Rendu(s)
ANALYSE
> Travail de Manon Antonio et Dayana Khalaf
> Travail de Clementine Berthelemy et Tiara Bouffart
> Travail de Gaspard Brou et Akin Genç
> Travail de Cecile Chen, Camille Cordier et Seokhyun Lee
> Travail de Haiyun Chen, Louise Cotto et Ga-Hee Han
> Travail de Tara Hauguel et Marc Paulo
> Travail de Fatouma Ibrahima et Manon Mezoul
> Travail de Sherine Khatim et Jade Soria
PROJET
> Travail de Manon Antonio et Dayana Khalaf
> Travail de Clementine Berthelemy et Tiara Bouffart
> Travail de Gaspard Brou et Akin Genç
> Travail de Cecile Chen, Camille Cordier et Seokhyun Lee
> Travail de Haiyun Chen, Louise Cotto et Ga-Hee Han
> Travail de Tara Hauguel et Marc Paulo
> Travail de Fatouma Ibrahima et Manon Mezoul
> Travail de Sherine Khatim et Jade Soria
Descriptif de l’intensif
OBJECTIFS
Se pencher sur la notion de ville réversible pour poser la question de la planification urbaine dans un contexte d’incertitudes croissantes (crise économique, écologique, sanitaire, etc).
L’objectif est d’explorer la notion de réversibilité en prenant l’exemple de l’aménagement des villages olympiques lors de l’accueil des Jeux dans les villes hôtes. Qu’est-ce qui a été aménagé, où et surtout qu’en reste t’il ? Est-ce totalement à l’abandon ? Pourquoi ? Ou au contraire les anciens villages sont-ils devenus des morceaux de ville habités et intégrés à leur environnement ? Pourquoi ? Y a-t-il de nouveaux usages et de nouvelles pratiques qui se sont dessinés, et qui n’avaient pas été prévus à l’origine ?
Enfin, comment penser la ville réversible ? Comment intégrer en amont les notions de flexibilité et d’adaptabilité des espaces pour répondre à l’évolution constante des besoins ?
CONTENU
L’atelier consiste en l’étude de la réversibilité d’un bâtiment et d’un quartier. Guidés par les deux responsables de l’atelier, les étudiants expérimentent la notion de réversibilité :
– à l’échelle urbaine à travers l’analyse de plusieurs Villages Olympiques puis à travers des propositions de projets sur des sites restés sans usages et à l’abandon;
– à l’échelle architecturale à travers une série de dessins (plans, coupes, collages) leur permettant de prendre conscience de la diversité d’usages possibles dans un bâtiment
L’atelier est ponctué d’exercices courts notamment sur les usages évolutifs au sein de bâtiments et d’interventions des enseignants.
Observation des sites et villages olympiques précédents
Les étudiants prennent, par groupe, une ville qui a accueilli les Jeux Olympiques. Sous forme d’analyse (sélection d’articles, de photos, de textes, etc.), ils doivent présenter les réussites et les écueils de ces expériences. Les sites sont-ils totalement abandonnés ? Y a-t-il de nouveaux usages inattendus qui s’y sont installés ? Ou sont-ils devenus des quartiers à part entière, intégrés dans la ville. L’analyse illustrée comprendra également une série de donnés spécifiques communs de façon à ce que l’ensemble des documents relatifs à chaque village soit comparable (superficie du site, localisation du village dans la ville, situation par rapport aux réseaux de transports publics, programmes, etc).
Potentiel d’évolution de sites et exercices sur la réversibilité
Les sites d’Athènes et de Rio n’ont pas eu de suite en termes d’usages. Ils sont aujourd’hui à l’abandon. Il s’agit dans un premier temps de réinventer un programme et de redonner un avenir à ces infrastructures. Quels sont leurs potentiels d’évolution ? Comment peuvent-ils évoluer et retrouver un usage ? Une ancienne piscine olympique peut-elle devenir un nouveau lieu événementiel ? Un complexe sportif abandonné peut-il être transformé en un nouveau parc planté ?
La frise chronologique / le collage / la coupe
Pour représenter ce travail d’évolution du site choisi, il est demandé aux étudiants d’imaginer une grande frise chronologique. Cette frise met en évidence le passé du site avant les Jeux, le site pendant les Jeux, le site dans son occupation actuelle et enfin le site tel que les étudiants l’imaginent dans quelques années, puis en 2040 ou 2050…
La frise peut intégrer des photos, des collages, des diagrammes, des articles de presse et tout autre support à imaginer. La frise peut également intégrer d’éventuels évènements qui peuvent questionner la résilience du nouvel aménagement proposé (crise écologique, pic de chaleur, montée des eaux, etc).
