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A la limite – S’y appesantir

S’y appesantir

Enseignant(s)

Enseignants responsables : Collectif MASI - Madlen Anipsitaki et Simon Riedler // Intervenants : Mehdi Besnainou // Enseignant parrain : Emilien Cristia // Jury : Alice Martins, Luca Merlini, Violette Morisseau, Laure Ribeiro

Étudiant(s)

Julien Belanger, Nour Bensalem, Mélanie Bernard, Anarose Binche, Dimitra Chairetaki, Sarah Chala Robledo, Chiara Crisciotti, Bavly Guirguis, Kêmi Houndegla, Youssra Issalihi, Marie Lavigne, Samuel Menant, Eva Potteau, Sophia Tromeur, Oumnia Zahnouni, Mohamed Salim Zniber, Maria Zuniga Mera

Année universitaire

2021-2022

Cycle

intercycle

Mode pédagogique

intensif


Rendu(s)

> Article du Collectif MASI sur l’intensif

> Travail collectif “A la limite” : carte de la procession, film et décomposition des 7 mouvements.

> “De l’horizontalité à la verticalité” de Youssra Issalihi et Maria Zuniga-Mera: présentation

> “La limite du nom” de Dimitra Chairetaki et Salim Zniber : présentation

> “Le rideau de limite” de Sarah Chala-Robledo et Bavly Guirguis : présentation

> “Méfiez-vous de l’eau qui dort” de Julien Belanger, Nour Bensalem, Chiara Crisciotti et Kêmi Houndegla : présentation et film

> “Qu’y a-t-il entre nous” de Mélanie Bernard, Anarose Binche et Marie Lavigne : présentation

> “Résonance” de Sophia Tromeur et Oumnia Zahnouni : présentation

> “Soft impact” d’Eva Potteau et Samuel Menant : présentation et film


Descriptif de l’intensif

OBJECTIFS

La ville opère une infinité de limites segmentant et définissant les espaces. Une sortie de métro, un hall d’immeuble, l’entrée d’un parc, un balcon… Nous les franchissons au quotidien sans nous y appesantir ni forcément les ressentir. D’une part, les nouvelles technologies fluidifient les itinéraires, le GPS nous guide et le ticket de métro va disparaître, d’autre part la pandémie implique un contrôle d’identité sanitaire, parachevant un contrôle amorcé avec le 11 septembre 2001 puis intensifié avec les attentats à Paris.

L’intensif vise à se ré-approprier la porosité entre les espaces, à creuser la limite, s’y engouffrer comme une brèche dans la course effrénée urbaine ; à proposer une architecture de la limite incarnée par les corps des étudiant.es. Munis d’un instrument-outil, elles et ils questionnent leur vie quotidienne pour identifier la limite qui leur parle, et s’appesantir dessus. La performance urbaine s’allie à l’architecture et la sociologie pour explorer plusieurs limites de natures différentes que les étudiant.es relient par une procession « boule de neige ». L’autre face de l’exercice est la recherche de la documentation et restitution adéquates pour traduire et partager l’expérience.

La ville doit nous surprendre. Ce n’est pas qu’au théâtre qu’on doit regarder attentivement, mais autour de nous, le théâtre de la ville dans notre environnement quotidien.

CONTENU

D’abord, nous énonçons une typologie des différents espaces et questionnons : qu’est-ce qui sépare/unit les espaces ? Des titres de propriété, des grilles, des portes…mais aussi des types d’attitudes et d’interactions. Les notions d’« infraordinaire » (Georges Pérec) et « inframince » (Marcel Duchamp) invitent les étudiant.es à réviser leurs parcours quotidiens et à choisir la limite entre espaces sur laquelle il, elle s’appesantit. Quelle séparation marque-t-elle ? Est-elle matérialisée ou non ? Que signifie-t-elle pour soi-même? Comment traduire ces considérations dans l’espace ?

En duo performeur-documentant, les étudiant.es cherchent les réponses à ces questions en s’appuyant sur des références entre performance dans l’espace public et architecture.

Voici ce qu’ont choisi les étudiant.es réunis par proximité géographique en 7 groupes pour expérimenter 7 limites de différents ordres par la répétition d’un geste avec un matériau-instrument :

– limite invisible / de signalétique : un rideau et une flèche de signalisation blanche et rouge au sol

– limite entre le Centre Pompidou et la ville : un parapluie, un sac à dos et une veste

– limite « naturelle »  de l’eau : un tabouret, un texte et la voix

– l’hétérotopie de l’Hôpital Necker-Enfants malades : un ballon

– la limite entre et par les corps sur le tapis roulant du métro Montparnasse-Bienvenüe : des paillettes

– limite administrative entre deux arrondissements et changement de nom d’une même rue (13e Tolbiac – 14e Alésia) : deux manteaux sur une valise transformée en porte-manteau et une bande de papier blanche

– limite Paris-banlieue(le boulevard périphérique) : du fil et de l’eau

Puis, par une procession “boule de neige”, ils se sont agrégés les uns aux autres de limite en limite. La boule de neige atterrit dans la salle de classe, où chaque groupe a reconstitué sa limite avec le mobilier disponible. La salle de classe agit alors comme hétérotopie où la danse urbaine est transposée en un lieu où sont réunis 7 lieux parisiens.

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