation de l’espace-gare ? »

15h00 : Aurélien Davrius, « Composition des espaces publics à Paris : avec et contre le public ? ».

15h30-16h00 : pause-café

16h00 : Bérénice Gaussuin (doctorante), « Nécessités publiques : le monument historique face à l’infrastructure ».

16h30 : Marie Artuphel (doctorante), « Le logement collectif de grande échelle des années 60-70 en Europe, entre conception et réception : l’idéal commun face à la conquête du privé »

17h00-17h30 : Conclusion et fin de la journée.

> Consulter le programme du séminaire interaxe « Public et Infrastructure »


Lundi 10 et vendredi 14 décembre 2018
Séminaire doctoral du LIAT

Séminaire 1 : Lundi 10 décembre 14h30 (salle Lenoir 4).
Invité : Jérôme Chenal, Professeur à l’EPFL.

Yao Sagna, « Transports urbains et nouvelles mobilités en Afrique subsaharienne : vers un nouvel usage de l’espace public ? Cas de Lomé, Cotonou et Abidjan ».

Camille Reiss, « La régularisation du transport informel, comme stratégie d’intégration urbaine des favelas d’Amérique du Sud».

Marika Rupeka, « 1985 : accroître la motilité des habitants de Milton Keynes et La Rochelle. De nouvelles politiques, de nouvelles spatialités pour les villes moyennes ».

Pauline Detavernier, « Le cheminement en gare lors des premiers voyages en train : récits d’expériences d’un espace-seuil du voyage ».

Marion Emery, « La contestation des projets d’autoroutes urbaines des grandes villes américaines et européennes : San Francisco, Paris, Londres – 1958-1973 ».

Séminaire 2 : vendredi 14 décembre 14h30 (salle Lenoir 4)

Marie Artuphel, « ‘’L’édifice unitaire’’, une conception alternative de l’espace commun dans le logement collectif de grande dimension en Europe, 1957-1972 : de l’héritage à la réception ».

Bérénice Gaussuin, « La cathédrale, marmite de la nation. Races et peuples dans l’œuvre d’Eugène Viollet-le-Duc ».

Georgi Stanishev, « Des avant-gardes au communisme stalinien : achèvement du projet esthétique révolutionnaire ».

Sina Abedi, « A chacun son paradis. Jardin comme générateur du public ».
Nathalie Chabiland, « Jules Henrivaux : le saut d’un industriel verrier dans l’architecture (1894-1911) ».


  

Jeudi 29 octobre, 9h30 – 19h30

Dialogue entre Dominique ROUILLARD et Antoine GRUMBACH dans le cadre de la journée d’étude « Entre Rome et LasVegas : la France des années 1980 et la condition postmoderne« 

Ecole nationale supérieure d’architecture de Paris-Malaquais (bâtiment Callot, 1 rue Jacques Callot, 1er étage)
Cette journée d’étude, organisée par l’UMR AUSser/ACS et l’UMR EVS/LAURE, s’inscrit dans le cadre du projet collectif de l’équipe ACS (ENSA Paris-Malaquais) «1989, hors champ de l’architecture officielle » et du projet « ROMA-AURA » porté par le LAURE (ENSA Lyon). Elle sera consacrée principalement aux années 1980 et aux multiples facettes d’un débat qui a vu la France protagonistes du renouvellement de la scène architecturale et de la remise en cause du « paradigme moderniste ». La double influence du débat anglais et italien fait de la France un cas de synthèse emblématique de ces deux courants.

9h30 – Ouverture du colloque,
Luc Liogier (directeur de l’ENSAPM), Jac Fol (directeur équipe ACS), Cristiana Mazzoni (directrice UMR AUSser), Benjamin Chavardés (ENSA Lyon – UMR EVS / LAURE), Federico Ferrari (ENSA Paris-Malaquais – UMR AUSser / ACS)

10h00 – Session 1 : France et monde anglo-saxon, hybridation de modèles
Modération : Federico Ferrari (ENSA Paris-Malaquais – UMR AUSser / ACS)
Discutant : Soline Nivet (ENSAPM – UMR AUSser / ACS)
Clément Orillard (EUP – Lab’URBA), Dunod, l’urbanisme et la traduction des auteurs anglo-saxons
Françoise Blanc (ENSAT – LRA), Out of Ordinary, Robert Venturi et Denise Scott Brown, anatomie d’un bâtiment, l’Hôtel du département à Toulouse
Pierre Chabard (ENSAPLV – UMR AUSser / AHTTEP), Beaubourg: jardin d’acclimatation du postmodernisme ?
Blaise Dupuis (Université de Genève – Institut de recherches sociologiques), Val d’Europe, nouvelle ville traditionnelle : formes et normes d’une doctrine transatlantique

14h30 – Session 2 : Italie-France, identité européenne vs modèle américain ?
Modération : Benjamin Chavardés (ENSA Lyon – UMR EVS / LAURE)
Discutant : Françoise Very (ENSAG – MHAevt)
Léa-Catherine Szacka (The University of Manchester), Lost in Translation? : Échanges France-Italie, de Roma Interrotta à la Biennale de Venise
Jean Castex (ENSAV – Ladrhaus), Saverio Muratori 1910-1973. La longue guerre sur la morphologie urbaine
Lorenzo Ciccarelli (Università di Firenze), Le caméléon à l’écoute: Renzo Piano dans les années 80
Antoine Grumbach (Grumbach Associés), Une traversé d’expériences

16h30 – Table-ronde
1989 et au delà : la longue durée des années 1980 ?

Modération : Benjamin Chavardés & Federico Ferrari
Dialogue avec : Antoine Grumbach, Dominique Rouillard (ENSAPM – LIAT)


 

Jeudi 22 novembre 2018, 15h30 -17h00

Le séminaire THP / LIAT, « Généalogie du projet contemporain », reçoit MATHIAS ROLLOT.

Conférence le jeudi 22 novembre 2018
Salle 206 – 15h30 -17h00, ENSA Paris Malaquais.

« Le biorégionalisme américain (70’s-90’s) : une réhabitation terrestre »

Il faut entendre à quel point la source biorégionaliste est encore largement méconnue des milieux francophones pour entrevoir l’ensemble des manières dont ses propositions théoriques et pratiques pourraient devenir de précieuses ressources pour l’éthique architecturale et la conception plus générale des éco-anthroposystèmes contemporains.  C’est donc sur la base d’un retour aux fondements historiques de ce mouvement éco-anarchiste américain né dans les années 1970 que l’intervention entend soulever quelques problématiques philosophiques et critiques à destination de la conception architecturale contemporaine.

Mathias ROLLOT est architecte, docteur en architecture, auteur et traducteur. Il a publié une dizaine de travaux entre philosophie, architecture et écologie. Enseignant-chercheur à l’Eav&t à Marne-la-Vallée et ingénieur de recherche à l’OCS (AUSser), il travaille actuellement sur les courants biorégionalistes et leurs apports pour l’éthique architecturale. Dernier ouvrage publié : Les territoires du vivant, un manifeste biorégionaliste(François Bourin, 2018).


Lundi 12 novembre 2018

Communication de Dominique ROUILLARD« Un monde commun : l’autre animal de l’architecture »

Cadre de l’événement : Séminaire « Une autre façon de raconter… la geste technique »

Organisateurs : EHESS – MUCEM-CNE

Lieu de l’événement : La Fabrique, Marseille, Vieille Charité.

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30 novembre 2018 

Communications de Bérénice GAUSSUIN, « Les politiques de l’enseignement et de la recherche à travers les entretiens menés auprès des responsables » et de Claude PRELORENZO, avec Paul Quintrand, « La création de la recherche à l’école d’architecture de Marseille »

Cadre de l’évenement : Séminaire HEnsA20, Histoire de l’enseignement de l’architecture au 20e siècle, 30 novembre et 1er décembre 2018

Lieu de l’événement : ENSA de Marseille, ENSA Montpellier

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Mercredi 28 novembre 2018, 15h-21h

Remise des prix des diplômes et des mémoires de la Maison de l’Architecture d’Île de France
Présentation par Dominique ROUILLARD du séminaire de master THP « Généalogie du projet contemporain » et du mémoire d’Héloïse Darves, lauréate d’un prix des mémoires.


23 et 24 novembre 2018
Deuxièmes rencontres du Réseau ENSA-ECO
ENSA de Nancy

Le réseau ENSA-ECO rassemble enseignants, étudiants et professionnels qui s’intéressent à l’enseignement de la transition écologique dans les écoles d’architecture et de paysage ainsi qu’à la recherche sur ce sujet. Il est porté par le ministère de la Culture depuis 2016. 

A la suite du lancement de l’Appel de Lyon pour l’enseignement de la transition écologique dans les ENSA en 2017, le réseau ENSA-ECO a travaillé à l’élaboration d’une soixantaine de “mesures basculantes” permettant une évolution rapide de l’enseignement de l’architecture et du paysage afin de répondre à l’urgence imposée par les dérèglements climatiques.

En rendant hommage à l’Appel de Nancy de 2006, le réseau ENSA-ECO organise ses deuxièmes rencontres les 23 et 24 novembre prochains à l’ENSA de Nancy. Le travail réalisé pendant un an y sera présenté et mis en débat. Ce sera notamment l’occasion de recueillir de nouveaux témoignages sur les thématiques identifiées, dans le but de préparer un “livre vert de l’enseignement de la transition écologique dans les écoles d’architecture et de paysage”, qui sera publié en 2019.

Nous vous invitons à découvrir le programme des rencontres et de vous inscrire, en envoyant un mail à l’adresse suivante : reseau.ensaeco@gmail.com, tout en remplissant le formulaire suivant https://goo.gl/forms/5ds5tu5BAzBDMNWb2.

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Soutenance de thèse de Dimitri TOUBANOS
Vendredi 25 mai 2018, à 15h
Amphi 2 des Loges, ENSA Paris Malaquais.

Titre de la thèse :

Les projets de logements en Europe à l’aune du développement durable : adaptations, transformations, innovations et obstacles dans la conception architecturale (2005-2015)
Ecole doctorale Ville, Transports et Territoire – ED 528 (Université Paris-Est)
Thèse préparée au sein de l’équipe du laboratoire LIAT –  Laboratoire Infrastructure, Architecture, Territoire

Cette recherche est fondée sur un constat très simple : le développement dit durable est plus qu’un effet du moment, il est une condition sine qua non des établissements humains de l’avenir. Dans ce contexte, l’objectif est d’interroger la profession d’architecte et sa capacité d’adaptation aux problématiques sociétales et environnementales.

Notre travail consiste à analyser, de manière transversale, des opérations contemporaines de logements conçues par des maîtres d’œuvres adoptant une démarche durable, dans le but de :

– Définir les enjeux architecturaux du développement durable.

– Identifier des approches de conception répondant à ces enjeux.

– Mettre en exergue les adaptations, innovations et transformations de la conception architecturale répondant aux enjeux du développement durable.

– Recenser les freins à la conception et réalisation de logements durables.

Financement : Contrat CIFRE ANRT  : Efidis – Groupe SNI ; Bourse Palladio 2014 et 2017

Directrice de thèse : Virginie Picon-Lefebvre

Composition du Jury :
Mme Virginie PICON-LEFEBVRE, Professeur (HDR), École Nationale Supérieure d’Architecture de Paris-Belleville (Directrice de thèse)
Mme Catherine MAUMI, Professeur (HDR), École Nationale Supérieure d’Architecture de Grenoble (Rapporteur)
Mme Chris YOUNES, Professeur (HDR), Ecole Spéciale d’Architecture et École Nationale Supérieure d’Architecture de Paris-la-Villette (Rapporteur)
M. Marco CREMASCHI, Professeur (HDR), Sciences Po Paris (Examinateur)
M.Cyrille SIMONNET, Professeur, Université de Genève (Examinateur)

Merci de bien vouloir vous inscrire à l’adresse suivante : https://goo.gl/forms/F59oU8QxJ3DTiGFd2


Mardi 26 juin 2018, 12h 

Communication de DOMINIQUE ROUILLARD, « Déplacements dans la ville de demain : décongestion des flux urbains »

Cadre de l’événement : Séminaire Opticsvalley, 8h30 – 15h30

Lieu de l’événement : Square Paris Renault, 3 passage Saint-Pierre Amelot 75011 Paris

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Jeudi 17 mai, 14h30

Conférence d’AUGUSTIN ROSENSTIEHL, Agence SOA,  « Capitale Agriculture »

Cadre de l’événement : Le séminaire THP/LIAT « Généalogie du projet contemporain ».

Organisateurs :  Département THP et Laboratoire du LIAT, ENSAPM.

Lieu de l’événement : ENSAPM, 14 rue Bonaparte 75006 Paris, Salle 206.

Le séminaire THP / LIAT « Généalogie du projet contemporain », reçoit Augustin Rosenstiehl, architecte de l’agence SOA.

« Capitale Agriculture » est un travail de recherche qui porte un regard historique sur les relations entre l’urbain, l’agricole et la nature en Ile-de-France depuis la fin du 19e siècle afin de fonder une nouvelle orientation pour la Métropole parisienne, dont le mode de développement actuel a été jugé écologiquement intenable par les conclusions de la COP 21. Ce travail est le fruit d’un collectif d’architectes, d’agriculteurs, d’écologues, et de constructeurs qui défend l’idée d’un urbanisme agricole par le dézonage des fonctions et l’évolution de l’agriculture comme discipline et pratique générale de régulation du vivant.

Les espaces verts de l’urbanisme moderne qui se sont rependus à l’envie sur le territoire francilien ne sont pas plus aptes que les monocultures céréalières des grands plateaux à accueillir nos colocataires non-humains dont nous dépendons aujourd’hui plus que jamais. Face à la crise environnementale, qui se manifeste comme une crise du sol, croisant chute de la biodiversité et augmentation des inégalités sociales, l’agroécologie, l’espace public vicinal et la « Ferme Ouverte » sont autant de pistes pour remettre au centre des périphéries un accès à la culture dans tous les sens du terme. A partir des formes ordinaires de la banlieue parisienne, des grands ensembles, des lotissements et des zones d’activités s’organise une revalorisation du sol, et à partir des 5000 fermes existantes un réseau de nouvelles centralités civiques à l’échelle métropolitaine.

Augustin Rosenstiehl (né en 1973), master d’ethnologie à l’Université Paris X en 1997, est architecte DPLG (ENSA Paris Malaquais, 2003) et est gérant de l’agence d’Architecture SOA depuis 2001. Il est fondateur et président du LUA (Laboratoire d’Urbanisme Agricole).

SOA contribue au développement des deux grandes fonctions urbaines qui s’organisent dans le territoire rural et métropolitain français : habiter et équiper. La production de l’agence est alimentée par son laboratoire de recherche pluridisciplinaire qui interroge la place de la nature dans l’urbain et explore la potentialité de ses formes dans le renouvellement de l’habitat, des équipements et de l’espace public. Ainsi, intégrer la culture, le jardin et les productions du vivant parmi les évolutions de la ville est une façon de repenser les grandes questions environnementales et énergétiques de notre époque. Le Laboratoire d’Urbanisme Agricole, fondé en 2012, est une plateforme de recherche pluridisciplinaire qui s’intéresse aux modes de cohabitation des fonctions urbaines et des fonctions agricoles dans le tissage des territoires métropolitains et ruraux.


Vendredi 8 juin 2018, 11h15

Intervention de Bérénice GAUSSUIN, « Restauration/Création. Transferts d’innovations entre approches du projet d’architecture au XIXe siècle »

Cadre de l’événement : Séminaire « Construire, Restaurer, Détruire. Les chantiers du XVIII au XXe siècle. »

Organisateurs : Institut National d’Histoire de l’Art – INHA

Lieu de l’événement : Galerie Colbert, salle Giorgio Vasari, INHA

> Programme complet du séminaire


Mardi 15 mai 2018, 18h30

Conférence de MARIA SALERNO, « Permanence, effacement, disparition. Transformations du paysage des champs pelégréens »

Cadre de l’événement : Cycle de conférences « Les mardis de Dante » organisé par l’Association Dante Alighieri de Bordeaux

Organisateur : Association Dante Alighieri Bordeaux

Lieu : Institut Cervantes – 57 cours de l’Intendance – 33 000 Bordeaux


Lundi 23 avril 2018, 9h30

Conférence de LUCA MERLINI, « Dialoghi tra testo e disegno »

Cadre de l’événement : Co.R.I 2016

Organisateurs : Università degli Studi de Palerme

Lieu de l’événement : DICAM – Dipartimento di Ingegneria Civile, Ambientale, Aerospaziale, dei Materiali (Département d’ingénierie civile, environnementale, aérospatiale et des matériaux)
Università degli Studi de Palerme, Italie


Samedi 21 avril 2018, 17h

Conférence de LUCA MERLINI, « Libri tra letteratura e architettura »

Cadre de l’événement : Laboratoire ouvert « Libri come architetture », 21-22 avril 2018

Organisateurs : DICAM, Università degli Studi de Palerme

Lieu de l’événement : Musée régional d’art moderne et contemporain, Palazzo Belmonte Riso, Palerme

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Mardi 10 avril 2018, 18h

Pierre Hermé en conversation avec Dominique Rouillard
ENSA Paris-Malaquais

18h : Conversation de PIERRE HERME et DOMINIQUE ROUILLARD, Amphithéâtre d’honneur

19h : Dégustation d’Ispahan
Chapelle des Beaux-Arts de Paris

Quel meilleur terrain de jeu pour la rencontre entre Paris et Ispahan, que celui de la gastronomie ? Et quel meilleur ambassadeur que Pierre Hermé ? Créateur d’un entremets au nom de la ville d’Ispahan, il est celui qui a su donner une identité gustative à la capitale safavide. Son créateur en fait la description suivante : “ Une subtile alliance de la crème aux pétales de rose, douce et suave, avec le litchi, dont la saveur, prolongement de celle de la rose et de la framboise, contraste avec celles-ci par son acidité et sa puissance, le tout dans une enveloppe moelleuse et craquante de macaron”.

Cadre de l’événement : Semaine Culturelle d’Ispahan à Paris

Organisateurs : Conseil Franco-Iranien en partenariat avec l’École des Beaux-Arts, le Laboratoire Infrastrucure Architecture Territoire, l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Paris Malaquais et Iran Héritage, dans le cadre de la Semaine Culturelle d’Ispahan à Paris, organisée sous le commissariat de SINA ABEDI.

Lieu : ENSA Paris Malaquais, 14 rue Bonaparte 75005 Paris

> En savoir plus
Le programme de la Semaine d’Ispahan à Paris

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Mardi 17 Avril 2018, 19hO0

Conférence de LUCA MERLINI, « D’un titre à l’autre ».

Organisateurs : ENSAS

Lieu de l’événement : Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Strasbourg – La Fabrique, Amphi 1

« Ce que je souhaiterais à travers cette conférence, c’est vous emmener dans mon monde et le faire à travers des dessins et des projets d’où pourrait se dégager ce que signifie, à mes yeux, « être à la fois architecte et enseignant d’architecture».

Ce sera une conférence sur le regard et la main, sur quelques thèmes-concepts qui me sont chers et qui sont parfois devenus projets, sur une manière de penser le projet d’architecture profondément marquée par le littéraire que je suis, et aussi sur quelques « héros » qui feront une apparition ici ou là. » Luca Merlini

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Vendredi 6 avril 2018, 9h45

Communication de FANNY LOPEZ, « Inverser la hiérarchie du système électrique : les micro-réseaux électriques à New-York ».

Cadre de l’évènement : journée d’études « Le rôle des mini-réseaux dans les réponses territoriales aux enjeux de la transition énergétique ».

Organisateurs :  groupe transversal « Ville et énergie » du réseau Labex Futurs Urbains.

Lieu : Université Paris Est, Campus de la Cité Descartes, 14-20 boulevard Newton, Champs-sur-Marne.

Suite aux dégâts liés à l’ouragan Sandy en 2012, les micro-réseaux électriques ou micro-smart grids sont une préoccupation centrale pour les acteurs de l’énergie New-Yorkais. Cette contribution propose d’en retracer l’histoire en revenant sur les projets les plus emblématiques et en observant comment les infrastructures numériques (data center) viennent parfois complexifier la donne.

> Consultez le programme

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Jeudi 5 avril 2018, 14h30

Conférence de JOFFREY BECKER, « Vivre et travailler dans une machine : L’écologie des systèmes cyber-physiques ».

Cadre de l’événement : Le séminaire THP/LIAT « Généalogie du projet contemporain ».

Organisateurs :  Département THP et Laboratoire du LIAT, ENSAPM.

Lieu de l’événement : ENSAPM, 14 rue Bonaparte 75006 Paris, Salle 206.

La cybernétique, science interdisciplinaire des systèmes clos, est à l’origine de bien des transformations et sa révolution est encore loin d’avoir épuisé toute ses ressources. La dissémination croissante de senseurs et d’effecteurs dans l’environnement implique de prendre en compte l’impact qu’ont les technologies dites numériques sur nos sociétés. Au delà de toutes les machines dont on peut suivre les exploits dans la presse ou sur internet, il y a aussi tous les systèmes robotiques qu’on ne remarque pas et qui, pourtant, habitent déjà nos sociétés et en régulent les activités. Ces technologies, dont la transversalité les inscrit dans maints domaines d’activité humaine, ressortent d’une volonté d’augmenter la performance des systèmes socio-techniques en économisant sur les moyens humains qui jusqu’alors en permettaient la régulation. Partant de l’étude ethnographique d’un élevage laitier robotisé menée en collaboration avec l’anthropologue belge Séverine Lagneaux, je montrerai de quelle manière ces systèmes cyber-physiques ne participent pas simplement d’une transformation des activités mais aussi d’une reconfiguration des liens au sein d’une communauté hybride élargie aux machines.

Joffrey Becker est docteur en anthropologie sociale et ethnologie, et chercheur affilié au Laboratoire d’Anthropologie Sociale (UMR7130). Ses recherches portent sur la robotique et plus particulièrement sur les relations entre humains et machines. Elles se sont d’abord intéressées aux procédures permettant de construire des robots humanoïdes et aux processus mentaux que ces derniers mettent en route lors de leurs performances. Elles visent aujourd’hui à mieux saisir les implications épistémologiques des systèmes complexes, et notamment les effets qu’ils ont sur nos modèles. Ces recherches ont amené J. Becker à travailler au sein de plusieurs instituts (CNRS, INRIA, MIT, Collège de France), et elles ont donné lieu à la publication de l’ouvrage Humanoïdes, Expérimentations croisées entre arts et sciences (Presses Universitaires de Paris Ouest, 2015).

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Jeudi 22 mars 2018, 18h

Intervention de Gilles DELALEX, « Urban Condenser on the Paris Saclay Campus »

Cadre de l’événement : VILLARD 19, séminaire itinérant d’architecture, ENSA Paris-Malaquais, 22-23 mars 2018

Organisateurs : ENSA Paris Malaquais, dans le cadre des Unités d’enseignement P7/P9 et P8. Coordinateurs du séminaire Villard 19 : Maria SALERNO (membre du LIAT), Paolo Bonvini, Marcello Maltese, Lilia Pagano

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Mercredi 21 mars 2018, 17h00 – 21h00

Conférence de DOMINIQUE ROUILLARD, « Une utopie immédiate. Les mobilités communicantes ».

Cadre de l’événement : cycle « Enjeux de modernité. Villes, architecture, urbanisme, urbanité»

Organisateur : EHESS

Lieu de l’événement : EHESS,  105 bd Raspail 75006 Paris, salle 8 (2e étage). M° Raspail.

Les technologies des nouvelles mobilités communicantes transforment la vie urbaine. Parallèlement, la société des échanges et du partage, de l’e-commerce, du durable et de l’économie circulaire, modifie les comportements et habitus, tout comme les grands magasins ont restructuré la vie bourgeoise. Ces trois déterminations – nouvelles technologies, nouvelles mobilités, époque du partage – reformulent tant les programmes et organisations spatiales que les catégories et paradigmes, oppositions traditionnelles qui structurent l’espace de l’architecte.

Au cœur des enjeux environnementaux et planétaires, on considère une « utopie immédiate », éloignée autant des utopies apocalyptiques et prophétiques de la fin des déplacements, ou celle régressive de la ville marchable, que des projets recyclant les visions progressistes d’un temps qui n’est plus, ou d’une prospective sans cesse en échec.

La question posée par l’arrivée des véhicules écologiques et communicants est aussi sociétale : s’ils arrivent, comment transforment-ils la ville et l’architecture, et inversement comment sont-ils accueillis ?

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Lundi 5 mars 2018, à 10h

Intervention de CARLOTTA DARÒ et PIERRE MARIETAN, « Architecture et musique: histoire d’une rencontre inédite à Evry »

Cadre de l’événement : Séminaire de l’Agora

Organisateurs : Association de Recherche et d’Enseignement sur la Clinique dans son rapport au lien Social

Lieu de l’événement : Canopé, 110 Grand Place de l’Agora, Evry

A la rencontre entre architecture et musique, ce séminaire souhaite réanimer un dialogue interrompu autour d’une expérience méconnue et plutôt singulière de tentative d’insertion qualitative du son dans le cadre d’une opération de construction de nouveaux logements à Evry.
C’est en 1979, le compositeur Pierre Mariétan et l’architecte Alain Sarfati collaborent sur l’opération Villas des Glycines, dans le quartier des Epinettes. Plusieurs dispositifs acoustiques et électro-acoustiques viendront composer « un espace de vie musical » qui sera pour autant mal perçu par les habitants. Quels étaient les intentions et motivations de départ ? Par quel processus de réalisation cette expérience inédite a été possible ? Quel écart entre le projet et la réalisation, et le rôle joué par les différents acteurs (promoteur, architecte, compositeur, habitants) ?

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Vendredi 8 février 2018, 9h

Intervention d’AURÉLIEN DAVRIUS, « Le patrimoine à l’ère du numérique : réflexion autour du cas de l’œuvre de Blondel à Metz ».

Cadre de l’événement : « Architecture, Patrimoine, Création », 4séminaire Inter-Ecoles du réseau pédagogique scientifique thématique d’enseignement et de recherche dans le champ du patrimoine, du 8 au 10 février 2018.

L’intervention d’Aurélien Davrius se déroulera le vendredi 9 février dans le cadre de la journée de tables rondes : « Témoignages d’expériences pédagogiques sur le patrimoine »

Lieu : Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Paris-Belleville

Programme complet

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Mercredi 31 janvier 2018, 21h

Conférence de DOMINIQUE ROUILLARD, « Door-to-door. Future of the vehicle, future of the City ».

Dimanche 28 et lundi 29 janvier 2018

Communications de Pauline Detavernier, Marika Rupeka et Yao Sagna, doctorant.e.s au LIAT

Cadre de l’événement : Ecole d’hiver internationale « Urban Nodes & Places » 2018. « The future of mobility and how it will change our cities », 27 janvier – 3 février 2018

Organisateurs : Asian-European Co-Lab (AECL), Université technique d’Eindhoven (laboratoire U/Lab)

Lieu : Université Technique d’Eindhoven

> Programme complet

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Vendredi 26 janvier 2018, 17h

Intervention de CARLOTTA DARÒ, « L’acoustique architecturale : de l’impact culturel d’une science aux approches expérimentales d’un art ».

Cadre de l’événement : rencontres organisées par la Semaine du son « Du sound thinking au sound making. Expérimenter l’architecture à l’oreille »

Lieu : Unesco, salle XI
Horaire : de 17h-21h
sur inscription

> en savoir plus

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Jeudi 18 janvier 2018

Conférence de STEEVE SABATTO « The organization of a polymorphic ecology of photos: from operational to pedagogical use of the Modular Classification Coordination‘s hypertextual artefact (1951-1952) ».

Cadre de l’événement : colloque et exposition internationale « DISEGNO 2018 – Mastery and uncertainty : the drawings of architecture ».

Organisateurs: Université Catholique de Louvain (Faculté LOCI),  en association avec Drawing Matter, réseau de recherche architecturale ARENA, Architecture & Complexité, et UCL Culture.

Lieu: Tournai.

> Programme provisoire

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Vendredi 19 janvier 2018, 15h30

Intervention de CARLOTTA DARÒ, « Une vision technologique de la synthèse des arts: Philips et la genèse du Poème électronique »

Cadre de l’événement : Colloque « Le Corbusier et le arts dits primitifs », du 18 au 20 janvier 2018, dans le cadre des XXe rencontres de la Fondation Le Corbusier.

Organisateurs : Fondation Le Corbusier, en partenariat avec le musée du quai Branly et l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne

Lieu : Musée du quai Branly

> Programme du colloque

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U&U – International PhD Seminar « Urbanism & Urbanization », 9ème édition

 La 9ème édition du séminaire international PhD  Urbanism and Urbanization, dont l’ENSA Paris Malaquais et le laboratoire LIAT sont partenaires, se déroulera à l’Université de Gand du 7 au 9 février 2018. Thème de l’édition : « On reproduction: Re-Imagining the political ecology of urbanism ».

> Programme complet

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Jeudi 21 décembre 2017

Conférence de BERENICE GAUSSUIN « Restauration = création, Eugène Viollet-le-Duc projeteur de monuments historiques ».

Cadre de l’événement : journée d’étude « Patrimoine en paradoxes ».

Organisateur : ENSA Versailles, ENSP Versailles, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

> Télécharger l’affiche de la journée d’étude

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Jeudi 14 décembre 2017

Conférence de AURELIEN DAVRIUS « Jacques-François Blondel : état de la recherche ».

Cadre de l’événement : colloque « Jacques-François Blondel et l’enseignement de l’architecture. La dernière leçon de l’architecture « à la française »».

Organisateur : Cité de l’architecture et du patrimoine.

> Télécharger le programme du colloque

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Samedi 9 décembre 2017

Conférence de XUAN SON LE, « L’enseignement de l’architecture en Indochine (1926-1954) : du régionalisme aux normes de l’ENSBA ? »

Cadre de l’événement : séminaire « HEnsA 20 – Histoire de l’enseignement de l’architecture au XXe siècle ».

Organisateurs: Ecoles d’architecture de Nantes et de Rennes.

Lieu: Ecole d’architecture de Nantes.

> Télécharger le programme prévisionnel du séminaire HEnsA20

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Mardi 5 décembre 2017

Conférence de DOMINIQUE ROUILLARD « Vies et morts de la mégastructure, 1958-2018 ».

Cadre de l’événement : « HTA Conférences » – cycle de conférences d’histoires et de théories d’architecture contemporaine de l’Université de Liège.
Lieu de l’événement: Amphithéâtres Opéra, Salle Marcel Thiry, Place de la République Française 41, 4000 Liège, Belgique.
Organisateur : Université de Liège, Belgique.

L’enjeu de la conférence est de questionner la pertinence des réflexions initiées par les architectes mégastructurels au tournant des années 1960. Qu’en reste-t-il aujourd’hui ? Le dépassement des mégastructures à l’heure d’aujourd’hui est-il effectif ? Cet univers de réflexion, de contes utopiques, d’infrastructures, continue de fasciner aujourd’hui et est ré-investigué par nombre de chercheurs.
Dominique Rouillard interroge à nouveau cet héritage et en cela, nous permet d’éclairer certaines pratiques de l’architecture contemporaine et apporte une lecture de l’état de cette question.

24 novembre 2017, 9h30-12h30.

Séance inaugurale du séminaire « Espaces publics et mobilités ». 

Organisateurs: l’UMR Géographie-cités, en partenariat avec le laboratoire MRTE (Université de Cergy-Pontoise) et le LIAT (ENSA Paris-Malaquais).

Lieu: ENSA Paris-Malaquais, salle Gertrude Jekyll

Organisateurs : Antoine FleuryJean-Baptiste Frétigny et Dimitra Kanellopoulou

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23-24 novembre 2017

Evénement-débat « Architecture et idéologie ». 

Lieu: Jeudi 23 novembre 2017, de 9h à 20h à l’ENSA Paris-Malaquais, 14 rue Bonaparte, 75 006 Paris.
Vendredi 24 novembre 2017, de 9h30 à 20h à l’EAV&T Marne-la-Vallée, 12 avenue Blaise Pascal, 77420 Champs-sur-Marne.

Organisateurs : Can Onaner et Gilles Delalex, soutenu par les laboratoires LIAT (Directrice Dominique Rouillard) de l’ENSA Paris-Malaquais et OCS de l’EAV&T Marne-la-Vallée (Directeur Paul Landauer).

Comité Scientifique: Dominique Rouillard, Luc Baboulet, Jean Taricat, Georgi Stanishev, Can Onaner et Gilles Delalex.

> Télécharger le programme détaillé de l’événement-débat

> Voir l’affiche

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Jeudi 26 octobre 2017

Conférence de CLAUDE PRELORENZO « La place du climat et de l’environnement dans les doctrines et réalisations architecturales du mouvement moderne. Focus sur la Villa Baizeau de Le Corbusier à Carthage ».

Cadre de l’événement : Journée Développement durable.

Organisateur : Ecole Supérieure d’Audiovisuel et de Design, Tunis.

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24, 25 et 26 octobre 2017

Trois conférences de DOMINIQUE ROUILLARD

« Superarchitecture. Le futur de l’architecture, 1950 – 1970  » (télécharger l’affiche),

« Le monument à l’ère de l’événement, ou le renouveau de l’intervention contemporaine dans le patrimoine bâti » (télécharger l’affiche),

« Door-to-door. Futur du véhicule, futur urbain, une utopie pragmatique » (télécharger l’affiche).

Organisateur : Université de Guangzhou, Chine.

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5 octobre 2017

Intervention de AURELIEN DAVRIUS « Masters and servants: parallel worlds? », dans le cadre du panel 2: « Modern, convenient and efficient houses ».

Cadre de l’événement : Colloque « Home comforts. The physical and emotional meanings of home in Europe,1650-1900 ».

Organisateur : Université Métropolitaine de Manchester.

> Télécharger le programme du colloque

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25 septembre 2017

Conférence de LUCA MERLINI « Il viaggio dell’architetto in 3 tappe ».

Organisateur : Organizzazione ticinese Ingegneri-Architetti.

Lieu : Lugano, Suisse.

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12-13 septembre 2017

Deux conférences de DOMINIQUE ROUILLARD « Superarquitetura » et « Door-to-door ».

Cadre de l’événement : Séminaire « O futuro e a cidade: projetos e projeções ».

Organisateur : Université Fédérale de Rio de Janeiro.

> Consulter le programme

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Vendredi 16 juin 2017

Conférence de CLAUDE PRELORENZO
« Les villes portuaires d’aujourd’hui. Quelles problématiques? »

Cadre de l’événement : soirée thématique sur le Port de pêche de Boulogne-sur-Mer: « Capécure – un port dans la ville ».

Organisateurs : Ville de Boulogne (service « Ville d’art et d’histoire »), association « Mémoires du Travail ».

Lieu: Quai 42, rue Gambetta, Boulogne-sur-Mer.

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Mercredi 7 juin 2017, à 19h30

Présentation de l’ouvrage « Le grand espace commun. L’architecture transforme » de ALAIN GUIHEUX, en présence de l’auteur.

Lieu: librairie Volume, 47 rue Notre-Dame de Nazareth, Paris.

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Vendredi 19 mai 2017

Communication de FANNY LOPEZ
dans le cadre de la journée d’étude « Micro-grids and grassroots initiatives in energy transition: Berlin. London. Paris ».

Cadre de l’événement : cette journée d’étude s’inscrit comme un temps de restitution et d’échange autour de deux programmes de recherche fortement interconnectés :
– VITE ! financé par l’ANR, dirigé par Olivier Coutard (Cnrs Umr 8134 – Latts) et Caroline Gallez (Ifsttar – UPM).
– Future of energy financé par la fondation Tuck, porté par le laboratoire OCS, dirigé par Fanny Lopez, Maitre assistante HCA à l’Eav&t avec Alexandre Bouton architecte – urbaniste fondateur de l’agence Urban Act.

Lieu: École d’architecture de la ville et des territoires à Marne-la-vallée.
12 Avenue Blaise Pascal, 77420 Champs-sur-Marne.

> Programme de la journée

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Vendredi 12 mai 2017

Conférence de ALAIN GUIHEUX
« Le grand espace commun ».

Cadre de l’événement : colloque international « Humanisme de l’autre: Art, Espace, Architecture ».
Organisé en partenariat avec l’Ecole Spéciale d’Architecture, Le Fresnoy – Studio national des arts contemporains, Ecole nationale supérieure des beaux-arts de Lyon.

Lieu: Columbia Global Centers, Reid Hall, 4 rue de Chevreuse, Paris 75006.

Télécharger le programme

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Vendredi 23 mars 2017

Communication de BERENICE GAUSSUIN
« Restauration VS Production nouvelle. L’Encyclopédie d’architecture et la Gazette des architectes et du bâtiment.
(1851-1869) »
.

Cadre de l’événement : deuxièmes rencontres de l’AHA « Restaurer ou réhabiliter l’architecture, XIXe-XXIe siècle. Une mise en perspective historiographique des pratiques et des représentations patrimoniales ».

Lieu : INHA – Galerie Colbert – 2 rue Vivienne / 6 rue des Petits-Champs, 75002 Paris et ENSA Paris-Val de Seine, 3 quai Panhard et Levassor, 75013 Paris.

> Consulter le programme des rencontres AHA

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Jeudi 26 janvier 2017

Conférence de CARLOTTA DARO
“The Geometry of Sound: on Gustave Lyon Acoustician”.

Cadre de l’événement : série de conférences sur la recherche architecturale.
Lieu : Université de Technologie de Graz. —————————————————–—————————————————–

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Mercredi 7 décembre 2016

Participation de CLAUDE PRELORENZO à la table ronde
“Le Corbusier au Patrimoine de l’Unesco”.

Organisateurs de l’événement : Association des amis de la Fondation le Corbusier, le Service culturel de l’Ambassade de France aux EU, School of Fine Arts de New York.
Lieu : School of Fine Arts de New York.

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Mercredi 23 novembre 2016

Participation de DOMINIQUE ROUILLARD à la table ronde « Mutations et enjeux présents des figurations de la cité » lors d’une journée d’étude, dans le cadre de l’exposition « Figurations de la Cité. Autour du plan de Sienne au Moyen-Âge » à l’Académie d’Architecture, organisée avec la participation de la Cité de l’Architecture et du Patrimoine.

> Programme de la journée d’études du 23 novembre

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> Dossier de presse

8-11-2016-conference-futur-du-vehicule-futur-urbain

Mardi 8 novembre 2016 à 18h

En ouverture du séminaire annuel des directeurs d’agences d’urbanisme qui se tiendra à Brest le 8 novembre 2016 à 18h, DOMINIQUE ROUILLARD donnera une conférence sur le thème « Door-to-door. Futur du véhicule, futur urbain ».

Cadre de l’événement : cycle de conférences débats « La ville de demain ».
Organisateurs : Agence d’urbanisme de Brest-Bretagne (ADEUPa), Conseil de Développement de la Métropole et du Pays de Brest, Université de Bretagne Occidentale.

Lieu : Université de Bretagne Occidentale, Faculté Victor Ségalen, amphi Guilcher, Brest.
> Obtenir plus d’informations

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Vendredi 28 octobre 2016

Conférence de FANNY LOPEZ
« Heurts et malheurs de l’autonomie énergétique dans le projet architectural et urbain ».

Cadre de l’événement : séminaire « Visions urbaines de la transition énergétique », projet « Etude des Transitions dans les Villes d’Europe – Programme Sociétés plurielles du PRES USPC.
Lieu : INALCO, 65 rue des Grands Moulins, 75013 Paris, salle 3.03.
> Obtenir plus d’informations et s’inscrire au séminaire

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Programme de Recherche

Le programme scientifique quinquennal du LIAT (2019-2023), validé par l’HCERES en avril 2019, est structuré par trois axes qui couvrent son champ scientifique et thématique. Les axes se partagent l’analyse du s …

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Le programme scientifique quinquennal du LIAT (2019-2023), validé par l’HCERES en avril 2019, est structuré par trois axes qui couvrent son champ scientifique et thématique. Les axes se partagent l’analyse du spectre des interactions que le LIAT identifie entre l’architecture (entendue comme un ensemble de situations projetées, théorisées, construites, représentées, imaginées), et les aménagements d’infrastructures et de grands équipements qui impactent la ville, les territoires, les paysages, aux divers niveaux de leurs effets – réels, imaginaires, symboliques.

  • Axe 1. Histoire et théorie. Transitions infrastructurelles.
  • Axe 2. Projets et réalisations. Conditions infrastructurelles de l’urbain : formes, figures, matérialités
  • Axe 3. Images et symboles. L’infrastructure comme étendue : conquêtes, frontières, pionniers et migrations

Axes de recherche

Axe 1. Histoire et théorie. Transitions infrastructurelles Coordination : Dominique Rouillard Marie Artuphel, Bérénice Gaussuin, Fanny Lopez. Doctorant.e.s : Marion Emery, Matthias Brissonnaud Ce pôle est spécifiqu …

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Axe 1. Histoire et théorie. Transitions infrastructurelles

Coordination : Dominique Rouillard

Marie Artuphel, Bérénice Gaussuin, Fanny Lopez. Doctorant.e.s : Marion Emery, Matthias Brissonnaud

Ce pôle est spécifiquement orienté sur l’analyse critique des théories et des doctrines qui ont constitué, des dernières décennies à aujourd’hui, le fonds conceptuel de la pensée architecturale de l’aménagement du territoire dans sa relation aux objets construits. L’investigation historique et la reconstruction généalogique des discours, projets et réalisations articulant architecture et infrastructure sont les approches dominantes de ce pôle. Les thématiques de l’axe 1 s’inscrivent dans le prolongement des travaux menés lors du programme de recherche précédant axé sur le, « futur des infrastructures ». La dimension transfrontalière et utopique de l’infrastructure se voit interrogée de façon nouvelle avec la composante énergétique, et son corollaire, l’empreinte environnementale.

Thèmes de recherche

.Nature – culture : revisiter l’histoire de l’aménagement infrastructurel du territoire

.Mobilités durables en transition

.Rupture ou transition ? Résistances, contestations, alternatives


Axe 2. Projets et réalisations. Conditions infrastructurelles de l’urbain : formes, figures, matérialités

Coordination : Zeila Tesoriere

Pauline Detavernier, Mathieu Mercuriali, Renzo Lecardane, Marika Rupeka, Maria Salerno, Wei Xiaoli. Doctorant : Yao Sagna

Cet axe de recherche porte sur les effets urbains et paysagers des infrastructures. Il interroge les interrelations entre aménagements, projets politiques et économiques, évolution des usages et des pratiques. L’approche comparative, au niveau européen ou mondial, est privilégiée. Les quatre projets de recherche interrogent, dans le contexte de développement urbain, et dans celui d’une transformation de la ville existante, le rôle structurant et tout à la fois déstructurant des infrastructures, et la nature non moins « déstructurée » de l’infrastructure numérique.

Thèmes de recherche

.Lignes : trajectoires, mobilités et aménagements piétons

.Réseaux : hydrauliques, métaboliques, d’irrigations, de transports

.Interfaces infrastructurelles.


Axe 3. Images et symboles. L’infrastructure comme étendue : conquêtes, frontières, pionniers et migrations

Coordination : Gilles Delalex

Carlotta Darò, Alain Guiheux, Luca Merlini, Can Onaner, Georgi Stanishev.

Ce troisième axe de recherche porte sur la fonction symbolique des infrastructures, vues comme dispositifs culturels donnant lieu à une production de discours, d’images et d’imaginaires. En ce sens, il questionne les regards et les modes de perception qui accordent aux paysages et aux infrastructures le pouvoir de devenir des outils critiques, analytiques, prospectifs et discursifs. Les thématiques développées interrogent la notion de progrès, telle qu’elle apparaît dans la conception des infrastructures et l’aménagement du territoire, et proposent d’observer sa transformation face aux nouveaux enjeux.

Thèmes de recherche

.Les foules et la place

.Le paradis de l’open space

.L’infrastructure ferroviaire cannibale

Membres du laboratoire

  Directeur.ice.s : Fanny Lopez et Gilles Delalex Conseil de laboratoire : Marie Artuphel, Carlotta Darò, Gilles Delalex, Fanny Lopez, Zeila Tesoriere, Dominique Rouillard CHERCHEURS Enseignants-chercheurs Marie …

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Directeur.ice.s : Fanny Lopez et Gilles Delalex

Conseil de laboratoire : Marie Artuphel, Carlotta Darò, Gilles Delalex, Fanny Lopez, Zeila Tesoriere, Dominique Rouillard


CHERCHEURS

Enseignants-chercheurs

Marie Artuphel, Historienne de l’art, docteure en architecture (LIAT/UPE), Maîtresse de conférence associée à l’ENSA Paris-Malaquais.

Carlotta Darò, Historienne de l’art, Docteure en histoire de l’art (Paris 1), HDR, Maîtresse de conférences (HCA) à l’ENSA Paris-Malaquais

Gilles DelalexArchitecte DPLG, Master Européen POLIS (MA), Docteur en art et design (Université d’Helsinki), Professeur (TPCAU) à l’ENSA Paris-Malaquais. Architecte co-fondateur de l’agence Muoto.

Pauline DetavernierDocteure en architecture (LIAT – Université Paris- Est), Architecte HMONP (ENSA Paris-Malaquais), Directrice de Projets R&D (PCA-STREAM).

Bérénice GaussuinArchitecte DESA, Master II Histoire de l’architecture, Diplôme de Spécialisation et d’Approfondissement « Architecture et Patrimoine » (École de Chaillot), Docteure en architecture, Maîtresse de conférences à l’ENSA Clermont-Ferrand

Fanny LopezHistorienne de l’art, Docteure en histoire de l’art (Paris 1), HDR, Professeure (HCA) à l’ENSA Paris Malaquais

Mathieu Mercuriali, Architecte DPLG (ENSAPM), docteur en architecture (EPFL), Professeur (TPCAU) à l’ENSA de Strasbourg. Architecte fondateur de l’agence Mathieu Mercuriali architecte

Luca MerliniArchitecte EPFZ/FAS, Professeur émérite à l’ENSA Paris-Malaquais. Architecte-Conseil de l’Etat (depuis 2013), Architecte cofondateur de l’agence M+V Merlini & Ventura architectes.

Can OnanerArchitecte DPLG, Docteur en Histoire de l’Architecture, Maître de conférences (TPCAU) à l’ENSA de Bretagne.

Dominique RouillardArchitecte DPLG, Docteure en histoire de l’art (E.H.E.S.S.), Professeure (HCA) à l’ENSAPM, HDR, directrice de recherche (LIAT, UPE), Architecte cofondatrice de l’agence Architecture Action.

Marika Rupeka, Architecte D. E., Docteure en architecture, Maîtresse de conférences à l’Université de Reims Champagne Ardenne, ingénieure de recherche au Labex Futur Urbain.

Maria SalernoArchitecte (Naples), DEA en Histoire et civilisations, Maîtresse de conférences (TPCAU) à l’ENSA Paris-Malaquais.

Georgi StanishevArchitecte D.E., docteur en architecture, Maître de conférences associé à l’ENSA Paris-Malaquais.

Chercheurs associés

Alain GuiheuxArchitecte, Urbaniste (ENPC), Docteur en sociologie urbaine, Professeur à l’ENSA Paris Val- de Seine (TPCAU), HDR, Cofondateur de l’agence Architecture Action, chercheur au laboratoire CERILAC.

Renzo LecardaneArchitecte, Docteur en Urbanisme et Aménagement (ENPC) et Progettazione architettonica (Université de Palerme), Professeur du Département d’Architecture (DARCH), Scuola Politecnica, Université de Palerme, Membre de l’Ecole doctorale Architettura Teoria e Progetto, Université Roma La Sapienza. Fondateur de l’Unité de Recherche LabCity ARCHITECTURE (UniPA).

Zeila TesoriereArchitecte (UniPA), Docteure en architecture (Paris 8) et Progettazione Architettonica (UniPA), Professeure à l’Ecole Polytechnique, et au collège de l’école doctorale en Projet architectural, Fondatrice de l’unité de recherche In-Fra Lab à l’UniPA (2015), membre des écoles doctorales de l’UniPA et Università Roma La Sapienza.

Xiaoli WeiHistorienne de l’art, Docteure en histoire de l’art (Paris IV-Sorbonne), enseignante à l’École d’architecture et d’urbanisme, Université de Guangzhou, Guangzhou, Chine.

Doctorants

  Ecole doctorale « Ville, Transports et Territoires », Université Paris-Est Yao Sagna, Architecte-urbaniste (EAMAU), Master en transports et mobilité durable dans la ville africaine (Université Senghor d’Al …

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Ecole doctorale « Ville, Transports et Territoires », Université Paris-Est

Yao Sagna, Architecte-urbaniste (EAMAU), Master en transports et mobilité durable dans la ville africaine (Université Senghor d’Alexandrie), enseignant à l’ENSA Paris-Malaquais.
« Transports informels et nouvelles mobilités en Afrique Subsaharienne : nouveaux usages des espaces publics. Lomé, Cotonou et Abidjan », sous la direction de Dominique Rouillard, co-direction Prof. Jérôme Chenal, EPFL.

Ecole Doctorale ED540, Université Paris Sciences et Lettres (PSL)

Marion Emery, architecte DPLG, doctorante, maîtresse de conférence associée à l’ENSAPM.
« La contestation des projets d’autoroutes urbaines – 1956-1973. Paris en regard des grandes villes étasuniennes et européennes, San Francisco et Londres », sous la direction de Dominique Rouillard

Mathias Brissonaud, architecte HMNOP

« De la forme des objets techniques à l’architecture du territoire. Le cas du milieu techno-géographique de plaine du Forez et son système d’irrigation » sous la direction de Fanny Lopez, Université PSL / ED 540

Conseil scientifique

  Alain Chenu, Docteur en sociologie, professeur des universités émérite à Sciences Po, Directeur de l’Observatoire sociologique du changement. Florian Hertweck, Architecte, Docteur en architecture et philos …

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Alain ChenuDocteur en sociologie, professeur des universités émérite à Sciences Po, Directeur de l’Observatoire sociologique du changement.

Florian HertweckArchitecte, Docteur en architecture et philosophie (Université Paris 1), professeur d’architecture à l’Université du Luxembourg, Membre de IPSE Research Unit « Identités, politiques, sociétés, espaces ».

Guilherme LassanceArchitecte, Docteur en architecture (Université de Nantes), professeur à l’Université Fédérale de Rio de Janeiro (Brésil).

Georges TeyssotProfesseur à l’École d’Architecture, Faculté d’aménagement, d’architecture et des arts visuels à l’Université de Laval, Québec, (Canada).

Bulletins d'information

Info LIAT 2019 – 8 Info LIAT n.°7 – 2018 Info LIAT n.°6 – 2017 Info LIAT n. 5 – 2016

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